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J'aime les secrets. J'aime le mot, j'aime l'idée.

J'aime les romans. J'aime les romans qui racontent une histoire vraie, mais qui restent bel et bien des romans.

Le héros ce livre s'appelle Hemingway. Mais le héros, ici, n'est pas celui que l'on croit puisqu'il s'agit de Grégory Hemingway. Un des fils de l'illustre Ernest Hemingway. Enfin, quand je dis héros, je devrais plutôt dire, héroïne.
Oui car Gregory est devenu Gloria. Et il est là le secret, honteux, inavouable. Elle est là la brebis galeuse de la famille Hemingway. Il est là le secret d'une vie.

Parfois, dans la vraie vie, il y a des êtres qui semblent nés pour être racontés dans un livre.

Gregory/Gloria a été marié à plusieurs reprises, a huit enfants.
Véritable personnage romanesque, il m'a énormément touché. Courage admirable d'un petit garçon différent, d'un homme à femmes qui en deviendra une, sans renoncer à les aimer.

Brigitte Kernel nous entraîne à sa découverte et vraiment, quelle belle idée ! Elle nous offre alors un roman captivant ou les petites histoires font une belle rivière.

Il y a beaucoup de choses dans ce livre. Comme dans nos vies. Il parle d'amour, il parle de différence, il évoque l'insoutenable aussi.

Je vous conseille vivement de partir à la rencontre de Gloria. Vous rencontrerez quelqu'un de courageux, de fort, de vivant. Et dans l'ombre, ce père immense comme un voilier. de nombreuses anecdotes émaillent le récit du fils. Pour mieux parler du père.

L'histoire de ce fils de, de cette fille à papa, me marquera. Je ne connaissais pas cette histoire, elle vient creuser dans ma mémoire de lecteur un bien joli sillon.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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J'avais dans l'idée d'une bio sérieuse sur Hemingway. Mais pas du tout. Ici, la bio du fils du prix Nobel de littérature qui semble presque irréelle tant sa vie est incroyable. J'ai relu quelques paragraphes deux fois lors des premières pages. En autre, parce que la narratrice doit téléphoner à sa femme et est père de huit enfants. Quoi ?! C'est du fond d'une cellule de prison, qu'il nous raconte son passé de médecin révoqué et de son moi profond. Un curieux roman léger en apparence et tragique à la fois avec en toile de fond l'immense écrivain. Quelle famille !
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Une lecture vers laquelle je n'aurais pas été de moi-même... Une camarade- libraire [ Librairie Caractères-Issy-les-Moulineaux ] m'a prêté cet ouvrage, avant parution le 8 janvier 2020 afin que je lui exprime ce que j'en pensais...

Il est toujours complexe, ardu d'être le Fils de... la Fille de ...mais le cas de la famille Hemingway dépasse tout, en tourments, épreuves, plus la fameuse "malédiction Hemingway" [7 suicides dans la même lignée familiale], et ce secret honteux d'un fils cadet brillant mais dans des frasques sans fin, dûes à une douleur d'identité sexuelle, Gregory-Gloria !....


J'avoue dans un premier temps avoir eu une sensation de malaise , me transformer en "voyeuse" ... Et mon ancien réflexe de libraire m'a fait m'interroger sur le(s) public(s) à qui j'aurais pu conseiller cet ouvrage ? !

Je n'ai pas de réponse vraiment satisfaisante :

1 ; Aux passionnés du Grand Hemingway, curieux d'une image plus personnelle, dans sa vie de famille

2. Aux personnes intéressés ou en questionnement sur les douleurs et mal-être, liés à l'identité sexuelle

le sujet du livre est le parcours du fils cadet d'Hemingway, brillant jeune homme, médecin, marié trois fois, 8 enfants... et la douleur, cependant, d'être dans la peau d'un homme, alors qu'il se sentait au fond de lui, "femme"...

Pour épargner ses enfants, il ne se décida à se faire opérer que fort tardivement....à plus de 60 ans...

J'oublie un temps mon malaise de "voyeuse" , car il y a au sein de cette histoire "sulfureuse", de très belles histoires incroyables d'amour et de tendresse.
D'Amour, quand on pense que sa dernière épouse a aimé à la folie Grégory-Gloria, l'ayant épousé une première fois, en tant qu'homme, avoir eu deux enfants avec lui, ayant divorcé, découragée, désespérée de ses frasques, de son mal-être, pour finalement l'épouser à nouveau, en temps que femme, après son opération....

Brigitte Kernel... [et je serai curieuse de connaître la démarche qui lui a fait choisir ce sujet...précisément... j'ai cherché sans trouver trop d'éléments sur la genèse de ce livre ] a eu l'idée de se pencher sur une destinée des plus douloureuses, ce fils cadet si brillant, et le canard boiteux absolu de cette prestigieuse famille Hemingway, caché, rejeté de ses parents, de la majorité de ses enfants...

"Ma mère ne m'a jamais aimée.
Papa, c'était autre chose, il m'adorait, mais c'était son secret. Un mâle
Hemingway ne pouvait pas, ne devait pas ressentir d'affection pour un
type "anormal " comme moi, un qualificatif dont beaucoup de mes connaissances et même de ma parentèle ont usé à mon sujet, mais que Ernie, je lui en sais gré, n'a jamais brandi à mon sujet.
Sous la carapace rugueuse de mon père, son caractère d'ours, une subtile délicatesse. (p. 127)

Se dégagent deux lignes de force dans ce récit : la douleur de ce fils cadet mal aimé par une mère qui ne rêvait que d'une fille, douleur démultipliée de ce Fils de... souvent abordé par intérêt pour son "monumentalement célèbre" père :

"- Tous les littéraires ne sont pas des gentils...
-On est d'accord, Gloria
- Je le voyais venir. Il allait me parler du grand Ernest. Je ne l'intéressais qu'à ce seul titre, c'était une évidence. Pas facile de descendre d'un homme connu , respecté, admiré au-delà des frontières. (p. 186)

Ce texte m'aura donné, de plus, envie de découvrir et lire un des textes d'Hemingway m'étant inconnu, " Iles à la dérive"....

Par rapport au début de ma chronique je module mes réserves et blocages pour reconnaître des qualités indéniables à ce texte, le style très fluide de Brigitte Kernel qui choisit comme stratagème narratif de donner la parole directement au fils cadet d'Ernest, Gregory-Gloria, qui raconte à la fois son parcours intime complexe de trans, sa place délicate dans le clan familial, tout en proposant un portrait d'Hemingway, tout en nuances....

Je remercie une nouvelle fois la camarade-libraire, qui m'a permise par son prêt cette lecture que je n'aurais pas faite spontanément

@Françoise Boucard - 17 janvier 2020
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Pauline et Ernest Hemingway - le célèbre écrivain – espéraient intensément la naissance d'une fille et c'est un garçon qui s'est présenté. Ils l'ont appelé Grégory et l'ont habillé en fille. En grandissant, Grégory a senti qu'il était né dans le mauvais sexe. Il sera persécuté toute sa vie par ce sentiment au point de se faire opérer en 1995, à l'âge de 64 ans pour devenir une femme s'appelant désormais Gloria. Il s'est marié quatre fois et a eu huit enfants et est devenu médecin. La transsexualité était très mal perçue aux USA. Je ne m'attarderai pas sur l'ensemble de sa biographie, question de découverte du livre. L'auteur prend le point de vue de Grégory/Gloria Hemingway pour écrire cette biographie raison pour laquelle le personnage est attachant malgré ses excès. J'ai eu beaucoup d'empathie pour Grégory/ Gloria comprenant son extrême souffrance. le texte est parfois cru voire trivial mais reflète sans doute l'enfer des personnes nées du mauvais sexe. Ce livre est d'une grande actualité.
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« Pour lui, longtemps, j'ai forcé l'homme en moi à sacrifier la femme. »
Gregory Hemingway (1931-2001), médecin, parle de son illustre père, Ernest. Fils cadet du grand écrivain, Gregory s'est décidé sur le tard (en 1995) à subir l'opération ultime afin de devenir femme; c'est la crainte de déplaire à ses huit enfants et à son épouse du moment qui lui a fait retarder ce qui, pour lui, représentait la consécration. Une enfance perturbée par la sensation d'habiter le mauvais corps, le sentiment de ne pas avoir été aimé pour ce qu'il est véritablement, le refoulement de sa nature profonde en ont fait un être blessé que l'alcoolisme porte aux frasques exhibitionnistes. Rejeté par ses parents, il n'a cessé sa vie durant de quêter leur amour, même après leur mort.
Brigitte Kernel raconte cette existence chaotique dans un ouvrage à mi-chemin entre biographie et roman. Narré par Gloria (Gregory), le récit débute et se termine en prison, alternant entre souvenirs d'enfance et sorties de bar à Miami.
Les malaises sont nombreux à la lecture. Il me semble qu'un sujet aussi délicat aurait dû être abordé de manière moins abrupte. Ensuite, cette série de dialogues plats intervenant entre les personnages alourdissent inutilement la narration. Et comme la majeure partie de ce qui se retrouve dans le roman a été puisé à même le récit autobiographique de Gregory Hemingway, j'aurais été mieux avisée de lire ce dernier titre judicieusement intitulé Papa. Bref, décevant sur toute la ligne…
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Etre le fils du grand Ernest Hemingway ne devait pas être chose facile.
Comment trouver sa place face à Ernest le boxeur, le chasseur de fauves, le pêcheur de thon, le soldat , l'homme de six pieds de haut qui pesait cent kilos ?
Si en plus tu t'appelles Grégory et qu'au plus profond de toi tu te sens femme, la route risque d'être longue et tourmentée avant que tu t'émancipes de la figure paternelle et de la société.
Médecin, écrivain, marié quatre fois, père de huit enfants avec trois de ses épouses, Gregory attendra 64 ans pour devenir officiellement Gloria.

C'est son histoire que Brigitte Kernel nous raconte avec beaucoup de délicatesse et d'empathie.
Une histoire douloureuse, une histoire d'identité qui prend sans doute racine dans l'enfance passé au côté d'un stéréotype de virilité qui rêvait de pouponner une jolie petite fille rieuse et vêtue de rose.
Du fond de la prison pour femmes où elle est incarcérée pour exhibition sur la voie publique, Grégory-Gloria se livre.
Elle nous raconte son parcours, fuyant son malaise dans les drogues et l'alcool, écumant les bars homos et trans, flirtant avec toutes les limites, tous les excès.
Elle nous raconte aussi sa belle et grande histoire d'amour avec Ida son épouse.
Ida…..celle qui s'était mariée une première fois avec Grégory et qui s'unira une seconde fois avec Gloria.

La destinée de Gloria mise en histoire par Brigitte Kermel m'a vraiment bouleversée.
Avec bienveillance, retenue et sensibilité, l'auteure signe un beau roman sur la différence, sur la difficulté de naître dans un corps qui n'est pas le sien.
Autant elle m'avait envoutée avec l'ambiance chaude de « Jours brûlants à Key West », autant elle a su me remuer profondément avec ce récit de vie hors des normes.
Merci infiniment Madame de m'avoir fait rencontrer Grégory et Gloria.
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Excellent true story. Biographie de Grégory Hemingway fils de l'écrivain qui devint gloria. le thème de la transexualite très bien décroît sur le plan du parcours du pourquoi et ceci avec beaucoup de délicatesse. La psychologie et l'humanité est délicieusement bien décrite. Un petit livre d'une grande puissance émotionnelle. Une lecture indispensable. Bravo
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Ce roman est inspiré d'une histoire vraie, celle du fils cadet d'Ernest Hemingway et Pauline Pfeiffer. Né en novembre 1931 dans un corps masculin, Gregory , emprisonné dans ce physique qui n'est pas le sien, deviendra femme en 1995 à l'âge de 64 ans et s'éteindra en Gloria en 2001.

C'est l'histoire d'une vie difficile. Pauline et Ernest Heminguay espéraient une fille, c'est Grégory qui est né, ils l'appelaient Gigi et jusque l'âge de sept ans l'ont habillé en fille. Cela a-t-il changé le cours des choses?

A l'âge de dix ans et demi, Grégory surprend son père avec l'une de ses maîtresses, il subtilise ses dessous et les essaie, c'est là que naît Gloria. Son père, le célèbre "prodige de la littérature américaine" est choqué et lui dit "Tu ne seras jamais ça", c'est le rejet et à partir de ce moment Gigi devient Gig, Gloria nous raconte que "Ainsi devins-je sa honte, son secret bien gardé".

C'est en effet une autre facette du génie de la littérature américaine que nous présente avec beaucoup de tendresse et avec brio, Brigitte Kernel.

Grégory, Gloria deviendra avant sa déchéance un médecin, père de huit enfants, marié quatre fois avec trois femmes.

On retrouve Gloria en prison à Miami, arrêtée pour attentat à la pudeur dans un bar suite à la consommation de drogues et d'abus d'alcool. C'est en prison qu'elle va nous raconter sa vie, son parcours, ses amours, ses zones d'ombres, son mal être, sa vie durant dans un corps qui n'était pas le sien.

Elle nous raconte son enfance, une mère morte jeune qui voulait une fille et qui ne l'a jamais vraiment aimée, sa mère dont on l'accuse de l'avoir tuée. Gloria ne supportant pas l'injustice, se battra pour rétablir la vérité et prouver le contraire.

Un père célèbre, pour qui elle est la honte, un père qui l'adore pourtant mais en secret car il ne peut accepter l'état transgenre de Grégory, et plus tard sa honte encore plus grande lorsqu'il sera radié de l'ordre des médecins.

Ce roman, c'est aussi des histoires d'amour, la plus belle avec Ida qu'il épousa deux fois, l'amour pour ses enfants qui le poussa à attendre d'avoir 64 ans avant de prendre vraiment son corps de femme.

Et puis, il y a aussi la peur, l'insulte difficile à vivre pour Gloria suite surtout aux violences dont elle fut l'objet avec Douglas Robinson.

Un autre aspect traité avec délicatesse par l'auteur est la malédiction des Hemingway et les idées suicidaires de nombreux membres de la famille.

Il y a beaucoup d'autres choses magnifiques dans ce roman. L'écriture est fluide, les mots doux, bien choisis. Ce récit m'a emporté, j'ai appris beaucoup de choses. Un petit bijou à lire sans modération.

C'est un coup de coeur pour moi. ♥♥♥
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« Ils ont dit que j'avais tué ma mère. Puis ils ont dit que j'avais tué mon père. Enfin, ils ont dit que chez nous, les Hemingway, de génération en génération, tout le monde se tuait. »
Cette phrase symbolise à elle seule la tonalité générale du livre.

Je pense l'avoir déjà écrit çà ou là à l'occasion d'une ou deux critiques, mais Ernest Hemingway exerce une sorte de fascination sur moi. Pas l'écrivain, dont je n'ai lu finalement qu'un seul opus, Paris est une fête, que j'ai globalement d'ailleurs beaucoup aimé, mais l'homme derrière l'écrivain.

Hemingway a eu quatre femmes, chacune ayant été sa maîtresse lorsqu'il était encore avec la précédente. Hemingway ne pouvait pas rompre s'il n'était pas certain qu'une autre femme l'attendait. La dernière doit peut-être son salut d'épouse au fait que le bonhomme, dépressif et malade, a préféré se faire sauter le caisson plutôt que se chercher une nouvelle femme à séduire.

Ce roman parle de Gloria, née Grégory Hemingway, enfant qu'Ernest a eu avec sa deuxième épouse, Pauline. Ce roman nous relate les derniers instants de la vie de ce « fils de », médecin, époux et père aimant, puis « fille de » pour devenir celle que la nature lui avait refusé d'être. Ernest disait d'ailleurs que son plus jeune enfant avait « la plus grande part d'ombre de la famille, excepté moi ». Grégory-Gloria aura d'ailleurs une fin presque aussi tragique que son père puisqu'elle mourra dans une prison pour femmes en attente de son procès pour attentat à la pudeur et résistance non-violente lors d'une arrestation policière.

J'ai pris ce livre un peu par hasard, dans un rayon de ma médiathèque, attirée par le titre. J'étais quelque peu sceptique, au départ, ne sachant pas trop quel ton serait donné à ce livre. Roman ? Biographie romancée ? Ecrit journalistique ? En effet, j'ai toujours beaucoup de mal à distinguer ce qui relève de la réalité ou de la pure fiction dans ce genre d'oeuvre, craignant aussi, je l'avoue, du voyeurisme de bas étage. Je me demandais comment l'autrice avait décidé de traiter son sujet, à l'aune du grand écrivain nobelisé ou au contraire en en faisant totalement abstraction?
Et finalement, j'ai trouvé que le tout était très bien raconté, très bien amené, la plume délicate et tout en pudeur m'a permis d'apprécier ce livre à sa juste valeur. Il m'a même donné envie d'en découvrir plus sur Gloria – je décide de la nommer ainsi, c'était son choix.

Un roman-biographie donc, mêlant à la fois la réalité et l'invention, mais conservant une belle part de vérité. Un roman sur le rapport aux autres, à soi, à la société, sur la transmission, et la famille également. Une jolie découverte


Lu en mars 2021
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À la source de ce livre, il y a ce qui existe, bien souvent, et dont nos vies sont saturées, les secrets de famille dont les lecteurs (dont je fais partie) sont friands.
En librairie, le mot secret est vendeur. En Médiathèque, il invite à la lecture, d'autant plus quand le secret concerne le fils d'un auteur célèbre comme Ernest Hemingway.
Brigitte kernel nous présente Grégory Hemngway son fils cadet, devenu Gloria et nous montre combien il a été difficile, pour lui / elle, de vivre dans l'ombre de son célèbre père.
Gregory est père de famille. Huit enfants à son actif. C'est un médecin reconnu. Mais, face à son désir devenir femme, il ne peut plus exercer la médecine. Il est radié. Il devient la honte de toute la famille. Son père préfère garder le secret.Ses enfants se révoltent, se taisent, ne veulent plus le voir, l'insultent même. Ces attitudes le blessent considérablement.Il en souffre terriblement. Ce qui le rend touchant, bouleversant auprès du lecteur. Il est complètement rejeté. On ressent toute sa culpabilité. Fallait t'il qu'il se fasse opérer ou que ses enfants deviennent orphelins?. Voici un choix difficile qui ne trouvera sa réponse, lorsque Gregory deviendra Gloria, à l'âge de 64 ans.
J'achète : sans hésiter. C'est un roman étonnant, émouvant. C'est une histoire que les aficionados d'Ernest Hemingway, Prix Nobel de littérature préfèrent garder secret.
de Plus, on y rencontre Ava Gardner (la créature idéale,) et Marlene Dietrich. A découvrir !!!!!
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