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Citations sur La vallée des rubis (29)

Rien n'est plus émouvant que le premier échange avec une capitale exotique dont on ne sait rien, sinon par les récits et les livres. On ajuste avec bonheur ces notions abstraites à l'éclatante vie que découvrent les yeux. Et les images qui ne se laissent pas comprendre et déchirer dès l'abord, enchantent l'esprit par tous les riches secrets qu'il se promet de découvrir.
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- On n'y peut rien. Tout est jeu dans notre existence. Tout est hasard: le bayon, le minerai brut. Une part dans une mine, c'est un billet de loterie. Le coolie qui plonge la main dans la terre à rubis, c'est comme s'il jetait les dés.
Le jeune birman médita un instant. Quand il recommença de parler, sa voix était pleine d'une douce mais ferme certitude.
- Il y a tout de même un moyen de diriger le hasard, dit-il. C'est d'obéir aux vieux préceptes.
(page 234-235)
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Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues ...
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"Il disait que les pierres précieuses à l'état brut le faisaient penser aux femmes arabes dont on ne sait vraiment si elles sont belles que leur voile enlevé."
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Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même.
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C'était un dimanche d'automne...Il bruinait depuis le matin. Le ciel de Paris touchait presque l'ardoise luisante des toits.
J'étais seul chez moi et je ne faisais rien avec délice.
Je revenais d'un long voyage torride. La fraîcheur de la pluie, sa couleur de perle obscure me semblaient admirables. Je rêvais de m'enfermer au fond d'une campagne féconde et douce, d'y trouver racine, équilibre et d'entreprendre enfin, avec patience, un des livres aux-quels je pensais si souvent.
Au milieu de mes songes, le bruit le plus agressif retentit : la sonnette de la porte.
Je n'attendais personne ; je ne bougeai pas.
Mais le timbre vibrait de plus en plus fort et à une cadence toujours plus vive.
Le moyen de ne pas ouvrir ? Je maudissais l'importun....
(extrait du premier chapitre de l'édition parue chez "Folio" en 1994)
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Je pensai aux hommes, aux femmes, aux enfants de Mogok, à leur accueil, à la chance d'avoir vécu parmi eux, avec eux, grâce à Julius ... grâce à Jean.
Instinctivement, je me tournai vers lui.
Il sentit sans doute l'intensité de mon regard et dirigea ses yeux de mon côté.
- Merveilleux, non ! dit Jean.
Comme il avait raison ! Un tel voyage avec un tel compagnon appartenait vraiment au domaine du merveilleux.
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Quand on aime à ce point la vie la vie en toutes ses formes, il n'est pas surprenant qu'on soit aimé par elle.
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Fraîcheur et délices...
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Dans l'Allemagne en convulsions, il rencontre « un homme vêtu d'un médiocre costume noir, sans élégance, ni puissance, ni charme, un homme quelconque, triste et assez vulgaire » .
C'était Hitler.
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