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Critique de umezzu


Philip Kerr est mort à soixante deux ans le 23/03/2018 et c'était un de mes romanciers préférés... Un romancier connu il y a des années avec la trilogie berlinoise et son personnage marquant, Bernie Gunther.
D'accord, j'ai lu et aimé des livres de Kerr sortant de la série de Gunther : les Scott Mason, sur le milieu du foot, ou des romans comme Chambres froides ou le chiffre de l'alchimiste. Autant d'excellents moments de lecture. Mais Kerr, c'est d'abord et avant tout Bernie.
Un bon gars confronté à la montée du nazisme, naviguant malgré lui entre les dirigeants de l'époque, n'évitant que de peu avec son insolence de partir en camps, mais réussissant malgré tout à continuer son parcours : officier de police, détective privé, soldat dans la SS en tant qu'ancien de la Kripo, et sauvant qui il pouvait sauver... Bernie a tout vu de la guerre et du régime fasciste.
Il va aussi survivre à l'après guerre, comme ici à Vienne en 1949. Toujours fleur bleue, toujours prêt à aider une femme, toujours naïf... Toujours à naviguer entre les occupants, poursuivi par son passé, et se débrouillant comme il peut pour mener sa mission.
Kerr connaissait le Troisième Reich comme un historien, et savait en rendre vivant l'absurdité de pensée et d'organisation comme seul un romancier doué sait le faire.
Merci M. Kerr, grâce à vous j'ai passé des heures à vivre des pans du vingtième siècle guidé par un personnage superbe. Ce roman La mort entre autres en est un exemple.




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