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Critique de nico6358
Ce serait présomptueux de dire que j'ai lu cet ouvrage en totalité, tant il est consistant. La trêve des confiseurs arrivant je vais m'autoriser une pause Kessel avant que sa lecture exclusive, toute passionnante qu'elle est, ne me provoque une légère indigestion.
Sur la forme, cet ouvrage est une idée excellente : regrouper les reportages et les romans de Kessel par périodes traitée permet de se faire une image de l'auteur et de l'époque à la fois.
Grâce à ces deux facettes d'auteur de roman et de reporter, on découvre par les yeux de Kessel une réalité des guerres et des idéologies sanguinaires qui les provoquent. Il nous permet de les palper mieux au travers de son ressenti doublé de ses observations.
Par son parcours hors du commun, il nous fait aussi pénétrer des milieux, des ambiances qu'on a du mal à imaginer aujourd'hui, y compris en s'intéressant aux documents historiques courants.
Qui par exemple aurait l'idée de regarder un discours de Hitler en entier ? Alors qui d'autant plus pourrait retranscrire l'avant discours, l'attente qui préparait alors (je l'ai découvert ici) à l'espèce d'exultation commune que l'hystérie du personnage provoquait dans la foule ?
Kessel l'a fait, en reporter. Et son talent d'auteur nous le fait revivre maintenant en relisant ses reportages.
Une foule de témoignages comme celui-ci rendent la lecture de ses reportages indispensables, et éclairent également ce qui a inspiré ses meilleurs romans. Non, je n'ai pas tout fini encore. Mais une petite pause, et j'y retourne avec joie.
Sur la forme, cet ouvrage est une idée excellente : regrouper les reportages et les romans de Kessel par périodes traitée permet de se faire une image de l'auteur et de l'époque à la fois.
Grâce à ces deux facettes d'auteur de roman et de reporter, on découvre par les yeux de Kessel une réalité des guerres et des idéologies sanguinaires qui les provoquent. Il nous permet de les palper mieux au travers de son ressenti doublé de ses observations.
Par son parcours hors du commun, il nous fait aussi pénétrer des milieux, des ambiances qu'on a du mal à imaginer aujourd'hui, y compris en s'intéressant aux documents historiques courants.
Qui par exemple aurait l'idée de regarder un discours de Hitler en entier ? Alors qui d'autant plus pourrait retranscrire l'avant discours, l'attente qui préparait alors (je l'ai découvert ici) à l'espèce d'exultation commune que l'hystérie du personnage provoquait dans la foule ?
Kessel l'a fait, en reporter. Et son talent d'auteur nous le fait revivre maintenant en relisant ses reportages.
Une foule de témoignages comme celui-ci rendent la lecture de ses reportages indispensables, et éclairent également ce qui a inspiré ses meilleurs romans. Non, je n'ai pas tout fini encore. Mais une petite pause, et j'y retourne avec joie.
