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Je vais aller à contre-courant des avis favorables émis jusqu'à maintenant car, non vraiment, je n'ai pas apprécié ce roman à cause du style, enfin plutôt du manque de style. J'ai trouvé l'écriture plate, sans relief, pleine de poncifs : ici, le champagne coule toujours à flot, l'aube s'annonce toujours, l'étau se resserre (ou se desserre... on a le choix), les parquets rougeoient toujours aux lueurs du feu... Au risque de me montrer piquante, je dois avouer que lorsque je lis des phrases telles que : "lorsqu'il posa sa main sur ma taille, je sentis une onde me parcourir" , " sans être à proprement parler jolie, elle était la séduction même", "le mois d'avril passa, le mois de mai commença ", je sentis une de ses mains se poser sur ma hanche.. fouiller mon intimité. Une première onde me parcourut. Puis une seconde. Enfin, une vague me submerga, m'emportant au bout de moi-même dans une contrée jamais défrichée et que je devinais pleine de promesses", "je m'accroupis sur ma douleur".... quand je lis ces phrases ..je sais que je tiens là, entre mes mains, mon plus mauvais choix de lecture de cette année ! En plus de ce mauvais point, le problème de ce roman réside surtout dans le fait que l'auteur n'a pas su marier L Histoire et la littérature. Ainsi, elle parsème dans son récit de nombreux événements de l'époque, les inventions, les célébrités mais à tout va, sans construction comme si elle avait peur d'en oublier. Nous avons droit en vrac au vélocipède , à l'appareil photo, à la Tour Eiffel, à l'exposition Universelle , à l'incendie du Bazar de la Charité, à la naissance des impressionnistes, nous croisons brièvement un impressionnant catalogue de grands noms que l'auteur dépeint à grands traits superficiels (Nadar est un grand homme qui porte ses cheveux roux comme une crinière... George Sand n'est bien qu'à la campagne entre ses chiens, ses fleurs et quelques intimes ...Flaubert a au fond de lui une mélancolie maladive....) .
Ines de Kertanguy a quand même réussi à me désintéresser complètement de Sophianne et de sa copine, l'Impératrice Eugénie, alors qu'elle tenait là un sujet passionnant à raconter.
Bref, un roman à oublier très vite. Bien heureusement, je crois que je vais y parvenir aisément.
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L'auteur, historienne, prend le prétexte de nous relater le second empire par le biais de l'amitié entre la reine Eugénie et Sophie-Anne de Lancelle, qui relate sa vie pour sa petite-fille, orpheline. J'ai dévoré ce livre nous contant une jolie amitié et nous faisant découvrir un pan historique de la France. Voilà qui me plaît beaucoup, lire pour me divertir et apprendre.
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J'avais très envie de découvrir Un dernier tour de valse car j'avais adoré Les héritiers de Kervalon d'Inès de Kertanguy. J'ai cependant été un peu déçue par ce livre, qui est davantage un roman d'historienne qu'un roman de romancière.

En effet, l'intrigue et les personnages ne sont que des prétextes à nous faire revivre une époque, le Second Empire, et à nous proposer des biographies de grandes figures comme l'impératrice Eugénie ou la princesse Mathilde. Il s'agit également de nous offrir un voyage dans le siècle, ses bouleversements politiques, ses personnalités artistiques et littéraires ou encore ses innovations technologiques.

L'héroïne, Sophianne, est assez plate, sa psychologie est peu travaillée, son destin assez convenu par rapport aux femmes de l'époque, et il ne lui arrive rien d'extraordinaire si ce n'est qu'elle est l'amie d'Eugénie et de Mathilde. En bref, j'ai trouvé la plupart des passages la concernant assez inintéressants.

Mais ce rôle de repoussoir n'empêche pas le roman d'être agréable à lire et de se lire de manière fluide - parfois un peu trop, ce n'est pas le genre de livre dans lequel on s'attarde sur chaque paragraphe ou on prend son temps pour savourer les phrases.

Ne lisez donc pas Un dernier tour de valse si vous connaissez le Second Empire dans ses moindres détails et avez envie d'un bon roman, mais plongez vous avec plaisir dans cet ouvrage si vous souhaitez vous familiariser avec cette époque de manière plaisante, découvrir Eugénie de Montijo autrement que par ses portraits en tant qu'impératrice ou vous plonger dans l'ambiance de l'hôtel de Mathilde Bonaparte rue de Courcelles !
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Inès de Kertanguy, historienne et romancière, vient de signer aux Éditions Tallandier un réjouissant et instructif roman historique. Couvrant quasiment tout le XIXe siècle, Un dernier tour de valse nous entraîne dans un tourbillon où politique, intrigues et passions amoureuses donnent le ton. L'héroïne, et narratrice, Sophianne de Lencelle, souhaite écrire ses mémoires pour sa petite-fille qui n'a pas connu ses parents.

Sophianne est née le 31 juillet 1823, « sous le règne finissant de Louis XVIII », mais l'histoire commence réellement quand, dix ans plus tard, elle doit se rendre avec sa mère en Espagne où sa grand-mère est sur le point de mourir. Elle va y faire la rencontre de deux jeunes soeurs, Francesca et Eugenia de Montijo. Celle-ci scellera le début d'une grande amitié et la genèse d'un destin hors-norme.

De retour à Paris, elle reçoit l'éducation classique des petites filles de bonne famille de l'époque, à savoir : scolarité dans un couvent, parents peu chaleureux, « dans mon enfance, je n'avais pas été aimée, mais dressée comme un caniche de salon », et, bien évidemment destinée à faire un mariage avantageux. Cela passe, l'année de ses seize ans, par l'organisation d'un bal pour marquer son « entrée dans le monde ».

Le 7 mai 1840, le fameux bal a lieu, elle y fait la rencontre d'Octave de Lencelle, de quatorze ans son aîné, veuf, de vieille noblesse certes, mais sans grande fortune. Il ne convient évidemment pas aux parents de Sophianne. Afin d'empêcher le mariage, ils vont enfermer leur fille dans un couvent de province. Trois mois plus tard, Sophianne doit quitter précipitamment son couvent, car son père est mourant. Il finira par avouer à sa fille toute la fierté qu'il a pour elle et consentira, enfin, au mariage.

Entre-temps, les soeurs de Montijo ont dû fuir l'Espagne, où la guerre civile sévit, elles se sont installées avec leur mère à Paris, pour la plus grande joie de Sophianne. C'est donc entourée d'amies que Sophianne commence sa vie de femme, puisqu'elle vient de faire la connaissance de Mathilde, fille de Jérôme Bonaparte, frère de Napoléon Ier. Mathilde, tout comme Sophianne d'ailleurs, a pour passion la peinture, mais également les belles-lettres, c'est ainsi que tout au long de ce roman nous voyons se bousculer dans son salon Stendhal, Lamartine, Hugo, Dumas, les frères Goncourt, Sainte-Beuve, Flaubert et bien d'autres encore.

La suite sur : www.actualitte.com
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Deux chapitres et un ennui terrible. Je n'ai pas réussi à entrer dans le roman, je n'ai pas trouvé les personnages attachants. Et pourtant, le second empire est ma période historique préférée. N'est pas Zola ou Maupassant qui veut.
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Un livre formidable. Cela fait un moment que je voulais le prendre à la BB et j'en suis ravie car il m'a appris beaucoup sur le second empire.
C'est Sophianne qui raconte son histoire mais aussi les événements politiques, la montée d'une certaine bourgeoisie et la pauvreté des ouvriers.
Mais aussi elle nous montre un Napoléon 3 qui aimait les femmes et était très mal entouré mais aussi malade et influençable par son épouse Eugénie qui elle ne comprenait rien à la politique et à tout fait de travers.
Sophianne nous raconte son histoire pour sa petite fille.
Je ne vous dirais rien de plus seulement allez y si vous aimez le genre car il nous transporte dans le second empire et ses fastes et nous fait rêver.
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Dans ce nouveau roman, qui est son 7è, l'auteur nous invite à suivre l'histoire de Sophianne de Lencelle, amie intime et indéfectible d'Eugénie de Montijo, Impératrice des Français et épouse de Napoléon III, de leur enfance à la mort de cette dernière. Une très belle histoire d'amitié. 

La narratrice, Sophianne, écrit cette histoire à l'intention de sa petite-fille Valentine qui n'a connu aucun de ses parents. La plume est vive et fluide, les personnages réels ou de fiction bien campés, l'époque bien restituée. Les intrigues, politiques et amoureuses, se suivent et font tourner les têtes.

J'ai regretté les quelques passages (heureusement peu nombreux) où l'auteur raconte L Histoire, sortant ainsi du pacte romanesque "Show, don't tell !" et le trop peu de descriptions des fastes, toilettes et bijoux de la somptueuse Eugénie et de son entourage, le récit ayant pris le pas sur le decorum. Peut-être est-ce pour ce bémol que le roman restera pour moi, non un coup de coeur, mais seulement une très bonne lecture.
Lien : http://la-clef-des-mots.e-mo..
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Habituellement, je n'apprécie pas trop les romans historiques. Cependant, je me suis laissée happer par le destin des personnages et par la chronique politique et sociale d'une époque. Roman attachant et humain dans un style vif avec plein de rebondissements
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