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Sixième opus des pérégrinations du célèbre détective Bernie Gunther, dans les méandres de l'Allemagne des années 30. Bernie Gunther est fidèle à lui-même, obéissant à sa propre morale.

L'auteur nous plonge dans la société de l'avant-guerre gangrenée par l'idéologie nazie, il nous met sous les yeux les absurdités du nazisme naissant, les inepties, la barbarie et la connerie d'un futur régime totalitaire.

Philip Kerr parseme toujours son propos d'humour, de brillantes métaphores ce qui rend le livre attrayant malgré le contexte dramatique.

Un superbe livre noir, cet Hôtel Adlon est une nouvelle réussite.
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Quatrième rencontre avec P. Kerr et son hypnotisant détective Bernie Gunther aux mille facettes. Je suis totalement fascinée. Comment ne pas l'être lorsqu'on a son double - un homme, tellement pétri de contractions, d'amour, de haine, de dualités sous les yeux - qui se débat dans une société en pleine effervescence, dans une capitale, dans un pays qui a connu ce qui se faisait de mieux et qui existait en matière de culture et d'ouverture d'esprit et qui va joyeusement vers le chaos.
S'ajoutent à cela des échanges vifs, pleins d'esprit, jamais vulgaires et pourtant sensuels, rappelant les dialogues à la Audiard tant aimés.
Une écriture intelligente, instructive, des intrigues pleines de rebondissements : un des auteurs que je préfère ...définitivement.
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Berlin, 1934. Attaché à la République de Weimar et résolument anti-nazi, Bernie Gunther a quitté la police berlinoise avant d'en être chassé. Désormais, il est le détective attitré du prestigieux Hôtel Adlon, traquant le client indélicat, évitant les bagarres au bar. L'ambiance en ville est délétère, entre peur des SS et euphorie olympique. Car Berlin construit son stade en toute hâte et l'Allemagne d'Hitler pourra compter sur la présence des Etats-Unis aux Jeux maintenant qu'un comité d'experts américains a certifié que le pays n'appliquait aucunement une politique discriminatoire envers les juifs. Partisane du boycott et persuadée qu'un article bien documenté pourrait changer la donne, la journaliste, juive et communiste, Noreen Charalambides, cliente de l'Adlon et amie personnelle de la propriétaire, entraîne Bernie dans une dangereuse enquête où le cadavre d'un boxeur juif repêché dans un canal et le meurtre d'un entrepreneur allemand dans une chambre de l'hôtel pourraient être plus liés qu'on ne le pense. Conscient qu'il risque sa peau mais incapable de résister aux beaux yeux de Noreen, Bernie affronte Max Reles, un homme d'affaires américain, proche des nazis et plutôt belliqueux. Mais son histoire d'amour tourne court et Noreen repart, contrainte, aux Etats-Unis.
Quand il la revoit, vingt ans ont passé, de l'eau a coulé sous les ponts. Elle est une auteure reconnue, en villégiature dans la villa d'Hemingway pour fuir le maccarthysme et lui un nazi installé à La Havane. Encore une fois, elle sollicite son aide. Il s'agit de surveiller et de protéger sa fille Dinah, fiancée à un homme dangereux, à la tête d'un empire hôtelier et propriétaire d'un casino havanais. Et cet homme n'est autre que Max Reles.

En Allemagne ou à Cuba, Bernie Gunther trimballe son humour corrosif, son flegme et son incroyable chance qui lui permet de survivre à tout, au nazisme comme à la dictature de Batista, à l'animosité d'un mafieux de Chicago comme aux interrogatoires de la police politique. Tête brûlée mais l'instinct de survie chevillée au corps, cet homme aux mille vies nargue les puissants mais fond devant le regard de biche d'une femme fatale. Doté de l'art consommé de se fourrer dans les pires embrouilles, il a aussi la faculté de s'en dépêtrer, car il se moque des lois aléatoires et des régimes politiques, sa seule idéologie, c'est de sauver sa peau, et au passage celle de ceux qu'il estime le mériter.
Aussi à l'aise pour dépeindre Berlin sous le nazisme que La Havane des gangsters américains, Philip Kerr réussit encore une fois à mêler fiction et triste réalité dans un polar passionnant, instructif et divertissant. On ne peut résister à Bernie Gunther, son humour, son courage, et son ambiguité. Un sacré personnage !
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Depuis que j'ai lu « Metropolis », qui est certes la dernière aventure de Bernie Gunther écrite par le regretté Philipp Kerr, mais la 1ere du point de vue chronologique, je m'étais juré de continuer à lire cette série. Evidemment, mon côté de lectrice super dispersé a une fois de plus pris le dessus…
Bon, finalement, je viens de terminer la lecture de « Hotel Adlon » qu'il y a quelques jours.
En le prenant entre mes petites mains pour débuter ma lecture, j'avoue que j'étais certes ravie de me replonger dans l'univers de Bernie, mais de plus, pour avoir admiré la façade de l'actuel Hotel Adlon à Berlin, tout prêt de la porte de Banderbourg, j'étais assez curieuse de rentrer par le biais de l'auteur dans cet établissement mythique. Certes, les puristes et passionnés d'histoire me rappelleront que l'hôtel d'origine – et qui sert en partie de décor à ce livre- a été incendié en 1945 par des soldats russes, mais bon, je l'avais quand même bien scruté lors de mon périple berlinois. Pour les fans d'actualités people, même si cette info date un peu, j'ai découvert il y a quelques minutes sur le net que c'est d'un balcon de cet Hotel Adlon que Mickael Jackson avait failli faire tomber son bébé…
Bon, revenons dans le Berlin de 1934. Bernie n'est plus policier et pas encore détective privé. Il travaille, comme vous vous en doutez à l'Hotel Adlon et y officie en tant que responsable de la sécurité. Ses antécédents professionnels vont amener les responsables de l'hôtel à lui confier certaines responsabilités. Entre la mort inexpliquée d'un client, le vol d'un coffret d'un homme d'affaires américain qui semble trop poli pour être honnête et une journaliste, américaine elle aussi, qui le sollicite pour l'aider à enquêter sur la mort d'un boxeur, Bernie va avoir fort à faire…
Il faudra vingt années pour que cette histoire se conclue, à La Havane, o% se déroulera le dernier tiers de cette histoire.
J'ai beaucoup aimé l'humour de Bernie, qui est le narrateur pas encore trop aigri et désabusé de cet « Hotel Adlon »

Challenge Pavés 2022
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Challenge A travers l'histoire 2022
Challenge ABC 2022/2023

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Démis de ses fonctions à la Kripo - la police criminelle -, pour cause de désaccord avec le nouveau régime, Bernier Gunther est désormais responsable de la sécurité de l'hôtel de plus luxueux de Berlin, l'hôtel Adlon. En cette année 1934, à deux ans des jeux olympiques de Berlin, l'enjeu politique est de taille pour le régime Nazi qui compte bien se servir de l'événement pour redorer son blason au niveau international. Bernie est bientôt sollicité suite au vol dans la chambre de Max Reles, d'un coffret chinois...l'homme, un américain arrogant, semble avoir le bras long et des connexions avec les dirigeants Allemands et met sous pression le chef de la sécurité. Bernie doit également répondre à une demande d'Hedda Adlon la propriétaire, d'aider une journaliste amercaine Noreen Charalambides qui souhaite rediger des articles dénonçant l'antisémitisme et déclencher un boycott des jeux. A cette mission s'ajoute celle de l'enquête sur la mort d'un entrepreneur, retrouvé dans sa chambre, suite à ce qui s'apparente à une rupture d'anévrisme, et la découverte du corps d'un boxeur, mort par noyade dans les canaux de Berlin, les poumons remplis d'eau de mer...
Vingt ans ont passé et l'on retrouve Bernie qui, sous l'identité de Carlos Hausmer, s'est recyclé en homme d'affaires à Cuba et qui va revoir Noreen par hasard, qui désormais à une fille qui lui donne du fil à retordre, fréquentant un homme qui serait lié à la mafia américaine et italienne.

Une enquête en deux temps pour l'ex-policier de la Kripo, qui a dû s'adapter au climat politique nauséabond de l'Allemagne en cette année 1934. Il doit mener de front plusieurs affaires, pour lesquelles il doit protéger ses arrières, mais affiche toujours un humour cynique et salvateur. Les intrigues sont assez complexes et ce sont les personnages qui donnent l'épaisseur au roman entre un entrepreneur américain véreux, une femme fatale, les collègues de l'hôtel, les anciens flics avec lesquels Bernie a toujours garder des liens, une enquête dans le milieu de la boxe qui a des répercussions sur le chantier de construction du stade olympique de Berlin.
Une immersion dans une période sombre de l'Allemagne, entre humour et drame.

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La trilogie berlinoise continue… voici le sixième volet de la série Bernie Gunther. Que les néophytes se rassurent, on peut prendre le train en marche... Philip Kerr aime à balader son détective. Dans Hôtel Adlon, on retrouve Bernie à Berlin en 1934, puis à La Havane en 1954. C'est du très bon Kerr. Ce pavé de 500 pages se lit pratiquement d'une traite.

Bernie Gunther, ex-inspecteur de la Kripo (Kriminalpolizei) poussé à la démission pour fidélité à la République de Weimar, s'est recyclé détective privé - à la Marlowe, solitaire, cynique, désabusé. Chargé d'assurer la sécurité d'un des plus luxueux hôtel berlinois, l' Hôtel Adlon, il voit son job se corser lorsque les morts commencent à s'accumuler. le dirigeant d'une entreprise de construction est retrouvé mort dans sa chambre. Comme si cela ne suffisait pas, le cadavre d'un jeune boxeur juif est repêché dans un canal de la ville, les poumons remplis d'eau de mer. En parallèle, Gunther fait la connaissance - et un peu plus - avec la délicieuse et magnifique Noreen Charalambides, journaliste juive américaine venue enquêter sur la politique raciale de l'Allemagne à l'heure des prochains JO de Berlin : elle entend prouver une discrimination envers les Juifs en vue d'un boycott américain et il va l'y aider. Vingt ans plus tard, il recroise Noreen à La Havane. La Havane où les mafieux américains font pratiquement la loi et où lui-même tente une réorientation professionnelle dans le cigare. Jusqu'à l'assassinat d'un businessman germano-américain véreux, tandis que gronde la rébellion anti-Batista.

Comme toujours, l'intrigue est travaillée, sculptée. Les rebondissements sont brillants et innovants, l'auteur sait maintenir un suspense permanent. Il y a une galerie de personnages complexes et attachants . La réussite avec laquelle est évoqué le décalage entre le luxe et l'atmosphère faussement tranquille de l'hôtel, et la vie des Allemands ordinaires rendue oppressante par l'ordre nouveau, les premières discriminations contre les juifs, la montée progressive de la tyrannie, révèle le talent de l'écrivain. Et puis il y a l'humour et l'air débonnaire du héros. Mais sous ses dehors de privé fripé et un brin contemplatif, se cache la complexité d'un homme contraint, parfois malgré lui, de participer au mouvement de l'Histoire. le tout est de savoir comment il y participe? Un polar historique passionnant et captivant, jusqu'au dernier rebondissement !
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Je renoue avec Bernhard Gunther après la trilogie berlinoise. Ce n'est pas le titre suivant mais avec une longue première partie (⅔) qui se passe en 1934, il prend place avant les évènements de la trilogie, à savoir en 1936, 1938 et 1947.
Bernie est devenu détective à l'Hôtel Adlon après avoir quitté la Kripo (kriminalpolizei) à cause de sa sympathie envers la République de Weimar. Il espère créer sa propre agence.

Tout tourne autour de la préparation des JO de 1936 dont l'organisation a été attribuée à l'Allemagne de la République de Weimar en 1931. Il y a d'une part un éventuel boycott des jeux par les États Unis à la suite de l'arrivée des nazis au pouvoir en 1933. Un émissaire, Avery Brundage, est effectivement venu enquêter sur le sort qui sera réservé aux juifs lors des jeux et s'est contenté de l'assurance qu'il n'y aurait pas de problème. Une journaliste américaine juive vient se rendre compte par elle-même du climat politique et particulièrement de la place des juifs dans la société afin d'écrire si nécessaire un article pour gagner l'opinion américaine au boycott des jeux.
D'autre part, pose aussi question l'attribution des marchés avec la mort d'un entrepreneur à l'hôtel Adlon et enfin les conditions de travail sur les chantiers de construction des équipements dont les juifs sont normalement exclus mais en réalité embauchés à la journée clandestinement. Bernie s'interroge aussi sur un client de l'hôtel Max Reles.

L'histoire trouve son épilogue en 1954 à La Havane.

Comme d'habitude le plus grand intérêt de ce livre, en tout cas pour moi, est l'aspect réel des événements tant en Allemagne qu'à Cuba. de nombreux personnages sont historiques. Sans cela bien que ces polars ne soient pas déplaisants, il n'est pas certain que je lirais toute la série. le cynisme de Gunther et surtout ses comparaisons m'agacent parfois.


Challenge ABC
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Roman qui fait suite à la Trilogie berlinoise .
Berlin 1934 , à la veille des jeux olympiques , Bernie Gunther enquête sur la mort suspecte d'un ouvrier qui travaille sur un chantier , puis sur la mort d'un client de l'hotel Adlon .
Il fait la connaissance d'une jeune et jolie journaliste américaine d'origine juive qui vient enquêter sue le contexte politique de Berlin , en effet , des rumeurs sur les persécutions des juifs parviennent jusqu'au Etats -Unis et ceux -ci veulent savoir si ces rumeurs sont fondées afin d'envisager un boycott des jeux .
Evidemment les Allemands enlèvent toutes les affiches de propagande anti-juifs et notre journaliste ne pourra pas apporter de preuves suffisantes pour empêcher les jeux olympiques .
La deuxième partie du livre se déroule vingt ans plus tard à la Havane où de nombreux ex-nazis ont trouvé refuge et ont refait complétement leur vie , cette partie est beaucoup moins passionnante que la première .
Mon avis , le contexte historique est minutieusement retranscrit mais l'intrigue m'a pesé pour les défauts déjà présents dans la Trilogie , Bernie Gunther est décidemment trop sarcastique à mes yeux .
L'hotel Adlon est un hotel mythique de Berlin , avant la guerre , il était le plus célèbre hotel d' Europe , il a résisté aux bombardements alliés , puis a été presque entièrement incendié sans doute accidentellement par des soldats russes ivres quelques jours après la fin de la guerre , cela n'a jamais été élucidé .
Il a été reconstruit il y a quelques années et a réouvert en 1997 au grand bonheur des nostalgiques .
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Une trilogie en 6 volumes : la berlinoise suivie de la mort, entre autres, Une douce flamme et finalement Hotel Adlon. En a -t- on réellement fini avec Bernie Gunther ? Quoi qu'il en soit, le talent de conteur de Philip Kerr n'est plus à prouver. Ici, Bernie a quitté la police criminelle de Berlin car en 1934, il est difficile pour un gars comme lui d'adhérer, d'accepter la montée du nazisme et de la main mise de la police d'état dans la police. Il se tourne donc vers un travail de détective d'hôtel et celui-ci se trouve être dans le chic Hôtel Adlon. le plus chic , le plus célèbre hôtel européen d'entre deux guerres, l'Hôtel Adlon était situé en plein coeur de Berlin et recevait tout ce qu'il y avait de plus brillant comme célébrités. C'est là que notre Bernie rencontrera l'amour. Celui d'une riche journaliste américaine venue enquêter sur la candidature de Berlin en tant que ville hôte des JO. Il y rencontera aussi un truand qui n'hésite pas à faire ce qu'il faut pour arriver à ses fins. Puis, boum, nous sommes à Cuba, 20 ans plus tard où l'on retrouve Carlos Hauser(Bernie Gunther) qui tente de se faire oublier. Il y retrouvera de ses anciennes amours comme de ses anciens ennemis. Même vieilli, Bernie reste impertinent, politiquement incorrect, désabusé et peut-être un brin triste. L'Allemagne nazie, l'Argentine, Cuba de Batista ou des rebelles, peu de ces régimes trouvent grâce aux yeux de Bernie . Dans cet opus, meurtres d'athlètes, corruption dans l'attribution de contrats concernant les JO qui arrivent, nazisme, fascisme, obscurantisme, on retrouve dans Hôtel Adlon tous les thèmes chers à l'auteur . Thèmes véhiculés avec le même humour noir, féroce et accusateur auquel Philip Kerr nous a habitué. Et c'est toujours aussi réjouissant !
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Du plaisir et un peu de déception ou de lassitude.
Un exercice de funambule que d'écrire un polar sous le nazisme. Comment donner à un meurtre une importance dans cette époque, sous cette idéologie où plus de 6 millions de juifs furent assassinés ? Où des millions de personnes périrent dans des camps, sous les balles, les bombes.
Cet exercice est réussi par Philippe Kerr, car il invente un policier, un détective, un homme désabusé, souvent cynique, sans illusion mais avec quelques principes, qui survit malgré tout, malgré lui, en pleine absurdie. Un détective à l'ancienne, comme ceux des romans noirs américains à la différence qu'il parle beaucoup, Gunther, d'ailleurs, il le dit lui-même "je parle trop".
Le roman débute lors de la préparation des jeux olympiques de Berlin et se termine à Cuba sous Battista.
Comme si Philippe Kerr voulait embrasser le plus possible de régimes pourris du 20e siècle...
Ce que j'aime vraiment, c'est l'art que l'auteur a de tresser l'histoire avec son histoire, comme celle d'inventer un frère à l'affreux Abe Reles, tueur à gages au pic à glace, de mêler le vrai et le vraisemblable. Même Hemingway est présent par sa maison. C'est sa marque idem, dans la trilogie.

Je me suis un peu perdue dans tous les personnages car y a beaucoup de monde dans cette histoire. Mais peu de femmes, c'est un roman d'hommes.
Les femmes ont un rôle de pépée, sont belles et intelligentes surtout celle dont Gunther le héros tombe amoureux. Après y a les moches ou les victimes, les prostituées.
Parfois, un peu trop d'humour, d'ironie, de dérision .... et surtout Philippe Kerr use un peu trop des comparaisons dans les descriptions. C'est sûr, son style est très visuel, on pourrait en faire un film, tout est très précis.

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Bernie Gunther, un privé chez les nazis...

"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

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