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EAN : 9782258118195
1248 pages
Omnibus (06/10/2016)
3.5/5   2 notes
Résumé :
La Femme du Ve - Quitter le monde - Cet instant-là Ce troisième volume de l'?uvre romanesque de Douglas Kennedy regroupe trois romans parus entre 2007 et 2010, trois histoires de descente aux enfers, de culpabilité et de rédemption. C'est Harry, il y a peu professeur dans une université américaine et père de famille heureux, aujourd'hui quasi-clochard à Paris, qui cède à une femme mystérieuse et envoûtante ; c'est Jane que le sort accable et qui surmonte sa souffran... >Voir plus
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L’enfoiré de maître chanteur était aussi bête que malveillant, il n’aurait pas de scrupules à précipiter ma perte, mais le plan machiavélique conçu par Margit allait désormais se conclure par… Bon, un décès brutal et rapide serait sans doute la meilleure issue pour lui, une fois que le mari de Yanna et ses hommes de main seraient tombés sur celui qu’ils soupçonnaient d’avoir violé Yanna et de l’avoir salement infectée, et ce, même si le mari avait très certainement contracté cette chlamydiose auprès de l’une des nombreuses prostituées qu’il fréquentait. Le dilemme qui m’était ainsi posé – « Dois-je mettre en danger quelqu’un qui menace d’en faire autant avec moi ? » – m’a m’a préoccupé toute la nuit.
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En marchant jusqu’à mon « bureau » ensuite, j’ai médité à loisir sur la subtilité morale avec laquelle Chabrol avait traité le thème banal et éternel du mari qui découvre que sa femme le trompe et qui tue l’amant. Car c’est là que le réalisateur sort un lapin très inattendu de son chapeau : au lieu de piquer une crise de nerfs ou de s’indigner et prévenir la police en découvrant la vérité, l’épouse collabore avec le meurtrier. Ce retournement est très révélateur de la « complicité », dans tous les sens du terme, qu’induit n’importe quelle relation sentimentale, surtout quand elle dure depuis des années. Il montre aussi comment nous devenons en quelque sorte des otages du destin dès que nous sommes liés sexuellement à autrui : on peut rationaliser et compartimenter, se répéter que son partenaire obéit à la même logique et aux mêmes valeurs que soi… et puis on découvre un des grands truismes de l’existence : il est impossible de connaître vraiment le paysage intérieur de celui ou celle qui couche dans le même lit que soi.
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Il a épousé Lorraine quand elle était un mannequin tendance hippie, « libérée » et tout, mais sans arrêter de fréquenter ses deux maîtresses de longue date. Il faut croire que le moralisme américain de Mme L’Herbert l’a emporté sur l’« amour libre », parce qu’elle n’a pas pu supporter le ménage à quatre. Elle a pris l’initiative du divorce, il s’est bien défendu : elle a eu l’appartement, mais rien de plus. Et puis elle a perdu de son charme, elle n’a pas su s’adapter à la nouvelle époque, et elle allait vraiment sombrer quand elle a eu cette idée géniale : se réinventer comme arbitre des élégances intellectuelles parisiennes. Elle a trouvé un créneau, le salon lui rapporte de quoi survivre et, pendant quelques heures, chaque dimanche soir, elle se donne l’impression d’être quelqu’un d’important. Voilà toute l’histoire de Mme L’Herbert. Je trouve son manège amusant deux fois par an, pas plus. Et c’est un moyen de rencontrer des gens.
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Ma marginalité n’était que le résultat de mes propres choix, et l’anxiété qui me rongeait pour l’heure, la conséquence de ma stupidité, tandis que la même question revenait m’assaillir : Omar allait-il vraiment me balancer au mari de Yanna ?Le pessimiste en moi envisageait déjà une dizaine de scénarios catastrophe qui incluaient tous quelque foudroyante maladie sexuellement transmissible, ainsi que des représailles physiques innommables, perpétrées par une bande de Turcs en colère. Mais, même si je donnais à Omar ce qu’il réclamait, que se passerait-il, ensuite ? Payer un maître chanteur n’est jamais une garantie de paix future ; mon goût prononcé pour les films noirs et les polars à deux balles m’indiquait au contraire que c’était généralement le début d’une longue série de menaces. D’autant qu’Omar était assez idiot pour se croire capable de me coincer et spéculer que son chantage allait me transformer en inépuisable vache à lait.
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Et d’ailleurs, il n’était pas question de bonheur, ici, mais de pure attirance sexuelle dans laquelle je voulais discerner, peut-être, ce qui ressemblait au frémissement de l’amour… « Non, mais écoutez un peu cet ado follement amoureux juste après un simple après-midi de passion…
— Oui, et je compte les minutes qui me séparent de nos retrouvailles.
— Parce que tu n’as rien d’autre à te mettre sous la dent.
— Elle est belle
. — Elle a plus de cinquante-cinq balais
. — Elle est belle.
— Prends un café, ça te calmera ! — Elle est belle.
— Prends trois cafés ! » Dans ce débat intérieur, j’essayais de me préparer à la déception : Margit allait m’accueillir la prochaine fois en m’annonçant qu’elle avait changé d’avis, qu’elle ne voulait pas de notre petite aventure. C’était trop beau pour être vrai.
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