La bibliothèque des bienheureux

Voici mon retour de lecture sur La bibliothèque des bienheureux de Cali Keys.
Lucie aime les mots et les autres. A côté de son travail de formatrice, elle écrit et publie des romans.
Mais le jour où un drame familial fait voler sa vie en éclats, elle plaque tout, quitte Paris et part se ressourcer à Saint-Malo dans l'ancienne maison de ses grands-parents. Une grande demeure qu'elle a tôt fait de transformer en auberge espagnole : se jeter à corps perdu dans les soucis de ses voisins est la meilleure des thérapies.
On y croise Léonard, un ex-bibliothécaire veuf et bougon, Annick, la mère de Lucie, protectrice et admirative, Vivianne, une libraire psychologiquement fragile, et Camille, une jeune fille en rupture familiale. Ce qui les soude ? L'amour des livres !
Ensemble, ils vont élaborer mille projets, à commencer par une bibliothèque de quartier pour partager leur passion des jolis mots avec les habitants de Saint-Malo.
Tous ces cabossés par la vie vont-ils enfin retrouver la paix ?
Et Lucie, va-t-elle faire taire les démons qui la rongent en aidant ses drôles de colocataires ?
La bibliothèque des bienheureux est un excellent roman, positif et sensible qui donne la pêche. Il donne envie de déguster, en la compagnie de tout ce petit monde, du cidre et des kouign-amann :)
Lucie quitte Paris pour Saint-Malo. Elle est formatrice et écrivain. Elle peut donc exercer son travail à distance, mais elle a surtout besoin d'apprendre à revivre suite à un drame.
Son nouveau voisin est un vieil homme ronchon : Léonard. J'ai adoré ce personnage à qui Lucie fait découvrir des romans contemporains tels que Et si c'était vrai de Marc Levy ou Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi. Il va apprécier tout en faisant remarquer, quand même, que la plume de Virginie Grimaldi ne vaut pas celle d'un Flaubert ou d'un Zola lol
Ce roman est un très bel hommage aux livres, aux auteurs contemporains comme classiques et aux libraires.
J'ai beaucoup aimé les personnages à commencer (vous l'aurez compris) par Léonard, ce vieux ronchon. Nous avons aussi un petit goéland nommé Coco, qui apporte un vrai plus dans ce roman. Annick, la maman de Lucie, inquiète pour sa fille, veille sur elle et les personnages qui gravitent autour d'eux. On croise aussi Mathilde, une petite fille avec une super répartie ; Amandine la boulangère qu'on aimerait avoir comme amie ; Camille, une jeune fille très attachante. Il y a aussi Vivianne, la libraire dépressive qui a un sacré caractère, impossible de s'ennuyer avec elle ! Tous forment une sacré galerie de personnages haut en couleur auxquels je me suis attaché. Ils sont tous différents tout en étant très complémentaires.
Je n'en n'ai pas préféré un, même si Lucie est le personnage principal et que son histoire est hyper touchante. Elle m'a beaucoup émue. Elle est arrivée à Saint-Malo suite à un drame survenu un an et demi auparavant. Lucie va prendre plaisir à s'occuper des autres car cela lui permet aussi de s'occuper d'elle, et d'aller mieux.
L'histoire est simple mais cela fonctionne parfaitement.
J'ai aimé l'humour qui se dégage de ce roman, j'ai souri à de nombreuses reprises.
Certains passages sont tristes mais malgré tout c'est un ouvrage qui fait du bien. Il est très positif.
Et bien sur, j'ai adoré que ça se déroule en Bretagne, région que j'affectionne.
Même si c'est un peu prévisible si on a l'habitude de ce genre de roman, cela ne m'a pas dérangé tellement j'ai aimé les personnages. J'étais triste de les quitter.
Ma note : un énorme cinq étoiles.

La couverture aux tons doux, un peu "girly" m'a fait de l'oeil ! J'ai passé un très bon moment de lecture ! Comédie pétillante, comme on aime en lire et qui fait du bien ❤ ! Les personnages sont attachants et surtout, ils aiment les livres et jouer avec les mots. J'ai été touchée et émue par tous mais encore plus par Lucie. Celle-ci, suite à un tsunami personnel terriblement difficile, s'installe dans la maison de ses grands parents à Saint Malo, pour panser ses blessures et tenter de se reconstruire. Sur ce chemin, elle va rencontrer d'autres personnes cabossées par la vie et va les accueillir dans sa grande maison. de ses propres mots, elle a conscience que Saint Malo n'est qu'une parenthèse, "une parenthèse où des âmes cassées se décollent et se réparent pour avancer".
Cette auberge espagnole va rapidement devenir un lieu de vie, une bibliothèque et accueillir celles et ceux qui ont besoin de poser leurs valises, mais qui tous fourmillent de projets.
Beaucoup d'émotions, de tendresse, de partage, d'entraide, d'amitiés mais également de bienveillance, une bonne dose d'humour et de bonne humeur, beaucoup de kouign-amann 🥧 et de cidre ! Sans oublier Coco, le petit goéland 🦅

Au final, je lis peu de contemporain alors qu'au fond, j'aime beaucoup ça. Surtout les romans feel food, qui me mettent souvent du baume au coeur et font du bien ! Je découvrais la plume de Cali Keys avec cette histoire et je ne regrette pas, car j'ai passé un doux moment en compagnie de ses personnages.⠀
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Du côté de l'histoire, nous suivons l'unique point de vue de Lucie. Un drame familial a fait voler sa vie en éclats, et sur un coup de tête, elle décide de tout plaquer, quitte Paris et part se ressourcer à Saint-Malo dans l'ancienne maison de ses grands-parents. Une grande demeure qu'elle a tôt fait de transformer en auberge espagnole. On y croise Léonard, un ex-bibliothécaire veuf et bougon, Annick, la mère de Lucie, protectrice et admirative, Vivianne, une libraire psychologiquement fragile, et Camille, une jeune fille en rupture familiale...qui vont se rassembler autour de l'amour des livres...⠀
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Certes, j'ai trouvé cette histoire cousue de fil blanc. Il y a peu de surprise et il y a un côté où tout va un petit peu trop bien malgré les casseroles de chacun. Mais j'avoue, j'ai particulièrement aimé la place des liens dans cette histoire. Ils se font, se défont, et malgré leurs difficultés et leurs entraves, les personnages vont se tirer vers le haut, apprendre des uns des autres. Par ces héros haut en couleur, l'autrice traite du deuil, sur plein de facettes différentes et j'ai ressenti des émotions tantôt douces et tantôt nostalgiques. ⠀
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J'avoue, vous me connaissez, il m'aurait fallu davantage de romance pour être pleinement satisfaite mais ça ne m'a pas empêché de passer un bon moment ! Sans nul doute que ce roman plaira aux amateurs du genre.⠀

Ce roman est un vrai petit bonbon, ou plutôt un kouign-amann car il a ce goût de bonheur, de douceur, de gourmandise, le tout parsemé de Bretagne.

Il s'agit d'un cadeau d'une amie et je crois qu'elle me connaît bien car il a tout pour me plaire. En dehors d'une couverture rose doudou, qui appelle au cocon et qui promet un joli moment, on y retrouve des personnages haut en couleurs mais tous plus attachants les uns que les autres, de l'émotion (beaucoup), de l'humour, des liens qui se créent et puis surtout... des livres !

Parsemé de références classiques comme beaucoup plus modernes et contemporaines (Virginie Grimaldi (❤), Aurélie Valognes, Joël Dicker, Michel Bussi...), ce roman sent bon l'amour des livres, de la littérature et ce, à tous les âges. Il est axé sur le partage.

Ce roman c'est une histoire d'amour en fait: l'amour des livres, l'amour propre, l'amour des autres, l'amour maternel.

Vous l'aurez compris : ce roman est aussi bon à déguster qu'un kouign-amann 🤭 (le summum: les 2 en même temps !)

PS: coup de coeur pour Léonard, ce papy ronchon au coeur tendre 🤍

En 2018, j'avais découvert la plume de l'autrice avec You & I, une romance New Adult avec les tornades comme sujet de fond. J'avais beaucoup apprécié ma lecture. Je n'ai donc pas réfléchis beaucoup avec La bibliothèque des bienheureux surtout avec un titre comme celui-ci. Après avoir vu passer les avis des copines, j'avais quelques doutes sur cette lecture car je sais rapidement à quoi m'en tenir quand les mots "Feel Good" sont cités. Finalement, je ressors déçue et frustrée de ma lecture et malheureusement je n'en garderais pas un très bon souvenirs.

Sans entrer dans les détails, je n'ai pas la même définition de l'expression "Feel Good". Pour moi, on reste vraiment dans le positif et c'est le genre de lecture qui me donne le sourire tout du long. Mais lorsqu'un éditeur/libraire met cette étiquette, il faut vous attendre à du drame. Car certes, il est annonciateur d'un nouveau départ, mais les sujets abordés sont à mon sens trop déprimants. J'ai donc tendance à fuir les romans classés sous cette expression. Manque de pot pour moi, j'ai vu le nom de l'autrice, le résumé, j'ai foncé. Et ça n'a pas manqué.

Ici, on aborde le deuil, la précarité, les problèmes psychologiques/professionnels/personnels. Je comprends cette volonté de partir sur quelque chose de négatif pour aller de l'avant mais alors quand tout du long il y a du drame, moi ça me casse totalement et ici, avec une ribambelle de personnages à soucis divers et variés, on est plutôt servis. Oui, de beaux messages se cachent derrière, et je comprends le fond, mais moi, ça ne fonctionne pas sur moi. J'ai tendance à trouver le temps long et à m'ennuyer. du drame oui, mais je suis restée de marbre... Ce qui fait que même si j'ai lu d'une traite La bibliothèque des bienheureux, j'ai senti passer ces 355 pages.

L'autre point qui m'a déçue, c'est l'absence de romance. Pourtant, il y a avait matière à. Notre héroïne, se sépare de son mari et part pour la Bretagne suite à un tragique événement. Ils se sont quittés assez brutalement mais pour une fois, pas d'infidélité de la part du mari. C'est tout l'inverse. Cette distance entre eux est révélatrice d'un attachement profond. Ainsi, par le biais de quelques rares petites phrases par-ci par-là, on comprend que leur histoire n'est pas finie. Et pour le coup, j'attendais tellement de cette relation... Je me serais contenter de très peu mais ça aurait pu tout changer pour moi. Au final, nous n'avons que quelques miettes à nous mettre sous la dent pour... rien. D'autant qu'on aurait pu occulté les nombreuses conversations avec Coco, le goéland, qui a une place plus importante que Lionel... Personnellement, ces passages étaient de trop pour moi.

Côté personnages, nous avons donc une belle brochette de personnages. Chacun à sa personnalité, son passif et ses soucis. Je retiendrais principalement le vieux papy ronchon, Léonard, qui m'a bien plu et dont l'histoire m'a le plus intéressé. Annick, la mère de Lucie pour chaperonner tout ce petit monde, Vivianne, psychologiquement fragile et un peu space ou encore Camille dont les problèmes familiaux seront au coeur du récit. J'ai bien aimé cet aspect bien que de nombreuses incohérences sont présentes tout du long ce qui fait que le récit perd en réalisme pour moi. Tout ce beau monde dans la même maison avec personne qui travaille vraiment ? Ce ne sont que des détails mais qui m'ont faite sortir de l'histoire.

Quant à la fin... je crois que c'est là qu'est ma plus grande déception. Pour la partie Lucie/Lionel, c'est totalement ouvert, pas de conclusion pour eux comme je l'espérais. Je suis toute en frustration car je l'avoue, c'est un peu ça qui me faisait tenir. Pour les autres, chacun à sa solution dirons-nous. Ce qui est plutôt chouette et laisse le lecteur sur une note positive même si un événement majeur survient et je dois dire que je n'ai pas apprécié terminé ma lecture sur cela. Au final, c'est un événement trop déprimant pour moi et qui enfonce le couteau dans la plaie, bien profondément.

En conclusion, je dirais que La bibliothèque des bienheureux n'était absolument pas pour moi. Il m'a manqué pas mal de petites choses, qui, mise bout-à-bout font qu'un roman nous plait vraiment. Je n'ai pas eu les émotions attendues lors des multiples événements survenus (ô combien triste), j'ai donc "déprimé" sans être prise aux tripes. J'ai trouvé le temps long par moment et n'ai pas réussi à me sentir impliquée. Dommage... j'avais bien envie de m'attacher à l'un d'entre eux.
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