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Critique de cannibalector


Ne pas blairer les nazis, c'est évident!
Ne pas blairer les nazis quand on est flic allemand à Berlin dans les années 30, c'est déjà nettement plus complexe!
Aller sur le front russe, être obligé d'endosser l'uniforme SS et de côtoyer les Heydrich, Goebbels, Goering et compagnie, çà vous dégoûte des autres et de vous même.

En 1956, Bernie Gunther approche de la soixantaine, il est las, à deux doigts du suicide: il ne croit plus en rien ,surtout en lui. Mais une forte autodérision, et surtout l'habitude de survivre reprennent le dessus et il continue sa vie, concierge dans un grand hôtel de la cote d'azur,en ponctuant ses moments libres d'alcool et de parties de bridge
Lorsqu'il rencontre fortuitement Somerset Maughan,grand auteur exilé en France à cause de son homosexualité (c'est seulement en 1967 que le délit pénal d'homosexualité sera aboli en Grande Bretagne) celui ci lui confie qu'il est victime d'un chantage.
Ce n'est pas la meilleure aventure de notre héros : enquête laborieuse, confuse et trop bavarde
Mais on retrouve tout de même avec plaisir l'humour acerbe de l'auteur, sa recomposition minutieuse de certains faits historiques

Bref, ce cru ressemble plus à un bon rosé bien frais qu'à un grand Bordeaux mais j'attends impatiemment de lire les prochains millésimes!

Mais ce n'est que mon humble avis

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