Murmurer à l'oreille des femmes

La nouvelle n'est pas -en principe- mon style littéraire de prédilection, mais un recueil tel que celui que nous propose Douglas Kennedy, devient une sorte d'exception capable de détruire la règle....
"Murmurer à l'oreille des femmes"....tout un programme. D'autres avaient murmuré à l'oreille des chevaux, peut-être plus attentifs et...patients...
Allez, un peu de provoc un dimanche matin pluvieux pour se détendre.
Une douzaine de situations que l'on pourrait qualifier de critiques dans un couple, de tristes, surtout quand on sent la rupture et qu'il va falloir l'affronter et trouver la solution la moins pire, mais dans lesquelles l'auteur laisse pointer une once d'optimisme, car on ne peut que sortir que mieux d'une situation de couple bancale, insatisfaisante, encore faut-il se l'avouer et avoir le courage de prendre la ou les décisions qui s'imposent pour commencer ou recommencer ailleurs...autre chose.
Avec beaucoup d'humour, de finesse, et la sensibilité toute "féminine" qui lui est propre, l'auteur nous les décortique, les analyse, et j'ai retrouvé l'écriture pointue d'un Kennedy d'il y a dix ans ( si vous vous en rappelez, je n'avais pas aimé "Les hommes ont peur de la lumière", l'un de ses récents ouvrages).

Alors là, déception totale ! Ce livre regroupe 12 nouvelles sur des histoires de couples qui finissent toujours mal. le titre ne reflète pas du tout le contenu et je n'ai pas été habituée à cela avec Douglas Kennedy.

Des nouvelles intéressantes si vous aimez l'auteur. Après la thématique centrales des problèmes de couples très présentes. Certaines nouvelles se lisent bien... d'autres moins. A lire si vous aimez l'auteur, sinon vous ne manquez pas grand chose.

Une série de 12 nouvelles qui traitent essentiellement du désamour dans le couple , de la difficulté de vivre ensemble au bout de quelques années de mariage , du désir de changer de vie (surtout chez les hommes ) , du besoin d'enfanter pour la femme ayant atteint la quarantaine , quitte à piéger l'homme et en général des relations dans le couple .
J'ai trouvé le livre un peu longuet car les histoires m'ont paru répétitives

Première fois que je lisais un livre de cet auteur. J'ai été surprise que ce soit des nouvelles. Jusqu'ici, j'avais eu une mauvaise expérience de lecture avec les nouvelles. Or, cette série d'histoires personnelles m'a plu (sauf la dernière : "un dîner aux chandelles", trop loufoques). Douglas Kennedy y parle de la diversité des liens hommes-femmes et c'est très bien vu.

Série de petits récits lus en pointillé parmi d'autres lectures.

Cet ouvrage est composé de plusieurs nouvelles. Toutes ont le même thème : la dérive du couple.
On est tantôt dans la peau de la femme tantôt dans la peau du mari.
On peut se retrouver dans certaines situations infernales. Rare aujourd'hui sont ceux qui après 20 ans de mariage peuvent prétendre aimer comme au premier jour son conjoint.
L'auteur pointe le doigt sur nos interrogations existentielles (pourquoi en sommes nous là ? de quoi ai-je besoin?...) mais aussi sur nos vices (crise de colère, tromperie, désintérêt pour l'autre...).
De l'amour à la haine il n'y a qu'un pas...

Un auteur

Son univers : avocats d'affaire, quelques trémolos musicaux, argent et mondanités.

Un thème : le couple, ses affres et ses malheurs

Douglas Kennedy se livre ici à un jeu littéraire : douze variations autour d'un même thème ; amertume, ironie sont les couleurs des récits, l'auteur serait-il quelque peu désabusé des jeux de l'amour .

Les nouvelles sont inégales. Après les deux premières, j'ai hésité à en rester là, j'ai néanmoins poursuivi ma lecture ; le cynisme tient l'émotion à distance, la noirceur et l'inattendu sont parfois au rendez-vous : un ouvrage parfait pour la plage et que je ne regrette pas d'avoir emprunté à la bibliothèque : il m'a permis de passer un bon moment sans jamais me faire pencher pour une relation de longue durée.

Des belles histoires, d'autres qui m'ont moins séduites. Mais à la fin un livre dont on se souvient.
Des histoires communes dans lesquelles on peut se reconnaître.

Douglas Kennedy a écrit douze nouvelles parfaites. Désolée, je n'arrive pas à employer de mots moins élogieux. Ses romans le désarrois de Ned Allen, L'homme qui voulait vivre sa vie et La femme du Vème (Comment ? Je n'ai pas écrit d'avis ici ?!) sont encore gravés en moi. Il y a une psychologie des personnages très réaliste, des histoires profondes et bien ficelées. Pour moi, c'est l'écrivain américain le plus doué de notre époque.
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