L’homme sage ne se réjouit pas à l’idée d’accumuler une fortune, de laisser l’appréhension lui ronger l’esprit, car il lui faudrait alors se protéger de jour comme de nuit, à l’instar d’un homme qui redoute un puissant ennemi.
Ce que le monde appelle vertu n’est qu’une autre forme de la loi douloureuse.
Je crains la naissance, la vieillesse, la maladie et la mort, et cherche en conséquence un moyen sûr de m’en délivrer. C’est pourquoi je crains les cinq désirs — ceux qui s’attachent à la vue, à l’ouïe, au goût, à l’odorat et au toucher —, ces voleurs inconstants qui dérobent aux hommes leurs trésors les plus précieux, les rendant irréels, faux et changeants, et constituent les grands obstacles dont le chemin de la paix est sans cesse hérissé.
Le péché est la cause de la douleur.
La libération est fruit du calme et du repos.
Tout ce qui existe dans le temps doit périr... Parce que la mort est présente dans toute durée, il faut s’en affranchir, et alors le temps lui-même disparaîtra...
...les souffrances de la naissance, de la vieillesse, de la maladie et de la mort ; ce sont elles que nous avons le plus à craindre. L’œil voit que toutes les choses sont condamnées à la déchéance, mais le cœur, lui, trouve plaisir à les obtenir. Hélas ! Quel malheur pour le monde ! pour cette humanité perdue dans les ténèbres de l’ignorance, et privée de toute compréhension
Chanter les louanges du moine divin et faire connaître ses actes du premier au dernier, sans chercher honneurs ni reconnaissance, sans désir de gloire personnelle, mais, en suivant simplement ce que disent les écritures, œuvrer pour le bien des hommes, a été mon seul but.