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3,29

sur 196 notes
Ce 03/12/1926, Agatha Christie a disparu ! Nulle trace nulle part de la reine du crime...
Alors, j'ai demandé à Hercule Poirot le détective, de mener l'enquête...

"Le devant de la voiture était enfoncé..." Une Agatha Christie aurait fait retourner la Morris, exploser son radiateur...

Un peu plus et la voiture aurait plongé dans l'étang.
Hercule Poirot découvrit un peu de sang, dans l'habitacle. Mais alors, cet accident?
"Une Austin s'était enfoncé dans ces eaux, jamais on ne l'avait retrouvée..."

Hercule Poirot avait interrogé les employés et les gens, tout autour de la gare de West Clandon.
" Ce lieu, on le disait maléfique, une sorcière y avait vécu au siècle dernier, elle se nourrissait des félins et avait fini transformée en matou géant..."

"On avait sondé l'étang de Silent Pool (ce lieu portait bien son nom) et organisé une battue"...
(15 000 bénévoles pour battre la campagne anglaise et les journaux avaient promis une récompense de 100 livres.) Où était le corps d'Agatha Christie?

Une piste enfin! L'inspecteur chef Kenward interrogea le colonel Archibald Christie, le mari de la romancière et:
- "Vous n'allez quand même pas imaginer...
-"Vous étiez à Goldaming, non loin de Silent Pool où on a retrouvé la voiture de Mrs Christie... A peine cinq miles..."

Hercule Poirot jubilait, en lisant la suite du livre: il tenait le coupable de la disparition d'Agatha Christie...

Cette fois ci, le coupable n'était pas le Colonel Moutarde, mais peut être le Colonel... Archibald Christie ?

"Les gens s'imaginent que le crime est un jeu, soupira Poirot. Mais, c'est tout le contraire d'un jeu!" La mort de Mrs Mac Ginty.
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Belle idée au départ que celle de romancer, à partir d'éléments factuels, la disparition de la célèbre auteure de romans policiers, disparition qui avait passionné plusieurs jours durant l'Angleterre toute entière : hélas l' intérêt s'en trouve limité , la faute à un style plat et homogène et une Agatha Christie superficielle, et dont la personnalité déçoit.... dommage !!
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Je suis tombée totalement par hasard sur ce roman en cherchant mon nouveau livre audio. J'étais attirée par ce titre surprenant et j'ai eu envie de savoir de quoi il en retournait ! Même si j'aime les textes d'Agatha Christie, je ne connais pas vraiment sa vie et je n'ai d'ailleurs pas lu son autobiographie.

Le chapitre disparu, c'est celui de l'hiver 1926 dans l'autobiographie de l'autrice. En effet, elle a disparu durant onze jours : on l'a crue kidnappée ou, pire, morte ! Mais que s'est-il passé durant ces quelques jours ? C'est la question à laquelle Brigitte Kernel répond dans ce livre. Elle se met dans la peau de la reine du crime pour raconter ses jours d'absence.

Cette histoire, c'est celle d'une femme trahie et blessée qui cherche à se venger de son mari en lui faisant vivre un enfer avec sa disparition... Difficile d'imaginer qu'Agatha Christie a pu faire cela mais, après tout, que sais-je de la vie de cette femme...?

Si l'idée est intéressante et l'histoire prenante, j'ai toutefois trouvé le style malheureusement un peu plat. Mais c'était chouette d'en apprendre plus sur l'autrice et j'ai bien aimé la façon dont l'enquête était menée !
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Dès que j'ai entendu parler de ce livre, je savais que je le lirais.

Dans Agatha Christie, le chapitre disparu, Brigitte Kernel met en fiction le célèbre épisode de la disparition de la reine du crime durant l'hiver 1926. Alors que sa mère vient de mourir, son époux Archibald lui annonce qu'il veut divorcer et vivre enfin avec sa secrétaire et maitresse, Nancy Neele. Sous le choc, l'épouse bafouée disparait. Assassinat ? Enlèvement ? La presse britannique ne tarde pas à s'emparer de l'affaire.

En 1979 déjà, le réalisateur Michael Apted en a fait un film, Agatha, avec Vanessa Redgrave, dans le rôle-titre. Je l'ai vu il y a longtemps mais n'en garde aucun souvenir donc n'ai fait aucune comparaison entre les deux.

Loin d'être spécialiste, j'ai cependant beaucoup lu Agatha Christie et aussi sur sa vie et son oeuvre. J'attendais donc sans doute beaucoup, voire trop de ce livre.

Las, si ça lecture n'est pas désagréable, à aucun moment je n'ai vraiment été convaincu par cette histoire.

Dès le début, je trouve qu'on sent les ficelles employées par l'auteure. Certains détails tombent comme un cheveu sur la soupe donnant parfois l'impression qu'elle veut nous convaincre qu'elle connait son sujet. Sauf que ça tombe un peu à plat.

Quant aux dialogues, je trouve qu'ils sonnent faux. J'ai bien souvent eu du mal à imaginer Agatha Christie s'exprimant de cette manière, trouvant même certaines formules vraiment maladroites. de plus, il ne suffit pas de parler scones et earl grey pour créer une ambiance british, bonjour les poncifs !

Une déception donc mais qui ne m'empêchera pas de découvrir d'autres livres de Brigitte Kernel dont j'écoutais les émissions nocturnes sur France Inter quand j'étais ado.

Agatha Christie, le chapitre disparu…et bancal !

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Avouons-le : quelle ne fut ma surprise quand le livre gagné lors de la masse critique est arrivé dans ma boîte : un livre audio ! Deux découvertes au lieu d'une !

D'abord, le format en lui-même. C'est l'auteure qui lit le texte. Vous êtes donc complétement dans son imaginaire : les mots, l'intonation, l'accent. Elle vous emmène là où elle souhaite vous emmener. C'est assez plaisant, on se laisse porter totalement. C'est également assez déroutant, car, selon moi, un lecteur se forge toujours sa propre atmosphère vis à vis du livre qu'il est en train de lire. le format est donc moins ouvert.

Ensuite, le livre. Brigitte Kernel imagine ce qui aurait pu se passer dans la vie d'Agatha Christie lors de sa fameuse disparition en 1926. Où est-elle allée ? Pourquoi ? Quel était son état d'esprit ?
L'auteur a réussi à créer une atmosphère cosy et crédible. On sent que c'est documenté et travaillé.
L'aventure de la fugueuse est entrecoupée par de courts chapitres relatant la vie de son mari pendant ces jours et les recherches de la police.

Certes, l'action n'est pas omni-présente, c'est davantage une introspection, une interrogation sur la vie de femme d'Agatha Christie, sur son état d'écrivain.
J'ai trouvé que ça fonctionnait plutôt bien, même si je reste intimement persuadée que sa disparition cache quelque chose de bien plus dramatique.
Merci aux éditions et à Babelio pour ces 2 découvertes.
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Mais où est Agatha CHRISTIE, le mystère reste entier et les hypothèses sont nombreuses. Brigitte Kernel endosse le rôle de la reine du crime, avec ses états d'âmes, ses espoirs, ses interrogations et surtout sa colère durant 10 jours et 262 pages qui glissent comme de délicieux chocolats.
L'auteure assume avec un certain panache et une vérité troublante, Agatha. Tout y est ou presque, nul mort, nul assassin, ces quelques dialogues aussi que la véritable Lady aurait pu écrire, mais l'humour, la jalousie, la vengeance, l'amitié également, et enfin le désespoir.
J'ai beaucoup aimé ce livre, je dois dire presque inconditionnellement.
Il existe aussi d'autres livres sur cette disparition, que je lirai également, mais jamais, selon mes souvenirs et connaissances, aucun auteur n'a déclenché un tel engouement sur un blanc de sa vie privée, malgré tout.
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Faire d'Agatha Christie une héroïne de roman sentimental ? Dès sa parution, le sujet du livre m'a intriguée. Agatha Christie, c'est un peu celle qui, une fois passée la période Bibliothèque rose (Comtesse de Ségur) et verte (Les enquêtes d'Alice...) a fini de m'enchaîner définitivement à mon fauteuil, un livre à la main, à la limite de l'asocialité. Mais j'avoue que, souvent captivée par ses romans policiers, je ne m'étais jamais vraiment intéressée à sa vie, je ne possédais que très peu d'éléments biographiques la concernant. J'avais l'image d'une femme assez austère, scotchée à son bureau, dans une pièce à la décoration délicieusement britannique. J'ignorais tout de ses problèmes sentimentaux, du nombre de ses mariages ou de ses enfants. Raison de plus pour me plonger dans ce roman qui démarre par cet avertissement de l'auteure : "Ceci est une histoire vraie. Mais ceci est un roman".

Le chapitre disparu dont il est question dans le titre fait référence à une zone d'ombre dans l'autobiographie écrite par Agatha Christie, dans laquelle elle ne cache rien de ses problèmes conjugaux mais où elle passe sous silence une période de plus d'une semaine pendant laquelle elle disparait. Il n'en fallait pas plus pour titiller l'imagination de Brigitte Kernel qui entreprend de remplir ce blanc. Voilà donc Agatha en plein marasme, trompée par son mari depuis un moment et sommée de lui accorder le divorce. Tentée par le suicide mais assez maladroite, elle finit par se réfugier chez sa meilleure amie où elles vont toutes les deux imaginer une stratégie visant à faire revenir Archibald Christie à la raison. Déguisée en homme puis en intellectuelle à lunettes, elle s'installe à Harrogate, une station thermale peu fréquentée pendant l'hiver pendant qu'au domicile conjugal, toutes les hypothèses - suicide, meurtre, fugue, opération de publicité - sont envisagées par les enquêteurs...

L'auteure nous brosse une Agatha Christie bien moins à l'aise à inventer sa propre vie qu'à brosser ses intrigues policières bien que cherchant à s'en inspirer pour se donner du courage. Avec elle, l'écrivain n'est jamais loin, profitant de la moindre péripétie ou de la moindre rencontre pour en faire des ingrédients potentiels d'un futur roman (notamment un roman sentimental écrit plus tard sous un autre nom). Mais autour de cette mystérieuse disparition c'est aussi l'occasion de pointer les affres de la célébrité dont la romancière découvre l'ampleur en suivant le déroulé de sa vie (imaginée) dans les journaux et via les rumeurs. Instructif et plutôt convaincant.

Nous sommes donc sur le ton de la comédie légère, avec tous les attributs de la comédie à l'anglaise (comme par exemple les dialogues très scéniques entre Archibald et l'inspecteur en charge de l'enquête qui ponctuent les différents chapitres), un exercice de style pas si évident à réaliser. A partir d'ingrédients tout à fait réels, l'auteure tricote une fantaisie plaisante, un brin désuète, de quoi se divertir agréablement en faisant un peu mieux connaissance avec celle qui a tellement marqué nos parcours littéraires.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Malgré une bonne idée de départ qui est de romancer une courte période de la vie d'Agatha Christie qui reste un mystère car elle n'a jamais voulu en parler, le roman de Brigitte Kernel "Agatha Christie, le chapitre disparu" ne m'a pas convaincue.
L'affaire est assez connue, elle fait partie de la biographie de la Reine du crime et on retrouve les détails sur Wikipédia.
Agatha Christie à 36 ans et vient de perdre sa mère. Elle aurait fait une dépression au moment où son mari lui annonce qu'il souhaite divorcer pour épouser Nancy Neele, secrétaire dans la compagnie d'assurance où il travaille. La romancière va disparaître durant quelques jours du mois de décembre 1926 et l'événement est vite médiatisé car la police retrouve sa voiture, une Morris Cowley, abandonnée près de l'étang de Silent Pool. Cela ressemble déjà à un polar... Pendant ce temps, Agatha est allée se cacher au Swan Hydropathic à Harrogate où elle fait une cure thermale sous le nom d'emprunt de Mrs Teresa Neele, comme par hasard ! C'est là que son mari Archibald Christie la retrouve.
Ça pourrait être drôle si elle ne se plaignait pas d'amnésie.
Alors Brigitte Kernel propose une interprétation, c'est une simulation pour se venger de son mari qui l'abandonne. Malheureusement on n'y croit pas: Agatha dit qu'elle veut se suicider alors qu'elle ne semble pas malheureuse mais uniquement en colère après son mari, vexée d'être trompée.
Elle va tenter de supprimer les traces de son passage et en même temps laisser une lettre pour indiquer son suicide. C'est contradictoire d'autant plus que le portrait de la romancière anglaise la rend terriblement antipathique. Pourquoi l'avoir l'avoir ridiculisée ainsi ?
Et puis la fin est affligeante. Celle qu'on imagine être une femme forte est prête à se soumettre, à faire n'importe quoi pour retrouver son mari, même à mettre des dessous en dentelle rouge. Ça ne passe pas bien d'autant plus qu'elle se fait rouler dans la farine par cet homme odieux.
Il faut ajouter que la version audio ne facilite pas la lecture de ce livre. C'est Brigitte Kernel qui lit son propre texte et elle a la fâcheuse manie de citer les personnes qui parlent lorsqu'il y a des dialogues. La qualité première d'une lectrice à voix haute est de savoir distinguer les différents personnages sans les citer, et ce n'est pas le cas ici. Dommage.

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De la disparition mystérieuse ,durant l'hiver 1926, d'Agatha Christie, véritable écrivain star, sans que ses proches et en particulier son mari de l'époque ne sachent où elle se trouvait et ce qui avait pu lui advenir, Brigitte Kernel a pris le parti romanesque d'en faire un roman un brin sentimental, en tout cas axé sur la vie amoureuse et la déprime d'une femme blessée. Malheureusement, les pages se suivent et se ressemblent. Agatha, en pleine déprime, est triste et mange des gâteaux avec sa copine, Agatha picole et s'endort, Agatha se pose beaucoup de questions et se lamente sur son sort, Agatha se cache et fait de nouvelles connaissances... Les seuls moments qui m'ont réveillée furent les intermèdes plutôt drôles (dialogues entre Archibald, le mari, avec l'inspecteur, la bonne, etc). Sans être absolument réfractaire å ce roman, je sais déjà que je vais l'oublier bientôt.
Je suis curieuse de lire ce que Frédérique Deghelt a écrit sur le même sujet.
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Dans la vie de la célèbre romancière, il manque un chapitre, celui de sa disparition, en 1926, entre le 3 et le 14 décembre, onze jours de mystère pour la reine du polar ! Dans « Agatha Christie, le chapitre disparu » Brigitte Kernel lève un voile sur cette intrigue.
Brigitte Kernel prend la plume en lieu et place d'Agatha, et nous raconte à la première personne ce chapitre de sa vie tel qu'elle l'imagine. Disparition inquiétante, enlèvement, suicide, meurtre, toutes les conjectures sont permises, l'enquête est en cours et le lecteur navigue dans la tête d'Agatha comme s'il y était.
Que s'est-il passé pour qu'elle disparaisse ainsi pendant onze jours ? Peu de personnes le savent. Agatha vient de perdre sa mère à laquelle elle était particulièrement attachée, elle s'occupe, peu et mal de sa petite fille, elle travaille beaucoup pour écrire et publier ses romans, le succès est là mais la condition des femmes n'est sans doute pas à la hauteur de ses aspirations de liberté. Enfin et surtout, sa relation conjugale n'est pas au beau fixe, son mari lui préfère une collègue, jeune femme plus mince, plus amoureuse peut être, plus « nouvelle » sans doute. Banal adultère subit par une héroïne peu banale. Agatha n'accepte pas cette condition sans imaginer quelque vengeance digne de des meilleurs enquêtes d'un Hercule Poirot fin limier, à défaut de pouvoir faire revenir vers elle ce mari volage.
Sous la plume de Brigitte Kernel, nous allons suivre au jour le jour son escapade, ses pensées les plus intimes, ses atermoiements. C'est le premier roman de cet auteur que je lis, et j'avoue je ne connaissais pas assez la vie d'Agatha Christie pour connaître cet épisode. Je me suis laissé porter par l'écriture d'un roman agréable qui nous apprend au détour de quelques phrases, en plus de cette disparition, de son origine et de ses conséquences, des évènements marquants de la vie de la reine du crime.
Lien : https://domiclire.wordpress...
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