Kamel et Rémi sont des amis inséparable qui commettent de petites bêtises (attentat a la cartouche contre les façades des maisons blanches, petits vols dans des voitures, etc...). Un soir, Rémi repère une écharpe d'Anderlecht dans une voiture. Tout se passe comme d'habitude mais malheureusement le propriétaire de la voiture abat Rémi. Kamel riposte et tue l'assassin de son ami... Il fuit et se retrouve dans un cirque, mais son passé le rattrape...
Personnellement j'ai adoré le livre. On ne sait pas prédire ce qu'il va se passer et j'aime bien ce genre de livre.
Je ne sais pas vraiment quoi penser de ce livre. Le vocabulaire est assez difficile par moment. Les pensées de Kamel ne reflètent pas les vrais pensées d'un adolescent de seize ans, comme moi donc j'ai eu du mal à le suivre une bonne partie du temps.
Jelly Belly
Commenter  J’apprécie         160
Kamel et Rémi sont meilleurs potes, presque des frères. Ils font plein de conneries, et un jour, alors qu ils forcent une voiture pour dérober une écharpe du club de foot d Anderlecht, Rémi se fait abattre froidement par le propriétaire. Réflexe de Kamel: il abat l assassin de son meilleur ami.
S ensuite ensuite la cavale de Kamel qui fera tout pour échapper à la police. Il sera ensuite accueilli par Piotr et Helena, des personnes du milieu du cirque qui vivent dans une roulotte.
Je n ai pas aimé du tout le style. Un peu trop saccadé, avec des jeux de mots, des mots parfois crus... C est juste une question de goût, je suis certaine que d autres pourraient au contraire apprécier.
Je n ai malheureusement pas su m attacher à Kamel. J ai vraiment lu l histoire d un point de vue totalement extérieur avec peu d empathie. Sans doute à cause de narration et du fait que les pensées de Kamel ne faisaient aucun écho en moi.
Ensuite, la fin était trop prévisible... Je m y attendais dès le milieu de livre.
Une lecture que j aurais aimé adorer, mais malheureusement ça n'a pas été le cas.
Commenter  J’apprécie         90
Pour moi ce livre et son auteur tentent de faire tenir ensemble des choses inflammables, et ce jonglage, particulièrement compliqué, n'est pas tout à fait réussi. Je n'ai pas accroché au spectacle.
S'il s'agit de critiquer de la littérature, je dirais qu'il y a quelque chose dans ces pages, il y a au moins par moment du style et une certaine écriture, mais l'ensemble est un peu trop fragile, un peu trop bancal et ces quilles tomberont des mains de trop de lecteurs. D'ailleurs je ne sais pas trop à qui s'adresse l'auteur.
Commenter  J’apprécie         70
Quelle claque !
Un style efficace et percutant pour une histoire (et un final) tout aussi percutante.
Ca fait mal. Ca prend aux tripes et au coeur.
Je crois que je vais être habitée par Kamel et Rémi pendant un petit moment encore...
Commenter  J’apprécie         90
Kamel et Rémi sont deux adolescents qui sont amis, ce lien est tellement fort qu'ils se sentent comme des frères.
Rémi brise la vitre d'une voiture afin d'y dérober des CD, c'est alors qu'il est abattu par le propriétaire du véhicule.
Ce drame va vraiment bouleverser Kamel qu'il se venge en tuant à son tour l'assassin de son frère, Rémi.
Ce livre est tragique, je n'ai pas apprécié de ressentir ce sentiment de vengeance par la loi du talion. Je comprends que ce livre peut amener à un questionnement sur notre rapport à l'injustice. Cependant, j'ai du mal à croire que la façon de penser de Kamel est celle d'un ado de seize ans.
Aussi, Encourager le fait de rendre la pareille ne fait pas partie de mes valeurs.
Je n'ai pas pu m'attacher aux personnages dénués de charismes que je suis restée imperméable à ce récit.
Commenter  J’apprécie         00
Un enfant, bordel, tu m'entends, sale con, tu as tiré sur un enfant ! Même s'il avait de grandes oreilles et du duvet sous le nez, Rémi, c'était pas un lapin. Tout juste un gamin. Ca rime, mais c'est pas pareil...
Depuis toujours il connaît mes hantises, il lit la peur dans mes yeux. Il ne m'a jamais jugé, pas plus conseillé. Me tendant le paquet il me glisse trois mots à l'oreille.
- Ne pars pas.
Une voyelle par mot. C'est très simple, clair, net.
C'est aussi simple que beau. Ca tient dans une main.
Une voyelle par mot Je ne me suis jamais fort entendu avec les consonnes, je les trouve trop compliques, je laisse ça aux adultes.
Les voyelles sont belles, simples.
A, e, i, o, u.
Les consonnes sont moches et compliquées.
V, w, b, r, z.
L'aube de la vie, la beauté d'une naissance, toute chose en son début A.
La fin, lente ou brutale, rarement désirée, jamais annoncée, la complexité d'une mort : Z.
Tout est dit.
De A à Z.
La compassion et la pitié peuvent parfois se muer en d'inviolables barreaux. Il serait certainement mieux installé avec nous, à nos côtés, dans notre roulotte chauffée, mais dans cette situation de proximité, il resterait peu de place pour les coups de cafard, les rappels de blues ou une nouvelle fuite en avant a première vue, ce gosse a besoin de tout sauf d'un carcan.
Reconnaissant, le gamin se fait un nid au milieu du fatras. Tel poteau représente telle colline, le vieil essieu de notre verdine, brisé net en Ecosse... En-dessous d'un lasso pourri, je reconnais deux bouts de bois que j'avais rayés de ma mémoire.
Deux bouts de bois... Deux trapèzes encore neufs... Ils n'ont plus servis depuis...
Toujours ces points de suspension ouverts comme une plaie mal refermée. La ponctuation peut s'avérer commode dans bien des cas !
Six mètres
Je regarde le câble
Cinq mètres
J'arrive Rémi
Quatre mètres
Je t'aime Nestor
Trois mètres
Au revoir, Pieotr et Helena, merci
Deux mètres
J'ai peur
Un mètre
Je souris
Boum. Nuage de sciure.
La séance est finie.
Clap-clap-clap.
Agenouillé, humilié, fauché dans ma candeur, je pleure comme un gosse. Je pleure ce gosse qui ne sera plus. Je pleure mon meilleur ami, ce presque frère apporté par le ciel, emporté par l'homme.