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Joseph Kessel était un ami de Jean Mermoz. Ce témoignage d'un ami a pourtant assez de recul . Il ne montre pas que les épopées victorieuses du pilote mais aussi ses journées sans gloire. le contraste met en valeur la force virile de Mermoz.
Le témoignage est très bien documenté et précis.
Joseph Kessel, n'a pas pu s'empêcher , avec à propos, de laisser son talent de romancier s'exprimer afin de compléter le portrait de Jean Mermoz pour ceux qui ne l'ont pas connu.
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Merci Joseph KESSEL et merci Jean MERMOZ. Pour ainsi dire, je ne suis pas descendue de l'avion. le désert, la cordillère des Andes... Cachée comme un passager clandestin, j'ai tout entendu, j'ai tout vu. Des éléments, des hommes et des machines. le chaud, le froid, le vide, le merveilleux. Et, si je n'ai rien senti en mon enveloppe charnelle, c'est une énorme tristesse qui m'habite maintenant que je tourne la dernière page. Un chagrin et une sorte de hargne contre tous ceux qui contrarièrent les élans d'un tel homme. Que de cupidité, de déraison et de manquements qui furent opposés aux desseins de grandeur. La grandeur pour son pays et pour lui la simplicité. La jeunesse mais l'engagement. le respect mais ce sens inné des responsabilités et cette reconnaissance envers ses semblables. Ce don d'amitié et ce don tout court. Aimer la vie à tel point qu'on la vit sans compter. Cette passion et cette grande humanité qui constituèrent tout à la fois l'homme que fut Jean MERMOZ. On en viendrait à renier l'amour avec ses concessions, ses sacrifices qui condamnent dès leurs acceptations tout élan de spontanéité et donc de vérité. Cette amitié qui ne contient pas de nuance et de faux semblants, accessible à ceux qui cessent de jouer un rôle. Celui qu'on joue et dont on se joue du matin jusqu'au soir quand il en va de notre sociabilité, de nos automatismes. Mais si nous ne pouvons égaler de tels hommes et de telles passions. Si de tels défis ne se présentent pas ? Est-ce que nous ne pouvons pas aspirer vers un état qui lui ressemble ? Ne pouvons-nous égaler quelque héros chéri de nos livres juste pour nous sentir plus vrai que nature !
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Résidant avenue Jean Mermoz, j'avais depuis longtemps le désir de découvrir plus à fond sa vie . Appréciant la plume de Joseph Kessel, cette biographie, presque une hagiographie, était toute indiquée pour partir à la rencontre de cet illustre aviateur qui, par sa vie fougueuse, ses exploits , ses traversées, est entré glorieusement dans l'histoire légendaire de l'aviation française. Une lecture entreprise à quelques jours de la date anniversaire de sa naissance - le 9 décembre 1901- et de la date de sa disparition – 7 décembre 1936-
Mermoz avait l'intention de confier ses souvenirs à Kessel, il n'en a pas eu le temps.
Un an après, Kessel entreprendra d'écrire cette biographie qu'il achèvera le 13 mars 1938.
Pour cette rédaction, il se nourrira de ses propres souvenirs, de ceux de la mère de son ami, il imaginera aussi, en tentant « d'être honnête », en respectant, la personnalité de son ami.
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On a tous côtoyé un Jean Mermoz quelque part dans une vie citadine, une avenue, un boulevard, une rue voire une impasse. Pour moi ça a été l'avènement du métro toulousain et une station dédiée du côté parental, qui a réussi à me faire différencier un Mermoz d'un Jaurès grâce à ses décos. L'adolescence peut vite s'embrouiller avec les Jean du côté de Toulouse. Kessel y voit très clair en tout cas puisque Mermoz il l'a bien connu, ils ont été potes. Il l'a aussi bien compris apparemment. le portrait qu'il en tire s'envole en longueur et en détails psychologiques du côté de l'hagiographie, porté par un puissant souffle romanesque de l'époque Latécoère suivi par l'Aéropostale, au dessus du désert ou de la pampa. C'est à la fois virtuose dans l'écriture, passionnant dans les faits, fin dans la psychologie (avec toujours ce côté Zweig, d'autant plus ici pour une bio comme celles de l'autrichien). Pas grand chose à jeter de mon côté, le côté suranné de la passante du Sans-Souci s'est évaporé dans les strates aériennes (à moins qu'à force de m'abreuver à la source Kessel je n'eusse été formaté sans le savoir aux tournures parfois subjonctives). Toujours est-il, je continue de découvrir Kessel après la passante du Sans-Souci et l'Equipage... Et celui-ci m'a passionné dans l'ensemble, malgré quelques redondances (à mon goût).
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Hélas, je viens de terminer cette biographie magnifique.
J'ai pris mon temps. C'est ma façon de lire Kessel dont j'admire tant l'écriture.
Cette biographie, Kessel avait projeté de l'écrire avec son ami Mermoz. Hélas, le destin en a décidé autrement.
C'est donc seul que l'auteur retrace la vie de son ami, qu'il aima démesurément.
Il y a mis tout son coeur, tout son talent, il a fait des recherches, interrogé des proches, lu des écrits de Mermoz, il n'a rien laissé au hasard.
Vous souvenez-vous de ce film de 1965 « Ces merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines » ?
Certes, la vie de Mermoz ne ressemble pas à ça...mais Mermoz était « un merveilleux fou volant » prêt à tout pour assouvir sa passion : l'aviation !
... Mais à l'époque, les avions étaient « de drôles de machines » rescapées de la guerre 14-18, tombant en panne, sans aucun moyen de communication, avec le pilote à la merci des éléments : le froid, le chaud, la tempête, les vents de sable etc.
Sa vie est une épopée dont l'auteur ne nous cache rien, le bon comme le moins bon. Mermoz était ivre de vie. C'était un explorateur, un génie de l'aviation, un passionné d'aventure, un homme qui croyait à l'amitié plus qu'à l'amour ( me semble-t-il ).
La naissance de l'Aéropostale fait partie de sa vie. Tous les grands aviateurs de l'époque font partie de sa vie. Le courrier passe avant tout, même si des hommes doivent y laisser leur vie.
Aujourd'hui, seulement 84,9 % des lettres prioritaires sont distribuées J+1 par La Poste. Qu'en penserait Mermoz ?
Certes, l'époque n'est plus la même me direz-vous. Certes. Et bien, je regrette celle qu'a connue Mermoz !
Je vous invite à participer à ce grand combat que fut l'ouverture des lignes postales aériennes à travers le monde, combat mené pour beaucoup par Mermoz.
Il y a laissé sa vie. Mais c'est ainsi qu'il voulait mourir...
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De longue date, j'aime le style et les romans de Joseph Kessel. de longue date, je connais par les conversations familiales l'histoire des « faucheurs de marguerite » ainsi que les exploits des aviateurs durant les guerres modernes. J'ai lu très jeune avec beaucoup d'émotion Vol de nuit de Saint-Exupéry. Les exploits des aviatrices étaient moins connus, mais le métier d'hôtesse de l'air faisait battre le coeur des filles. Souvent la vocation naissait à Orly où il était alors possible de voir les avions décoller depuis la terrasse accessible au public et ouverte à tous vents. Gilbert Bécaud chantait le rêve dans Dimanche à Orly.
Aussi, lorsque, au hasard des chroniques de Babelio un lecteur m'indiqua le livre de Kessel sur Mermoz, je plaçai l'ouvrage dans ma pile à lire. Conquise d'emblée, j'ai retrouvé avec plaisir l'écriture échevelée de l'écrivain, son enthousiasme débordant, sa conviction sincère de journaliste. Kessel eut la chance de connaître le jeune pilote et éprouva pour lui une véritable adoration. En 1938, deux ans après la mort de l'aviateur, il écrit à la fin de son livre « Rien ne parvient à reproduire la vibration touffue de la vie. J'ai apporté à écrire toute mon honnêteté. Et tout mon amour pour toi. »
Sous sa plume, la vie de l' « Archange » vire à l'épopée, pour le plus grand bonheur du lecteur. Dans l'esprit de Kessel, le futur pilote est marqué très jeune par le sceau du destin : il n'a aucun goût pour l'aviation naissante qui enthousiasme les foules ! Ainsi sa réaction, alors qu'il assiste à un meeting aérien : « Il considéra [Mermoz] d'un regard curieux, mais très calme toutes les évolutions. Son cousin, qui était là aussi, criait qu'il serait aviateur. – Pas moi, dit Jean. J'aime mieux la mécanique et le dessin ». En effet, jeune garçon, adolescent, puis jeune homme, Mermoz va se chercher longtemps. Il pourrait même tourner voyou, sans la solide éducation reçue dans son enfance et l'amour dévoué de sa mère qui constituent des garde-fous puissants
Second signe du destin, il est prêt à s'engager dans l'Armée en 1919, lorsqu'il opte pour l'aviation sur les conseils d'un chanteur d'opérettes ami de sa famille. Il ne paraît toujours pas être un pilote-né : il échoue à deux reprises à son brevet de pilote, qu'il obtient en 1921. Dans le même temps le jeune homme introverti est devenu, sur le plan physique, un athlète, un géant à la chevelure de lion, un ogre débonnaire et puissant, un homme fait qui cueille les femmes comme des fleurs et qui suscite l'admiration et le dévouement de ses amis. La légende est en route.
Troisième signe, devenu pilote aguerri dans l'Armée, il est démobilisé en 1924 et se retrouve au chômage. A tel point qu'il en est réduit à la soupe populaire et aux asiles de nuits. Cette épreuve pourrait tourner mal elle aussi, mais justement, c'est l'époque où Latécoère lance sa ligne d'aviation civile. Mermoz postule, fait un vol d'essai, en fait trop. Daurat, directeur d'exploitation, lui dit sans détour qu'il a besoin de pilotes, pas d'acrobates. Qu'il fasse du cirque aérien. Mermoz tourne déjà les talons, Daurat lui propose un poste de mécano. Nouvelle épreuve acceptée de bon coeur par le futur pilote exceptionnel que sera Mermoz, qui accomplira enfin son destin, ce pour quoi il né.
Cette destinée humaine, conjonction de multiples facteurs, Kessel la magnifie. Il tombe sous le charme de l'aviateur, mélange de force et de vulnérabilité. Mermoz trouve son équilibre mental au sein de l'habitacle d'un avion, surtout lorsque le danger est présent. Cette ambiguïté entre l'amour de la vie et l'attrait de la mort, l'écrivain et journaliste la connaît mieux que personne.
Ce qui m'intéresse aussi dans cette lecture contemporaine, c'est la description des amitiés viriles. Elle évoque les relations fusionnelles mythiques. Les femmes sont des mères, des soeurs, des épouses, des filles de joie. Une apparaît comme une comète singulière dans l'histoire. Maryse Bastié, que Mermoz encourage dans sa vocation de pilote. Ils effectuent ensemble un trajet aller-retour sur l'Atlantique Sud. Peu après la disparition du pilote, elle traverse seule l'Atlantique de Dakar à Natal et réalisera un nouveau record féminin de vitesse sur ce trajet.
Livre généreux et émouvant, Mermoz est un moment de lecture dépaysant, qui parle d'une époque révolue, où après avoir labouré la mer durant des siècles, l'humanité tournait les yeux vers le ciel tandis qu'une poignée de « fous volants » découvraient en hauteur, une nature merveilleuse, très peu abîmée encore. La prochaine grande aventure humaine, spatiale, aura-t-elle la même aura ?
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L'auteur, Joseph Kessel (1898-1979), a été journaliste, aviateur pendant la 1ère guerre mondiale, romancier et biographe.
En 1938, il fit paraître une biographie de "Mermoz", et en 1960 une biographie de Felix Kersten (1898-1960) - "le" masseur d'Himmler - sous le titre "Les mains du miracle".

Kessel a connu Jean Mermoz (1901-1936) ; le portrait qu'il en dresse est un hommage à cet ami.
Comme pour Antoine de Saint-Exupéry, les circonstances accidentelles de la mort de Mermoz ont contribué à 'sa légende', conférant en quelque sorte une aura supplémentaire à ses actes de bravoure. La liste des aviateurs du début du XXe siècle morts en service est longue, mais ils ne sont pas tous restés dans la mémoire collective.

Kessel retrace l'enfance et la jeunesse de Mermoz, ainsi que certains de ses exploits. Il montre avec beaucoup de lyrisme quel ami et quel humain était Mermoz. Je ne sais pas si Mermoz a réellement tué quelques jaguars lors de parties de chasse en Amérique du sud comme l'écrit Kessel. Il est possible que le romancier ait rajouté ce genre de détails, pensant ainsi exhausser son personnage, tant cette chasse était alors censée révéler courage voire virilité.
[ Aujourd'hui encore, quelques richissimes crétins croient montrer du courage en déboursant quelques centaines de milliers de dollars pour pouvoir exhiber dans leur salon des fauves empaillés qu'ils ont simplement visés puis tués à partir de confortables 4 x 4 climatisés, et/ou guidés et protégés par des nuées d'accompagnateurs ! ]

Kessel n'évoque pas les engagements politiques, douteux, de Mermoz. Avec le colonel François de la Roque (1885-1946), alors ex-président des Croix-de-Feu, Mermoz fut l'un des membres fondateurs du Parti social français dont il fut vice-président en 1936.
Le PSF défendait une idéologie chrétienne, conservatrice et patriotique. En politique, ces trois mots, a fortiori lorsqu'ils sont réunis, sont souvent synonymes d'intolérance, et s'y cachent des choses peu reluisantes. C'est à de la Roque que Pétain "emprunta" la devise "Travail, Famille, Patrie" (certes Pétain ne lui avait pas demandé pas son accord, et de la Roque a lutté contre l'antisémitisme). Là aussi, il faut chercher à voir ce qui se cache derrière les mots ("phallocratie", par exemple).
Joseph Kessel, est au-dessus de tout soupçon de dérive fascisante. Après la défaite de 1940, il avait rejoint la Résistance (alias Pascal) à Londres, avec son neveu Maurice Druon. En 1943, Kessel et Druon co-écrirent les paroles du "Chant des partisans", qui devint ensuite le chant de ralliement d'une partie de la Résistance, et qui fut interprété par Germaine Sablon, alors compagne de Kessel.

Peut-être Kessel a-t-il aussi été sensible au patriotisme de Mermoz ? Quoi qu'il en soit, il a voulu retenir et montrer le meilleur de cet aventurier. Je ne saurais aujourd'hui blâmer Kessel de cette amitié.
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Le style inimitable de Joseph Kessel met en valeur le parcours et le destin uniques de celui qui fut un des plus grands pionniers de l'aviation, Jean Mermoz.
L'auteur nous emporte sur les traces de celui qui allait devenir un pilote exceptionnel et celui qui devait ouvrir la voie aux avions Latécoère vers l'Afrique d'abord, puis vers l'Amérique du Sud et à travers l'Atlantique.
On suit ainsi l'enfance de Mermoz aux côtés de sa mère qui l'éleva seule, on le voit grandir sans que rien ne semble le prédestiner à l'aviation.
Le récit de Kessel prend d'autant plus de réalisme qu'il est devenu l'ami de Mermoz et que tout ce qui est relaté dans cet ouvrage consiste en des instants vécus aux côtés du héros de l'aviation, ou d'instants narrés par l'intéressé lui-même.
On y apprend beaucoup sur Mermoz, sur son passage dans l'aviation militaire qui installa durablement chez lui un certain dégoût, sur sa première rencontre avec Didier Daurat à la suite d'une démonstration en vol que Mermoz avait cru -à tort- convaincante, de ses débuts de pilote entre Toulouse, Casablanca puis Dakar.
On suit ensuite ses traces en Amérique du sud où on assiste à un combat contre la Cordillère des Andes qui faillit lui coûter la vie, ainsi qu'à son mécanicien.
On découvre en Mermoz un homme franc, loyal, passionné jusqu'à l'extrême dans tous les aspects de son existence, fidèle et dont la foi en l'aviation est chevillée au corps.
Mermoz l'indomptable, l'invincible qui, en 1936, embarque à bord de l'hydravion "La Croix du Sud" et disparaît corps et bien en plein océan Atlantique sans qu'on ne retrouve la moindre trace.
A la vue de l'existence édifiante de Mermoz, un autre épilogue était-il possible ? Que serait devenu le pilote idéaliste (au point de se perdre dans les méandres de la politique) devant les progrès des avions de ligne qui aujourd'hui traversent tous les océans du globe en seulement quelques heures ? Comment aurait évolué celui qui relia l'Afrique à bord d'un Bréguet 14 ?
Autant de questions qui subsistent après qu'on ait refermé -à regret- ce remarquable ouvrage.
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La plume de Kessel pour raconter l'aeropostale et l'un de ses célèbres serviteurs, un roman d'aventure, du suspens, avec des hommes qu'on aurait aimé connaître. L'admiration pour Mermoz par l'auteur est très présente, mais on connaît leur amitié.
J'ai particulièrement aimé les récits des moments les plus forts où l'aviateur était en grand danger (dans les andes en particulier) et ou avec du bricolage et un instinct de survie maximum il s'en sortait.
Lafin est dramatique, mais quel mort revée pour un tel homme !
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Deuxième ouvrage de Kessel que je lis et encore une leçon magistrale de style, récit et émotions (Les Cavaliers est tout simplement un chef d'oeuvre). Dès la première page j'ai été porté par les péripéties de Mermoz. Ce livre nous fait voyager dans les airs mais aussi sur la terre et à travers les hommes. de Palmyre au Sahara, des Andes au Brésil, les émotions sont fortes, la survie de ces pionniers de l'aviation ne cesse de nous étonner. J'ai d'ailleurs commencé ce livre pendant un vol transatlantique et je ne pouvais qu'admirer d'autant plus Mermoz et ses compagnons. A notre époque il semblerait qu'aucun défi d'aventure de cette envergure ne reste à accomplir. le style de Kessel est beau, épuré, énergique et sobre. le seul petit hic et l'admiration parfois excessive pour Mermoz (les compliments sont parfois un peu répétifis) et surement une partie est fantasmée.A lire absolument
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