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3,69

sur 1507 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai énormément aimé ce livre, j'ai été captivée de bout en bout, de plus en plus fort au fil des pages et de l'intrigue.
Je ne pouvais le lâcher, j'ai été imprégnée à vie des scènes de la vie de bibliothécaire de Jane, ex-super étudiante de Harvard, puis atterrie (!) dans le milieu de la finance de haut vol après le calvaire familial qu'elle a dû endurer. A 13 ans, confrontée à l'affrontement quotidien de ses parents, elle leur dit que jamais, elle, ne se mariera. le lendemain, le père quitte le nid, et la mère, inconséquente, en voudra toute sa vie à sa fille.
C'est donc déjà un énorme fardeau familial que l'ado porte sur ses frêles épaules. Mais elle tient bon. Elle sait qu'elle ne peut plus compter sur ses parents.
La suite est un peu abracadabrante : recrutée dans le monde de la haute finance, adulée pour ses compétences (pourtant une littéraire: si douée pour la haute finance - j'ai trouvé le cheminement un peu idyllique ...), amoureuse d'un disco/vidéophile un peu borderline, avec qui finalement elle se met en ménage, ils ont une une petite fille, vivent en appart', se séparent (avec la déchirure physique de l'appart' et des possessions si bien décrite et "palpable".
Jane vit alors avec sa fille, quels moments mémorables où la fillette entend les conversations téléphoniques houleuses de sa mère avec son père, qui finissent par un combiné fracassé au mur - et la fillette de constater en continuant son puzzle : "Maman pas contente..".
Puis le cauchemar. La fillette meurt en traversant la rue, devant sa mère.
La fin de l'envie de vivre de Jane, sa fuite, son arrivée sans but dans l'ouest du Canada, les débuts très timides et touchants d'une nouvelle vie, sans souvenirs, les pauses ordi au café d'en bas, la bibliothèque,..la reconstruction passive et difficile. Quels beaux moments que ceux de son amitié avec un collègue de la bibli, autre "rescapé" de la vie, fou de musique classique, dans ce Canada pris sous la neige.
S'en suit la découverte d'un fait divers, concernant une ado paumée, même la police n'y comprend goutte. Et Jane en fait son cheval de bataille - elle fouille, embête la police, ne vit plus que pour cette cause rédemptrice finalement.. Je n'en dis pas plus.
Oh que j'ai aimé lire ce livre... Je dois l'acheter et l'offrir à ceux que j'aime !

Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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S'il vous plait, lisez-le et faites-vous un avis. C'est un pure chef-d'oeuvre. Magnifiquement écrit, captivant, délirant, dramatique, hilarant... J'en perd mes mots tellement ce livre est pour moi le meilleur, sinon un des meilleurs, que j'ai lu. En tout cas, il ne peut pas laisser insensible.
Je pense que même s'il est un peu gros à lire, il faut vraiment prendre le temps d'aller au bout de ce livre, afin de voir que toute l'histoire ce tient parfaitement. Il faut voir aussi le livre, un peu comme une vie décousue, qui s'accroche pour survivre malgré les hauts, et surtout les bas, qui font que parfois on ne peut pas se relever complètement. D'où ce long chemin fait de détours et de contours spychologiques de l'esprit afin de trouver une sorte de paix interne. C'est tellement bien écrit, tellement puissant et passionnant. Un grand Merci à M. Douglas Kennedy pour ce chef-d'oeuvre.
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Je ne sais pas trop par où commencer ma chronique tellement ce livre m'a bouleversé. J'étais à mille lieux de penser qu'il allait avoir une saveur particulière suite à des événements de mon quotidien. C'est la deuxième fois que j'ai ce sentiment de prémonition. C'est très bizarre et déroutant. Je l'avais sorti de ma PAL suite au post d'une lectrice qui m'avait demandé mon avis sur le livre. Ça faisait un bail que je n'avais pas lu cet auteur. Même si j'avais été emballée par sa plume dans "Cul de sac", je n'avais pas accroché avec son roman "La femme du Ve", trop irréaliste à mon goût. Cela dit, j'avais toujours dans l'idée de lire un autre de ses livres pour ne pas rester sur cette déception. J'ai alors attaqué ce bon petit pavé sans savoir que cette lecture allait correspondre avec un événement particulier. L'entrée en matière de l'histoire est assez lente. Douglas Kennedy nous présente son héroïne et nous décris sa vie sur plusieurs périodes. Une vie qui n'est pas spécialement idyllique puisque Jane grandi dans une famille peu aimante avec un père en fuite et une mère qui la culpabilise constamment. Et pourtant, malgré ce début de parcourt assez rude, Jane est promise à un avenir brillant d'autant plus qu'elle est plutôt douée pour les études. Son parcourt professionnel n'est pas sans embuches mais elle est capable de se remettre en question et d'explorer de nouveaux horizons, comme le monde des tradeurs, par exemple, où tous les coups bas son permis. Douglas Kennedy m'a vraiment donné envie de continuer ma lecture grâce à sa plume très riche. J'avais l'impression qu'il était Jane tellement son texte était vivant par tous les obstacles que rencontre son personnage mais aussi par ses remises en question permanentes. Je me suis demandée si lui-même avait vécu tous ces instants de vie tellement j'avais l'impression qu'il était juste. Et puis, arrive la partie du livre où tout bascule et je n'ai pas pu m'empêcher de retenir mes larmes parce que je me suis demandée comment on arrivait à vivre après avoir connu un tel drame, comment la vie peut continuer malgré cette terrible blessure qui ne se refermera jamais. J'ai beaucoup pensé à une amie et collègue pleine de courage en lisant cette partie de l'histoire mais aussi à notre quotidien commun de ces derniers jours. J'ai été bouleversée par la justesse du récit. J'avais l'impression d'être impuissante devant la détresse de Jane et son envie de "quitter le monde" pour enfin mettre un point final à tous ses malheurs. Je l'ai suivi dans son errance puis dans sa lente reconstruction pour revenir à la vie. J'ai beaucoup aimé son caractère très fort et déterminé, qui finalement lui est salutaire. C'est avec énormément d'émotions que j'ai refermé ce livre. Une lecture qui m'a vraiment touchée. Je termine enfin ma chronique en la dédiant à mon amie et en lui disant que c'est une belle personne que je suis contente de connaître.
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La première moitié du roman narre la vie difficile mais jalonnée de bonheur d'une jeune femme qui culpabilise suite à un quiproquo familial entrainant la séparation de ses parents. Elle « quittera » d'abord sa famille. Une relation mise à jour avec son maitre de thèse à Harvard l'obligera à « quitter » son université. Une vie difficile avec le père de sa fille l'obligera à le « quitter »………..Mais « Quitter le monde » le titre du roman, on ne découvre son objet seulement qu'à partir du chapitre 4. (A partir de ce chapitre le livre bascule dans une situation qu'il était impossible d'imaginer et transforme ce roman en page turner. On n'a plus qu'une envie, savoir la suite, si Jane va pouvoir continuer à accepter une vie qui lui est devenue intolérable. N'ayant pas lu la quatrième de couverture cela m'a surpris et c'est tant mieux. C'est là « qu'il n'y a pas de hasard mais des rendez-vous ». En l'occurrence une enfant maltraitée par sa mère au moment où elle veut quitter le monde, l'en empêche. Sa vie au lieu de finir lamentablement dans un suicide va prendre une toute autre dimension. Elle va quitter le monde mais différemment et avec un nouveau but. Une nouvelle vie l'attend au Canada, pays de son père. Là après s'être débarrassée de ses oripeaux elle entame une nouvelle vie qui va la conduire dans une enquête…………
La description de l'état d'une mère qui perd son enfant est d'une forte intensité émotionnelle. Douglas nous rappelle qu'il faut avoir vécu des moments horribles pour en apprécier toutes leurs portées et leurs effets sur nous, et c'est cela qui va conduire Jane la mère à mener sa propre enquête et faire surgir la vérité. En ce sens l'analyse comportementale de celle-ci est d'une précision aussi bien chirurgicale que psychologique. « J'avais vu un homme brisé, sans espoir et happé par un cauchemar purement kafkaïen, celui d'être accusé du meurtre de son propre enfant. »
Une très belle lecture qui m'a laissé comme toujours dans ce cas orphelin d'un livre, mais je me réjouis car j'ai encore beaucoup de DK (sans jeu de mots) à boire.
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quitter le monde..
C' est le titre qui ma attiré...comme tout le monde parfois on aimerai juste prendre un billet aller et hop...bye bye
je suis rentrée dedans trés rapidement et je l'ai lu d'une traitre...
le courage de l'héroine est splendide
j'ai adoré ce roman,car il ma parlé et pour que j'aime un livre il faut,qu'il me parle que je me retrouve un peu dedans...
pour moi c'est un des meilleurs de douglas kennedy
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J'ai beaucoup aimé ce livre, il m'a bouleversée surtout dans certains passages.
Jane va de catastrophes en catastrophes jusqu'à toucher le fond, vers une douleur innommable.
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Un Douglas Kennedy tout en douleur et délicatesse, explorant le long chemin vers le retour à la vie d'une femme qui a perdu le plus cher.

On aime ou on n'aime pas Douglas Kennedy, mais il faut lui reconnaître le talent rare pour un auteur masculin de savoir se mettre dans la peau d'une femme : on peut douter de la crédibilité de ce qui arrive à l'héroïne, mais pas de ce qu'elle ressent.

Je me souviens à la lecture de ce livre, moi qui ne suis pas franchement fan de romans intimistes, avoir été scotchée de constater à quel point la plume de D.Kennedy "fonctionne" dans ce "Quitter le monde" : fluide, attachante, intelligente, simple, un peu addictive puisque les pages se tournaient toutes seules.

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Quitter le monde de Douglas Kennedy ne fait pas l'unanimité auprès des lecteurs. Pourtant, j'ai adoré ! Son héroïne, Jane Howard, est attachante, malgré toutes les turpitudes qui lui arrivent ! Elle peut paraître froide et agaçante, mais je l'aime bien. le lecteur féminin peut facilement s'y voir. Jusque là, les 3 ou 4 romans de l'auteur que j'avais lu avaient des héros masculins. J'ai apprécié que cela soit une héroïne pour une fois !
Comme à chaque fois, avec Kennedy, on se dit, elle ne peut pas tomber plus bas, il ne peut rien lui arriver de pire... Et si ! Toujours plus noir. Toujours plus sombre. Et elle, toujours plus solitaire...
Sinon, l'univers de Kennedy ne change pas : intrigues, rebondissements, détails, paysages à couper le souffle, et personnages faisant face à des coups durs !
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J'ai lu ce gros roman qui m'avait été chaudement recommandé peu après le dernier tome de l'Amie prodigieuse auquel il a étonnamment fait écho…
Je m'attendais à lire l'histoire d'une femme qui abandonne tout pour aller vivre en ermite, un peu comme dans "Le grand jeu" de Céline Minard mais c'est bien plus complexe que ça.
Il s'agit du récit de la vie d'une femme qui a cherché à fuir sa condition sociale et son milieu d'origine, entre autres par les études et une discipline assez rigoureuse (en quoi elle m'a fait penser à Elena Greco dans le roman d'Elena Ferrante).
Bien qu'elle a déclaré étant ado, à ses parents en perpétuelle querelle, qu'elle ne se marierait pas et n'aurait jamais d'enfant, elle tombe amoureuse… puis enceinte - dans un autre contexte sentimental.
J'ai adoré suivre l'évolution du caractère et de la réflexion de Jane, qui cherche toujours à faire au mieux en pensant aux autres, mais se heurte à un père absent, inconscient, instable et égoïste, une mère à la fois étouffante et froide qui ne cesse d'exercer un chantage affectif sur sa fille à qui elle reproche son divorce. Avec l'âge et la reconnaissance intellectuelle et professionnelle, Jane gagne en confiance et vit une belle histoire -secrète - avec un enseignant plus âgé qu'elle mais c'est bientôt le début d'une suite de coups durs…
Ce que j'ai aimé aussi c'est l'impression de lire, avec la même héroïne, plusieurs romans de genres différents allant du sentimental au thriller. Et j'ai réellement adoré la façon dont elle s'investit dans une enquête dans la dernière partie du livre.
Une excellente découverte que je conseille à mon tour !
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Du grand Douglas Kennedy. Bouleversant, parfois même dérangeant mais qui ne peut laisser indifférent à la lecture de cette nouvelle quête de la recherche de soi et la capacité que nous avons à "rebondir".
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