- Il faut qu’on parle.
J’ai cherché autre chose à contempler que son corps d’Apollon quasi nu. Mes pieds feraient l’affaire.
- Hmm, a-t-il dit d’un air songeur en passant une main dans ses boucles emmêlées. D’après mon père, c’est la phrase la plus menaçante qui puisse sortir de la bouche d’une femme. Parce que ça ne présage jamais rien de bon, selon lui. Tu m’inquiètes, Duffy.
- Je suis la DUFF.
- La quoi ?
- DUFF.
- C’est dans le dictionnaire, ton truc ?
« Où qu’on aille et quoi qu’on fasse pour s’occuper l’esprit, la réalité finit toujours par nous rattraper, avait dit Maman au sujet de sa relation avec Papa. »
Vikki... Je suis désolée. C'est pas cool, toutes ces rumeurs sur toi. Mais n'oublie pas qu'elles n'ont aucune importance.
[...]
Ceux qui te traitent de tous les noms font ça pour se sentir mieux. Ils ont merdé eux aussi, à un moment. Tu n'es pas la seule.
[p279]
Bianca, les gens se traitent de putes pour se rabaisser, a-t-il repris sur un ton plus doux. Ca leur donne bonne conscience par rapport à leurs propres erreurs. C’est plus facile d’employer le mot que d’examiner la situation.
I thought I could escape from my problems but I was so wrong Bianca. No matter where you go or what you do to distract yourself, reality catches up with you eventually.
Calling Vikki a slut or a whore was just like calling someone the Duff. It was insulting and hurtful and it was one of those titles that just fed off an inner fear every girl must have from time to time. Slut, bitch, prude, tese, ditz. They were all the same. Every girl felt like one of these sexist labels described her at some point. So, maybe, every girl felt like the Duff too?
Ce qu'elle n'avait pas du tout prévu, c'était d'embrasser un jour Wesley........