Abandonné à la page 66,je ne rentre absolument pas dans ces nouvelles,trop d'absurdite,trop loufoque je ne ressens pas l'angoisse existentielle évoquée dans la 4ème de couverture.donc je passe.Peut -être parmi vous ,Y en a t- il qui l''ont lu? Avez vous aimé ?je suis complétement imperméable à ce genre d'humour ou dérision?.
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Recueil de nouvelles assez éprouvant. Les nouvelles commencent de manière anodine, mais petit à petit, on se rend compte qu'il y a quelque chose qui cloche dans l'histoire, sans parvenir toujours à mettre exactement le doigt sur le problème. Cette gêne indéfinie installe cependant un réel sentiment de malaise.
Si on se fie à la puissance des sentiments que ses textes génèrent, on doit bien reconnaître à l'auteur un talent certain. Ceci dit, je n'en conseillerais la lecture qu'aux personnes qui aiment se faire du mal de temps en temps.
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Oh mes petits avis ne concernent que moi bien sûr, mais on est là pour partager nos expériences de lecture. Pas pour casser les oeuvres évidemment, même si celle-ci ... c'était bizarre. le ton et les histoires sont bizarres et pas dans le bon sens du terme. Dérangeant mais aussi déprimant, ça ne donne pas trop envie d'en lire un autre.
Mais ce n'est pas grave monsieur Keret, on ne peut pas plaire à tout le monde.
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C'est le mot absurdité qui résume le sens de la plupart des nouvelles. La seule que j'ai vraiment appréciée est "Pensée en forme d'histoire".
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LE GRASSOUILLET
Surpris? Bien sûr que j'étais surpris .Tu sors avec une fille .Premier rencard,deuxième rencard,un resto par-ci ,un cinoche par-là, uniquement en matinée. (Page 9).
Chriki est exactement – et c'est ce qui suscite la jalousie – comme vous et moi. On se demande même comment il a pu aller si loin. Et ceux qui émettent des hypothèses d'opportunité ou de probabilité nous bassinent. Le secret de Chriki est autrement plus simple : il a réussi parce qu'il est allé au bout de sa personnalité ordinaire. Au lieu de la nier ou d'en avoir honte, il a dit : C'est moi, et voilà. Il ne s'est ni sous-évalué, ni surévalué, il s'est simplement maintenu à la surface tel quel, nature. Il est l'auteur d'inventions ordinaires, j'insiste, ordinaires. Pas brillantes, ordinaires, et c'est exactement ce dont l'humanité a besoin. Les inventions géniales sont peut-être profitables aux génies, mais les génies ne courent pas les rues. Alors que les inventions ordinaires sont bonnes pour tout un chacun.
Je crois que je vais faire miaou, se dit le chat, je n'ai rien à perdre, ils vont peut-être faire attention à moi, me caresser un peu, mettre un peu de lait dans mon bol. Les filles aiment bien les chats, je le sais d'expérience.
La tranquillité ? La tranquillité c'est le calme, ce sont des bulles dans la baignoire, une pelouse qui pousse bien, c'est ce qui se passe dans votre réfrigérateur une fois la porte refermée et la petite loupiote éteinte. Bref, la tranquillité c'est le rien. Et de ce rien, après notre mort, nous en aurons pour sûr en quantité.
Gour prétend que l'ennui est le moteur de presque tous les événements dans le monde : amours, guerres, inventions, murs peints à l'éponge, quatre-vingt-quinze pour de tout cela est l'ennui pur.
Alors que la culture, l'art et la fiction relèvent notre quotidien monocorde, la matinale de France Culture reçoit lundi 16 novembre Etgar Keret, écrivain, scénariste et réalisateur. Il est notamment l'auteur du recueil de nouvelles "Incident au Fond de la Galaxie" et des chroniques intimes "7 années de bonheur", publiés aux éditions de l'Olivier.
Il est rejoint en deuxième partie d'émission par l'ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti, pour s'interroger sur la création sous contraintes.
L'invité des Matins de France Culture.
Comprendre le monde c'est déjà le transformer(07h40 - 08h00 - 16 Novembre 2020)
Retrouvez tous les invités de Guillaume Erner sur www.franceculture.fr
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