Extraits de ma chronique :
"avec
Wohlzarénine,
Léo Kennel s'empare d'une structure canonique, l'ouvrage de type "la vie et l'oeuvre", avec en première partie la biographie proprement dite ("Séautograpies") et en deuxième partie l'oeuvre-phare de l'auteur étudié ("Badual Signa ou le narrateur à face d'attroupement") – mais elle s'en empare pour mieux la subvertir, et contester ainsi l'idéologie cachée qu'elle véhicule, pour ne pas dire les clichés (d'ailleurs énumérés en italique page 135).
(...)
Transfiction post-exotique et poétique, placée sous le triple patronage de
Francis Berthelot,
Antoine Volodine et
Tristan Corbière (voir page 155) ; dispositif textuel orchestrant la collision de textes météoritiques, dans la lignée de
Georges Perec et d'
Alain Robbe-Grillet ; formidable hommage à l'écriture et à cet autre rimbaldien qui l'autorise, à travers 112 exercices à la
Gordon Lish :
Wohlzarénine est tout cela, et plus encore – c'est surtout une oeuvre à côté de laquelle il serait vraiment dommage de passer."
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