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EAN : 9782714446374
550 pages
Belfond (07/05/2015)
  Existe en édition audio
3.26/5   740 notes
Résumé :
Dans la chaleur étouffante d'un Sahara de tous les dangers, passion, mensonges et trahisons. Et si l'amour n'était qu'un mirage ? Un voyage plein de rebondissements au coeur d'un Maroc inattendu, avec le plus captivant des guides : Douglas Kennedy.

Robyn le sait, son mari Paul est loin d'être parfait. Artiste fantasque, insouciant, dépensier, ce jouisseur invétéré a du mal avec les limites du quotidien. Le couple s'aime encore mais la crise couve. San... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (173) Voir plus Ajouter une critique
3,26

sur 740 notes
Mirage, comme son nom l'indique, est un roman en trompe-l'oeil..

Un polar? Non, pas vraiment et même vraiment pas: l'énigme du- mari -qui- n'est- pas -celui -qu'on-croyait-avoir-épousé est vite oubliée, elle s'enlise dans les sables sahariens, et perd tout intérêt pour l'héroïne, et pour nous..

Un roman psychologique? Pas plus: Robyn, l'héroïne, NE PEUT PAS CHANGER , elle est insubmersibe, inoxydable, indécrottable... Après son périple "initiatique" en terra incognita (j'y reviendrai) , elle reste et demeure inébranlablement... une expert-comptable américaine qui croit que tous les bienfaits se rendent par une belle somme d'argent versée à ceux qui ont risqué leur vie pour elle, que tous les pièges tendus par des méchants assez peu convaincants (ils lui offrent le gîte et le couvert, et la "livrent"...à l'ambassade américaine en dernier ressort, on ne fait pas plus galant!) se détricotent à coup de tractations financières.. et qui obtient toutes les complicités ou les aides nécessaires à coup de bakchiches...

Cette propension américaine à dégainer le dollar est d'autant plus gênante qu'il s'agit d'un périple au Maroc, et qu'elle a donc de forts relents colonialistes et impérialistes......

Alors, peut-être, MIRAGE, un roman initiatique, un de ces récits de voyage, qui vous font rêver? Moi aussi, je suis allée plusieurs fois au Maroc..;et j'ai eu l'impression en lisant Mirage de voir se déplier un prospectus touristique: tout y est, et rien n'a le son ni le goût du vrai..Pas même une note exacte pour Essaouira le grand port sardinier, qui brille de tous les feux de la sardine au soleil..Cette ville , dessinée par un prisonnier français sans doute plein de nostalgie, est en fait un fort à la Vauban...Un coin de Bretagne aux couleurs du Portugal, adossé au désert, balayé par les vents de l'Atlantique et plutôt aéré! Maroc, terre de contrastes! Donc, pas un roman de voyage non plus. Mieux vaut lire une pub du défunt club Méd'...

Mais un voyage, c'est aussi la rencontre, en pays étranger, des hommes et des femmes de ce pays , me direz-vous.!!

Pas plus! Tous les clichés humains sont au rendez-vous: les affreux violeurs du désert sont "compensés" par les berbères au coeur sur la main, le vilain gay -obèse -escroc (n'en jetez plus!) est "rééquilibré" par le gentil et timide marchand berbère pauvre mais honnête. Notre expert-comptable indemnisera ce dernier une première fois, place Jmaa- el-Fnaa, en vendant à un joaillier ( juif ) le diamant (de Tiffany) offert par le vilain mari fugueur (mais artiste coté) et la montre (Rollex ) de papa - même en plein désert, traquée par tous et abondamment violée, une expert-comptable américaine a toujours de la ressource, comme on voit!

Le seul mirage vraiment volontaire du livre est ce mari disparu et en fuite que la narratrice et héroïne aperçoit plusieurs fois sur sa route, et même en plein New York, à son retour, et qui soudain se dissipe comme si le paysage saharien ou urbain l'avait avalé...Ce n'est donc pas dû à une insolation marocaine de notre expert-comptable déboussolée...

Un soupçon de fantastique dans Mirage?Que nenni: la dimension Stephen Kingienne du récit elle aussi se perd dans des sables inexpliqués..

J'avais lu avec plaisir deux ou trois autres livres de Douglas Kennedy, il y a longtemps. Je n'ai hélas pas retrouvé ce plaisir cette fois-ci, et j'en suis désolée pour les Editions Belfond et Masse critique de Babélio, que je remercie de nous associer à une lecture critique en toute liberté.

MIRAGE, pour moi, s'est dissipé sans laisser de traces, une fois le livre refermé...
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Ce qu'aime beaucoup dans ce genre de roman, c'est que je suis bousculée, attaquée de tous côtés, trahie, volée, perdue (je m'identifie toujours à l'héroïne, quelle qu'elle soit...) et j'en passe.
Et qu'en même temps, je frémis d'aise dans mon fauteuil, ou plutôt bien douillettement dans mon lit, le livre à la main.
J'adore ça !


Il faut dire que Douglas Kennedy n'a pas épargné l'héroïne, Robyn, dans cet opus. Américaine bien sous tous les rapports, la petite quarantaine, expert-comptable de surcroît, donc à l'esprit carré à l'abri soi-disant de tous les imprévus, elle se rend au Maroc en compagnie de son mari bien plus âgé qu'elle. Malgré les apparences, ils sont jeunes mariés et s'envolent pour une lune de miel tardive.
Essaouira, Casablanca, Tata, Ouarzazate, Marrakech, le désert, les montagnes de l'Atlas... Tout, elle connaitra tout, Robyn, car son mari lui réserve une surprise de taille, à son corps défendant !
Je ne vous en dis pas plus, mais je peux vous assurer que ça secoue.


L'engrenage fatidique : c'est LE ressort des romans de Kennedy. C'est ce que j'aimais dans ses premières histoires, c'est ce qui m'a un peu éloignée de lui par la suite, mais bon, j'y suis revenue, par curiosité, et bien m'en a pris.
Malgré quelques invraisemblances, malgré un comportement ici et là peu adéquat ou franchement énervant, malgré l'argent qui circule tout le temps, qui se discute, qui se dispute (mais il parait que dans ce pays, c'est l'argent qui fait la loi), ce roman nous balade (enfin, façon de parler) dans les rues poussiéreuses et accablées par la chaleur, dans les bus bondés et malodorants, dans le désert où la soif n'est peut-être pas la pire ennemie, dans des hôtels plus ou moins accueillants...
Les gens y sont méchants ou au contraire pleins de compassion, le thé à la menthe bouillant et sucré parait excellent.


Alors, Essaouira, Casablanca, Tata, Ouarzazate, Marrakech, le désert, les montagnes de l'Atlas...je suis bien contente d'y être allée, même si pour moi, cela n'a été qu' une lecture de quelques jours, un mirage.
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Et si ce livre n'était qu'un mirage ? Une illusion de roman où s'entremêlent les thèmes de prédilection de Douglas Kennedy :
- une femme malmenée par le destin mais prête à tout pour repartir à zéro (Quitter le monde)
- un mari manipulateur, le désir d'enfant (Une relation dangereuse)
- une erreur de jeunesse qui refait surface (Les charmes discrets de la vie conjugale)
- la trahison (Cet Instant-là)
- un soupçon d'ésotérisme (La femme du Vème)
- le désert (Piège Nuptial)…
- et toujours, ce constat : « Ne sommes-nous pas les artisans de notre malheur ? »

Vous l'aurez deviné, ce voyage au Maroc sur les pas de Robyn et de son mari Paul, tout dépaysant et mouvementé qu'il soit, ne m'a pas ébouriffée.

Pourtant, passées les décevantes coquilles des premières pages, on entre facilement dans cette histoire d'amour aux accents de thriller. Selon la bonne recette du « page turner » éprouvée par le grand Douglas, chaque fin de chapitre donne envie de lire le suivant. L'auteur a un réel talent pour se glisser dans la peau d'une femme et cet aspect-là est réussi. Tout comme le choc culturel d'une Américaine citadine qui débarque au Maroc pour la première fois.

Cependant, à part quelques descriptions poétiques, comme celle de l'heure bleue – cette aube à la lueur si particulière – ou du Sahara, le style et les dialogues de ce nouvel opus sont désespérément plats. Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages, un peu trop caricaturaux à mon goût : Robyn agit uniquement en experte-comptable, Paul en artiste immature malgré ses 50 ans passés. Quant à l'escroc-ange gardien Ben Hassan, son omnipotence ne m'a pas convaincue…

Enfin, est-ce une déformation professionnelle de l'héroïne ou un tic de l'auteur, l'argent est ici omniprésent. On sait à chaque instant combien Robyn dépense de dirhams pour acheter des objets, des services ou se sortir de mauvais pas, avec la conversion en dollars en prime…

Mirage, lui, m'aura coûté zéro dirham et je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Belfond pour cette escapade ensoleillée et, somme toute, distrayante en pays berbère.
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Les derniers romans de Douglas Kennedy m'avaient rendue nostalgique : nostalgique de ce cher Douglas dont les romans me comblaient d'aise et de mal être à la fois : aise parce que, travaillant dans la journée je n'avais qu'une hâte, arriver au soir pour retourner dans mon roman, mal être car il n'y a que lui pour décrire des situations de personnages banales sans l'être, désespérées à souhait pour lesquelles on passe une énorme partie du roman à se demander comment le personnage va s'en sortir. Et puis Douglas Kennedy est un peu sorti de sa routine avec des romans comme quitter le monde, ou son roman tourne au thriller, avec une héroïne qui s'exprime soudain, ce qui surprendra beaucoup le lecteur, des romans comme la femme de Vème, où il ajoute du fantastique qui ne lui ressemble pas… Bref, il semblerait que nombre de ses lecteurs ont été fort déçus, et puis, dans ce dernier roman, on retrouve dès les premières pages notre bon vieux Douglas, qui nous sert un couple qui part en voyage au Maroc, un couple qui connaît une crise hors normes avec un certain nombre de dommages collatéraux, une implication d'individus aidant ou malfaisants, du suspens comme on aime chez Douglas, des situations sans issue perceptible pour le héros, une héroïne de caractère, entêtée et déterminée, de l'injustice, beaucoup d'injustice pour cette héroïne à laquelle on s'attache volontiers, de nombreux rebondissements et même des scoops en fin de chapitre. le tout dans un pays ou l'accueil et l'hospitalité sont de mise, ce qui est très bien rendu dans le roman.
Vous l'aurez compris, j'ai adoré. Je n'attends plus qu'une chose : le prochain Douglas Kennedy.

Je remercie Babélio et les éditions Belfond pour ce partenariat.

Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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La sortie d'un livre de Douglas Kennedy est toujours un événement en France, où il a les faveurs d'un public large. La moitié des quatorze millions de livres de Douglas Kennedy vendus dans le monde sont vendus en effet en France. Francophile, Douglas Kennedy l'est sans conteste: il parle parfaitement notre langue et partage sa vie entre Paris (où il a un pied à terre près du canal Saint Martin..), Londres, Berlin, Montréal.
Ses séjours à l'étranger lui inspirent des livres où, à chaque fois, nous avons le bonheur de voyager: à Londres avec "Une relation dangereuse", à Berlin avec "Cet instant-là", à New-York, en Egypte "Au-delà des pyramides".
Ici nous allons voyager au Maroc, que l'auteur connaît bien puisqu'il y a voyagé douze fois, fasciné par ce pays comme le furent Paul Bowles ou Paul Auster.
Un couple mis en lumière dans ce livre: celui de Robyn et de Paul.
Un couple que certains qualifieraient d'"improbable" tant ils ont des personnalités et des tempéraments contrastés. Robyn est expert-comptable, elle est organisée, méthodique, elle gère les finances et les comptes du couple. Elle a connu son mari quand celui-ci était son client. Elle a connu auparavant une union désastreuse.
Paul est plus âgé que Robyn. C'est un artiste, à la fois dessinateur, peintre et professeur à l'Université. Il est dans le couple " la cigale" et se lance souvent dans des dépenses excessives.
Tous deux habitent à Buffalo.
C'est le mariage de la raison et de la fantaisie.
Robyn approche de la quarantaine et, sentant l'horloge biologique arriver à un point de non-retour, elle souhaite ardemment avoir un enfant.
A première vue, Paul accepte.
Il entraîne son épouse dans un séjour d'un mois au Maroc, pays qu'il connaît bien pour y avoir séjourné et travaillé autrefois.
Les voilà s'installer dans une superbe suite à Essouira.
Tout se passe bien au début, même si l'adaptation aux différences culturelles n'est pas toujours facile.
Robyn prend des cours pour améliorer son français.
Paul fait des dessins et fréquente le café de Fouad.
Tout va bien jusqu'à ce que, alertée par son associé, Robyn découvre que son mari a caché un secret qui compromet leur avenir.
Choquée par cette nouvelle, Robyn veut quitter son mari.

Je n'en dis pas plus.
C'est un très bon livre, à la fois thriller et roman psychologique.
Robyn est un beau personnage de femme, à la fois femme de tête et femme de coeur.
Elle ne se laisse pas abattre et décide d'affronter elle-même les fantômes du passé.
Nous avons aussi dans ce livre un portrait saisissant de couple qui se déchire, sujet que Douglas Kennedy connaît bien, puisque ses parents, comme il le reconnaît lui-même, se disputaient fréquemment.
Et si l'amour était un Mirage? c'est la question que pose ce livre.
Pouvons-nous réellement connaître la personne qui partage notre vie?
Encore une fois Douglas Kennedy nous montre de manière magistrale comment nos vies peuvent basculer en un instant.

Des personnages hantés par un secret, une communication qui se grippe entre les époux, un séjour mouvementé dans un pays, tous les ingrédients qui ont fait les succès de Douglas Kennedy sont là.
Comme il l'a dit lui-même dans une récente interview:
"Ma grande préoccupation de romancier était d'explorer la façon dont nous nous compliquons tous l'existence, et l'acharnement avec lequel nous nous enfermons dans des impasses que nous avons édifiées."
L'objectif est parfaitement rempli dans ce livre.
Un grand merci à Babelio de m'avoir fait découvrir ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Un beau moment de lecture.
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critiques presse (4)
LeFigaro
18 juin 2015
L'écrivain américain tisse dans son dernier opus une incroyable enquête psychologique.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Mirage, un livre qu’on n’oubliera pas de sitôt.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeSoir
18 mai 2015
Une histoire d’amour et de trahison, passionnante comme un Hitchcock, profonde comme un Bowles.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Lexpress
15 mai 2015
Douglas Kennedy excelle lorsqu'il s'agit de plonger ses personnages dans un engrenage que nul ne contrôle.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (156) Voir plus Ajouter une citation
Le souk à midi... Un labyrinthe de ruelles, certaines couvertes, d'autres pas, un dédale de cours où toutes les marchandises imaginables étaient exposées sur des étals, entassées à même le sol ou mélangées dans de minuscules échoppes. Et la densité stupéfiante de la foule. Et l'explosion tout aussi incroyable de couleurs dans ces enfilades de pyramides d'épices : marron, orange, écarlate, beige, roux, voire chartreuse, les infinies variations de turquoise et d'aigue-marine des carreaux de céramique qu'un artisant avait étalés par terre et que la cohue des passants parvenait pourtant à ne pas piétiner, le rouge violent de la viande de boucherie, quartiers et pattes dégoulinant de sang autour desquels des essaims de mouches s'affairaient. Et les ocres, les verts laiteux, les roses criards, les blancs cassés, les jaunes passés des ballots de tissu, et les infinies tonalités de brun sous les auvents présentant des articles en cuir repoussé aux motifs tarabiscotés.
AJoutés à cette débauche visuelle le mélange de mille odeurs dans l'air torride, certaines appétissantes, d'autres repoussantes, les relents fétides des égouts se mêlant aux arômes robustes du marché aux épices, le parfum sucré des fleurs coupées aux effluves salés venus de la mer et au thé à la menthe servi à chaque coin de rue.
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Et puis, brusquement, le sable. Quel contraste saisissant entre ces montagnes déchiquetées et la plate immensité d’un rouge passé et d’un ocre délicat ! Du sable à perte de vue, parfois curieusement ondulé par des vagues souterraines, parfois amassé en dunes qui viraient à l’écarlate en retenant les rayons du soleil levant. Une aridité poudreuse capable d’ensevelir hommes et cités, un espace ayant attisé toutes les imaginations mais si peu visité, le dernier royaume du vide que l’humanité n’ait pas soumis : le Sahara.
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A quoi s'ajoutaient une foule de routards, la vingtaine débraillée et planante, qui suivaient d'un œil vaguement amusé les hommes d'affaire sans se douter qu'eux même, malgré leurs dreadlocks auraient rejoint cette cohorte disciplinée avant la fin de la décennie. Car ainsi va le monde : l'insouciance de la jeunesse cédant le pas à la nécessité de payer ses factures et d'assumer ses responsabilités, nous sommes tous voués à reprendre le modèle que, durant notre adolescence, nous nous étions jurés de ne jamais répéter. (p25).
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N'est-ce pas extraordinaire, cette capacité que nous avons à nous persuader qu'une relation que nous savons pourtant condamnée pourra, comme par magie, s'améliorer ?
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Et la plupart des rêves, il n'y a que vous qui puissiez les réaliser. Personne d'autre. C'est un peu comme le bonheur : on ne peut jamais compter sur quiconque pour parvenir à cet état auquel on parvient maintes fois sans l'avoir planifié. En fin de compte, être heureux - ou ne pas l'être - ne tient qu'à nous, et à nous seuls.
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