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sur 1305 notes
D'abord une confession. Même si j'en ai souvent entendu parler, je n'avais jamais lu Yasmina Khadra.

C'est donc plutôt curieux que j'entame la lecture de son dernier livre. Que je termine en moins de 24 heures tant il m'a happé.

Nous sommes ce funeste vendredi 13 novembre 2015, à Paris aux abords du Stade de France... Nul n'ignore les terribles événements qui vont entacher la capitale cette nuit là. Khalil, le « héros » de cette histoire, va faire partie des individus qui vont semer la terreur et la mort ... L'auteur prend donc un sacré risque puisqu'il offre un roman écrit à la première personne et se place sous l'oeil du terroriste.

On va suivre le parcours de cet homme et les raisons qui l'ont mené là. L'occasion de réfléchir à des sujets brûlants, véritable fléau de notre société.

Yasmina Khadra va tout au long du livre montrer les différents points de vue afin de tenter comprendre l'incompréhensible.
On pourra reprocher le côté trop romanesque du récit avec certains hasards qui semblent un peu gros pour ma part, et la fin m' a également un peu déçu car prévisible et un peu trop optimiste au vu du sujet traité.

Pourtant, j'ai découvert ici une plume passionnante qui mène de main de maître son récit. Il est certain que je vais lire d'autres oeuvres de ce prolifique auteur mais je ne sais lesquels choisir!
Lien : https://labibliothequedejuju..
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Yasmina Khadra , j'ai découvert nombre des ses ouvrages au cours de cette année 2018 et j'ai vraiment été conquis. C'est donc tout naturellement que j'ai profité de sa présence à la foire du livre de Brive pour lui faire dédicacer son dernier livre,"Khalil."
J'ai été charmé par le personnage,vraiment très sympathique, souriant et à l'écoute, , vraiment gentil. Une belle personne , à mon avis.
Bon,"Khalil",je viens de tourner la dernière page et je peux dire que j'ai beaucoup aimé ce roman ,image d'une actualité , hélas ,fort douloureuse et traumatisante.
Nous pénétrons dans l'enfer des attentats du 13 novembre avec plusieurs kamikazes dont la détermination semble plus reposer sur une volonté farouche d'obéissance , de réponse à
un endoctrinement bien plus qu'à l'expression d'une profonde conviction personnelle.Et c'est bien là que le roman revêt toute son importance,montrer la récupération d'êtres fragiles,sans idéal par des "frères" dont la mission semble bien plus politique que religieuse.Les "mécréants" n'ont que peu de place dans un combat dont les premières victimes sont, et bien malgré leur volonté propre , des croyants musulmans qui ne demandent qu'à vivre en bonne intelligence parmi les hommes.Et puis,il y a les gens qui "tirent les ficelles" et les "promis au paradis" sourds aux remarques des êtres qui leur sont les plus chers , enfermés dans une pensée unique destructrice.On pénètre dans ce monde et la persuasion nous gagne , l'enfermement s'empare de nous , nous qui suivons Khalil de la première à la dernière page , Khalil , un personnage déterminé , convaincu parce que faible ,un personnage qui aurait pu être sympathique.....un personnage aveugle,obtus,plein de rancoeur. ...
Incontestablement un livre à découvrir, un livre plein d'humanisme , un livre qui nous plonge au coeur de la société contemporaine, au coeur de ses dangers et de ses contradictions , un livre pour refuser les amalgames ,un livre de tolérance et de respect,un beau livre,encore de la part de cet auteur reconnu ,incontestablement amoureux de la paix et soucieux du vivre ensemble.
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Khalil appartient à cette catégorie de romans qu'on ne peut pas lâcher avant d'avoir achevé ses 260 pages tant l'intrigue est prenante.
Mais qu'en reste-t-il sérieusement après sa lecture ?

Le scénario, en arrivant à Marrakech, après l'épisode Bruxellois enchaine les improbabilité, voir les invraisemblances, et m'a semblé dérailler. Hélas.

Plus ennuyeux, le principal personnage, Khalil, jeune dont l'éducation a manqué d'un père qui assume ses responsabilités, et a déserté l'école prématurément, contrairement à sa soeur, m'a semblé manquer d'épaisseur et de personnalité. Impuissant, complexé, cet adolescent attardé est devenu une marionnette aux mains d'une bande de pieds nickelés qui ne sait même pas programmer correctement une ceinture explosive.

A contrario, respect pour Zahra, la soeur jumelle, qui n'a pas bénéficié non plus d'une famille éducatrice, mais a profité de sa scolarité pour s'intégrer, travailler et grandir en s'éloignant progressivement du carcan tribal.

En outre, Khalil, par la plume de Yasmina Khadra, nie toute responsabilité personnelle.
Nous ne sommes plus à l'époque de Victor Hugo dont les vers célèbres :
« Je suis tombé par terre, c'est la faute a Voltaire,
Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau, »
ont inspiré nombre de nos écrivains.
Nous sommes dans un siècle où l'on enseigne que « c'est la faute à la France, c'est la faute à la colonisation, c'est a faute à l'occident », affirmations aussi mensongères que stériles puisqu'elles emprisonnent leurs croyants dans le monde de l'assistanat, du fatalisme et de la dépendance et les excluent de tout « vivre ensemble ».

L'écrivain parviendra-t-il à se libérer de l'idéologie véhiculée depuis soixante ans par le régime algérien qui a mené le pays à sa ruine ?

En conclusion, une oeuvre plutôt décevante, nettement en dessous du chef d'oeuvre « je voudrais exister » publié l'an dernier sur le même thème où Gabriel de Beauchesne offre une intrigue ficelée, des personnages ayant une âme et une analyse sérieuse du terrorisme, de ses multiples ressorts et surtout des remèdes pour essayer d'en sortir.

PS : ma critique de "je voudrais exister"
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Il faut de l'audace, du talent, de la délicatesse pour s'emparer d'un sujet aussi percutant que les attentats qui ont endeuillé la France le 13 Novembre 2015.
Yasmina Khadra nous a prouvé à plusieurs reprises qu'il savait traiter les sujets les plus délicats, sans parti pris, son propos étant d'essayer de comprendre la psychologie de ses personnages et non de les juger.

Dans son dernier roman, l'auteur se met dans la tête de « Khalil », un kamikaze venu à Paris pour donner la mort au plus grand nombre

Qui est vraiment Khalil ? Que lui est-il arrivé, comment devient-on terroriste ? Quels sont les doutes qui le traversent ou au contraire les certitudes ? Comment vit-il avec ses proches, comment peut-il se tenir face à eux, que pensent-ils de tout cela ?

Yasmina Khadra décortique le processus de radicalisation et nous entraîne dans la spirale infernale de l'endoctrinement.

En employant le « je », les paroles et les pensées de Khalil nous percutent de plein fouet. On le sent sur la brèche, de plus en plus versé du côté de la folie, qui pour lui, s'apparente à une forme de bien-être. C'est d'une lucidité terrible tant l'auteur colle au parcours de cet homme, montrant ce qui a pu l'amener à choisir l'inexplicable. Il n'y a plus de discernement dans le quotidien de ce futur kamikaze, seul compte son désir, son besoin d'être et pour cela il est prêt à tout….
L'auteur a pris des risques en choisissant un tel sujet, il le maîtrise à la perfection, ne tombant dans un aucun travers. Son écriture est incisive, précise en parfaite adéquation avec la lourdeur du propos.

Merci à NetGalley et aux Editions Julliard.
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13 novembre 2015 : 4 hommes sont en route vers Paris.
Un chauffeur non impliqué et trois terroristes.
Leur but, faire sauter leur ceinture d'explosifs.
Deux dans le stade de France et un dans une rame de métro.
Les deux premiers se rapprochent de la vérité des faits ce soir-là : leur ceinture explosera en-dehors du stade.
Le troisième ne parviendra pas à déclencher sa ceinture.
Il rejoint la Belgique avec un ami qui ignore tout de ses méfaits et le ramène en Belgique.
Quelques temps après, le fameux Khalil sera chargé d'une autre mission : faire sauter une place très fréquentée à Marakech.
L'auteur décortique très bien l'embrigadement de ce terroriste que plus rien de positif ne raccroche à la vraie vie.
Il est complètement embrigadé parmi "ses frères de solidarité".
Et pourtant, quelques questions existentielles qui touchent à ses proches atteints vont le secouer.
Yasmina Khadra analyse à fond cette personnalité déviée et ce, de façon magistrale. Et pourtant, j'ai tardé à lire le livre car j'avais l'impression de faire de la publicité à ces horribles personnages que sont les terroristes et les kamikazes.
Ce qui change avec l'analyse de l'auteur, c'est qu'il démontre que le jeune Khalil dépasse tous les rejets qu'il a endurés de la part des Européens de souche depuis qu'il a adhéré à son mouvement machiavélique.
Plus rien ne peut le retenir.
L'auteur montre quand même très bien la limite des actes de Khalil. Pas si facile d'être terroriste et de ne pas rater sa cible. On dirait que l'auteur s'en moque un peu ou du moins, réduit à néant tous ses efforts.
J'ai beaucoup apprécié l'écriture de Yasmina Khadra, la justesse du ton et la façon dont il est entré dans le personnage.
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On retrouve ici l'excellente écriture de Yasmina Khadra
Sujet brûlant, sujet épineux.
Que dire ? Rien... Tout serait sujet à polémique.
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Nous sommes le 13 novembre 2015 c 'est le soir et il fait beau à Paris .Les Bleus sont au Stade de France .Rien ne laisse prévoir qu 'un drame d' une ampleur terrible va avoir
lieu et ensanglanté les lieux .Un jeune homme entouré d'une
ceinture d 'explosif va se faire à la manière d 'un kamikaze éclaté et semé le catastrophe autour de lui .Il s 'agit d 'un attentat terroriste qui n 'a aucune raison d 'être . C 'est
l'horreur ,l 'inouï , l 'inimaginable qui s 'est produit .
l''auteur Algérien , Yasmina Khadra va essayer de se mettre dans la peau du jeune terroriste et comprendre les
motivations ou les mobiles qui l 'ont poussé à commettre un
tel acte .
Que dire sinon que Yasmina Khadra , l 'auteur au grand talent a décrit avec beaucoup de sincérité et de conviction .
Qu 'on ne peut qu 'être contre de tels actes abominables .
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Ce roman nous ramène à la date tragique du 13 novembre 2015 et l'on découvre Khalil, jeune homme beur, originaire de la ville tristement célèbre de Molenbeek. Il est revenu de tout, sans illusion, ne trouvant pas sa place dans la société. Les relations avec son père sont tendues, sa mère peu épanouie, affaiblie plusieurs grossesses, tente de maintenir un peu de cohésion.

Seule sa soeur jumelle, Zahra, qui entre parenthèses m'a beaucoup touchée, partage quelque chose avec lui, un minimum de tendresse, mais elle est dans un autre monde, bien ancrée dans la réalité, sortant avec ses copines…

Comment résister quand on s'est senti toute sa vie, sans valeur, et qu'un imam, vous prend dans ses bras en vous murmurant ce que vous avez eu envie d'entendre toute votre vie : « Tu es un soldat du Miséricordieux », un preux chevalier en quelque sorte… je n'ai jamais remarqué ce style de geste ou la voix douce que Khalil décrit, chez le grand prêcheur de Daesh par exemple. On en arriverait presque à penser, en lisant ce roman, qu'on est face un Bouddha rempli de compassion !!!

Mais, tout n'est pas aussi simple, ces imams, cheiks et autres émirs sont des manipulateurs, des pervers de haut niveau qui, comme toute secte, endoctrinent tellement leurs adeptes qu'ils sont incapables de penser par eux-mêmes et Khalil se rend compte que tout n'est pas aussi rose…

Se mettre dans la tête d'un islamiste, il fallait oser et Yasmina Khadra nous avait déjà proposer cette idée en entrant dans celle de Kadhafi, dans « La nuit du Raïs ». Il tente d'analyser les causes de la bascule dans la conversion rédemptrice, puisque tuer des « incroyants » rachète tous les actes négatifs qu'on a pu commettre avant et, cerise sur le gâteau, on peut en commettre jusqu'à la dernière minute puisqu'on va se faire exploser !

J'ai lu ce roman en deux jours à peine, peut-être en espérant un regain de lucidité de Khalil, mais ce gamin n'a pas entrainé d'empathie, tellement il est opportuniste, cherchant un refuge chez son ancien ami, Rayan, par exemple, auquel il ment effrontément, sans aucun scrupule…

Souvent revient dans ce livre, le thème du respect, pour tenter de justifier la dérive, il faudrait peut-être enseigner à ce gamin que pour être respecté, il faut être soi-même respectable… j'utilise exprès le terme gamin, car on a l'impression que Khalil a quinze ans (à peine)

J'ai trouvé dérangeante la thèse de l'auteur: on a l'impression que l'évolution vers l'intégrisme est inéluctable et s'explique du point de vue sociologique, alors que c'est beaucoup plus compliqué, la fatalité n'explique (et n'excuse) pas tout.

Un roman sympathique, mais qui laisse une sensation de malaise, rappelant les souvenirs des attentats sur lesquels l'auteur insiste beaucoup, trop à mon avis…
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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13 novembre 2015. Dans quelques heures, un attentat va ensanglanter le Stade de France. Et parmi les terroristes, il y a Khalil, qui devait se faire sauter, comme ses « frères », mais dont la ceinture d'explosifs n'a pas fonctionné. Khalil, c'est un jeune belge d'origine marocaine, un paumé comme il y en a tant, issu d'une famille de petites gens vivotant au jour le jour et pour qui (à part sa soeur jumelle) il n'a que du mépris : « A quoi servaient-ils, eux ? Qu'avaient-ils fait de leur vie ? (…) Ils survivaient en parasites résistants, rendant le monde de moins en moins attrayant. »

Son parcours, que nous raconte ce roman dont il est le narrateur, est des plus ordinaire : échec scolaire, glandouille, petits boulots, absence d'ambition et de repères… et la mosquée, son imam et son cheikh, comme refuges. C'est le récit d'une dérive personnelle, celle d'un jeune homme sans instruction, sans culture et sans perspectives d'avenir, dont l'ego se sent maltraité par le néant de son existence ; c'est le parcours d'un être médiocre, affamé de reconnaissance – « c'est la première fois que je me sens important », dit-il juste avant l'attentat – et prêt à tout pour sortir de l'anonymat et devenir « quelqu'un », quitte à tuer aveuglément et quitte à en mourir.

La lecture de ce roman m'a laissée quelque peu perplexe. Il y a, certes, l'écriture de Yasmina Khadra, comme toujours agréable et séduisante, et donc un roman qui se lit vite et bien. Mais l'histoire qui nous est racontée est tellement – et tristement – ordinaire et banale que je n'en ai pas bien vu l'intérêt romanesque. D'autre part, et surtout, le choix narratif de Khadra m'a profondément dérangée : faire de ce terroriste le narrateur du roman, c'est lui redonner toute son humanité, c'est forcer le lecteur à adopter son point de vue, à entrer dans une démarche de compréhension et d'empathie qui le dédouane à peu de frais de ses responsabilités, de ses échecs et de son crime (même manqué), jusqu'à en faire à son tour une victime – de la société, de sa famille ou de ses origines (ce qui est un peu facile), sans parler de son argumentaire en faveur du djihad et de l'islam radical. Et là, s'agissant d'un contexte terroriste on ne peut plus réel et d'un attentat qui a vraiment eu lieu, je n'achète pas. Yasmina Khadra est un romancier bien trop expérimenté pour ne pas avoir mesuré le risque induit par son choix narratif : en ce qui me concerne, le pari est perdu.

Un roman, au moins pour moi, à l'histoire convenue et sans intérêt qui se contente de décalquer le réel, avec un personnage principal dont l'insignifiance et la médiocrité, comme la psychologie simpliste et autocentrée, peinent à donner au récit une épaisseur convaincante, et un point de vue narratif discutable et potentiellement dangereux, dont je ne suis pas sûre qu'il apporte quoi que ce soit à la compréhension du terrorisme, et encore moins à la littérature.

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"Nous étions quatre kamikazes ; notre mission consistait à transformer la fête au Stade de France en un deuil planétaire."
13 novembre 2015, une date inoubliable. Une date de plus dans l'horreur du terrorisme islamiste, cette idéologie folle qui veut gouverner le monde et soumettre les infidèles.
Quel que soit le prix à payer.
Ce totalitarisme que nous devons combattre à tout prix si nous voulons que notre civilisation survive et si nous voulons rester libres.

Khalil est l'un des kamikazes, et il raconte. Il déroule le récit de cette sinistre soirée, mais aussi de ce qui l'a précédée et de ce qui suivra.
Ce livre fait froid dans le dos parce que l'on se rend compte que le parcours de Khalil est tout à fait ordinaire ; on prend conscience de la facilité avec laquelle un jeune homme tout à fait normal se mue en terroriste déterminé. Facilité qui fait de Khalil un cas qui n'est malheureusement pas unique.

Itinéraire d'un enfant paumé.
Khalil n'a pas vraiment de but dans la vie, pas de motivation, rien à quoi se raccrocher : il est donc une proie facile pour ceux qui tirent les ficelles de cette guerre de civilisation qui se fait passer pour une guerre de religion.
Certaines pages sont glaçantes parce que Yasmina Khadra nous met dans la tête de Khalil lorsqu'il retrace le chemin qui l'a emmené au Stade de France le 13 novembre 2015, ce chemin qui le conduit du néant à la détermination la plus farouche et la haine la plus absolue.

Une vingtaine d'années après l'excellent À quoi rêvent les loups, l'auteur reprend le sujet de l'embrigadement dans le terrorisme islamiste.
Une répétition nécessaire, la situation ne s'étant pas du tout améliorée, bien au contraire.
Les Khalil sont nombreux, hélas ; ils attendent l'ordre ou l'occasion pour agir, pour décapiter un enseignant, égorger une policière ou commettre un attentat de plus grande envergure.
Yasmina Khadra poursuit inlassablement et courageusement son travail de lanceur d'alerte, mais s'il a déjà écrit sur ce thème, la forme de ce roman est très différente.
Khalil est le narrateur, donc le lecteur est constamment avec lui, dans ses pensées et dans ses actes.
Le style volontairement très plat m'a dérangée au début, surtout que Yasmina Khadra est capable d'écrire magnifiquement bien, mais plus l'histoire avançait, plus cette écriture très simple m'est apparue naturelle pour coller au personnage.
Khalil n'est pas très malin et certains ont su profiter de ses faiblesses pour en faire le jouet de leur folie meurtrière. L'auteur nous montre qu'il s'agit bien plus d'endoctrinement que de religion et que la lutte doit être impitoyable contre les manipulateurs qui sont les vrais responsables, les vrais coupables.

Un roman que j'ai lu d'une traite, une lecture forte de plus à mettre au crédit de ce romancier algérien que j'aime et que j'admire pour son courage dans son engagement.
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