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Critique de Tancrede50



Dès les premières pages, on est frappé par le style des auteurs. Des phrases courtes sans poésie. Et une scène gore, qui n'était sans doute pas nécessaire pour l'intrigue, mais qui marque les esprits et signifie clairement: attention vous êtes dans du polar pur et dur pour lecteurs qui ont de l'estomac.


Pour commencer, on fait la connaissance d'une brochette de personnages singuliers. Celle que l'on surnomme Grand Mère est une détraquée sanguinaire qui séquestre des jeunes filles et les tue si elles veulent s'échapper. Une d'entre elles, Jenny, vient d'ailleurs d'être retrouvée pendue. Pamela, architecte à Stockholm, s'alcoolise à la vodka, et assez naïve, appelle la police pour l'aider, mais en fait lui livre son mari, Martin, comme suspect numéro un du meurtre de Jenny. L'inspecteur Beck est un prétentieux, pas très doué et incapable de réaliser que Martin qu'il vient d'arrêter pour ce meurtre, sort de l'hôpital psychiatrique et n'est pas en état de subir un interrogatoire. le dit Martin, victime de stress post traumatique, ne parle pratiquement pas, souffre de nombreux TOC et croit vivre avec des fantômes. Mais c'est lui le seul témoin du meurtre de Jenny. Quant à l'inspecteur Joona de la Criminelle, qui va reprendre l'enquête de Beck, après que l'innocence de Martin ait été reconnue, il se shoote à l'opium, ça l'aide dans ses enquêtes parait-il. Ah j'oubliais, il y a aussi Caesar, qui souffre d'un trouble dissociatif de l'identité et qui est impossible à localiser. On se dit qu'avec de tels protagonistes, tout peut arriver.


Joona se retrouve donc face à une enquête difficile, avec aucun indice et un témoin qui ne se souvient de rien. Il fait alors appel à « l'hypnotiseur ». Sous hypnose, Martin va pouvoir livrer quelques détails sur le meurtre de Jenny qui vont aider la police. La suite, c'est beaucoup d'action, du suspense et de folie. Des scènes inoubliables comme l'intervention de la police dans la maison d'Ulrike ou les combats de boxe dans un hangar du port ou la lutte à mort dans une remorque d'un camion fou transportant du mobilier. Sûr qu'on ne s'ennuie pas au fil des pages. Mais j'ai fait un blocage sur la violence, l'horreur et l'invraisemblance omniprésentes, ce qui m'a empêché de prendre réellement du plaisir à la lecture de ce roman. Dommage.
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