On ne change pas une équipe qui gagne la monotonie.
Nous sommes en 1808, rien de spécial sur les eaux. L'action se passe au Portugal et en Espagne, et on n'ira pas.
Après la débâcle de Copenhague, Herrick doit passer en cours martiale. Après ce petit intermède sympathique nous voguerons sous de meilleurs cieux avec Bolitho et sa maîtresse, la délicieuse Catherine, direction le cap, et puis finalement non, les péripéties maritimes feront que nous irons aux Antilles.
Adam Bolitho, désormais Capitaine de Vaisseau confirmé prend quelques chapitres. L'auteur introduit doucement son nouvel héros, nous préparant à la disparition du désormais trop haut gradé Richard Bolitho pour qu'il lui arrive moult aventures palpitantes. (Mais encore quatre livres avant la délivrance).
Allez, je suis taquin. Ce nouvel opus est une douce berceuse maritime. le clapotis de l'eau nous emmène langoureusement pour un charmant petit voyage romantique à travers les océans à peine ponctué de quelques cadavres bien sanglants de marins découpés par des boulets assassins.
Instructif ? Non, épique ? Non. Éblouissant, saisissant ? Non. Oui, c'est monotone, mais finalement j'aime bien la monotonie, c'est reposant.
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Nous sommes à l'époque des guerres napoléoniennes.
Après un affrontement naval avec les français, l'amiral Herrick, qui commandait la flotte anglaise, pratiquement seul survivant sur son Benbow, se retrouve jugé en cour martiale. L'amiral Bolitho arrivé sur les lieux à la fin de la bataille, témoignera , il lui sera demandé de faire le récit du spectacle qu'il a découvert.
Sir Richard Bolitho est un amiral admiré et aimé de tous ( sauf de sa femme). Après ce jugement, il embarquera avec sa maîtresse la belle Catherine sur le navire le Pluvier Doré, afin de se rendre au Cap de Bonne Espérance pour surveiller les derniers bateaux négriers. Mais le bateau fait naufrage au large de l'Afrique.
"Par le Fond" nous embarque de la première à la dernière page en compagnie de Sir Richard Bolitho et sa charmante maîtresse. Avec eux, nous sillonnons l'Atlantique de l'Afrique aux Antilles. 440 pages d'action, d'amitié, d'amour, de déceptions. Il ne manquait que les images de ces bateaux pour situer toutes ces voiles aux noms magnifiques!
Merci à Babélio et aux Editions Libretto de m'avoir permis de faire ce voyage en mer en compagnie d'un couple peut-être un peu trop parfait!
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C'est un roman d'aventure sympa mais sans plus pour moi, trop de descriptions, trop de longueur. J'ai eu le mal de mer. le sujet de la traite des noirs est bien traité pourtant. Je pense que cela peut plaire aux fans de longues descriptions et de saga maritimes et fans de mer.
C'est le premier livre de cet auteur que je lis et je ne pense pas que je renouvellerai l'expérience de sitôt. Peut-être suis-je passé à coté.
VERDICT
A réserver aux fans de mer, de saga maritimes et descriptions à ne plus finir…
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Ce à quoi songe tout marin, qu'il soit amiral, commandant ou simple matelot, chaque fois que son bâtiment lève l'encre, c'est que c'est peut-être la dernière fois.
D'aucuns prétendaient que pendre un homme ne faisait pas diminuer le nombre de crimes. Mais cela empêcherait au moins celui-là de recommencer.
Une chirurgie réduite à sa plus simple expression, des médecins peu compétents – on disait que les hommes mourraient plus souvent des soins qu'on leur infligeait que des boulets ennemis.
Choisir est toujours difficile. Il n'y a que les gens malheureux pour ne pas regretter de s'en aller.
Jamais n'a commandé d'escadron sur le champ de bataille.
Rien ne sait de l'art de la bataille.
Bien moins qu'un damoiseau.