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3,92

sur 1312 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Khalil appartient à cette catégorie de romans qu'on ne peut pas lâcher avant d'avoir achevé ses 260 pages tant l'intrigue est prenante.
Mais qu'en reste-t-il sérieusement après sa lecture ?

Le scénario, en arrivant à Marrakech, après l'épisode Bruxellois enchaine les improbabilité, voir les invraisemblances, et m'a semblé dérailler. Hélas.

Plus ennuyeux, le principal personnage, Khalil, jeune dont l'éducation a manqué d'un père qui assume ses responsabilités, et a déserté l'école prématurément, contrairement à sa soeur, m'a semblé manquer d'épaisseur et de personnalité. Impuissant, complexé, cet adolescent attardé est devenu une marionnette aux mains d'une bande de pieds nickelés qui ne sait même pas programmer correctement une ceinture explosive.

A contrario, respect pour Zahra, la soeur jumelle, qui n'a pas bénéficié non plus d'une famille éducatrice, mais a profité de sa scolarité pour s'intégrer, travailler et grandir en s'éloignant progressivement du carcan tribal.

En outre, Khalil, par la plume de Yasmina Khadra, nie toute responsabilité personnelle.
Nous ne sommes plus à l'époque de Victor Hugo dont les vers célèbres :
« Je suis tombé par terre, c'est la faute a Voltaire,
Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau, »
ont inspiré nombre de nos écrivains.
Nous sommes dans un siècle où l'on enseigne que « c'est la faute à la France, c'est la faute à la colonisation, c'est a faute à l'occident », affirmations aussi mensongères que stériles puisqu'elles emprisonnent leurs croyants dans le monde de l'assistanat, du fatalisme et de la dépendance et les excluent de tout « vivre ensemble ».

L'écrivain parviendra-t-il à se libérer de l'idéologie véhiculée depuis soixante ans par le régime algérien qui a mené le pays à sa ruine ?

En conclusion, une oeuvre plutôt décevante, nettement en dessous du chef d'oeuvre « je voudrais exister » publié l'an dernier sur le même thème où Gabriel de Beauchesne offre une intrigue ficelée, des personnages ayant une âme et une analyse sérieuse du terrorisme, de ses multiples ressorts et surtout des remèdes pour essayer d'en sortir.

PS : ma critique de "je voudrais exister"
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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13 novembre 2015. Dans quelques heures, un attentat va ensanglanter le Stade de France. Et parmi les terroristes, il y a Khalil, qui devait se faire sauter, comme ses « frères », mais dont la ceinture d'explosifs n'a pas fonctionné. Khalil, c'est un jeune belge d'origine marocaine, un paumé comme il y en a tant, issu d'une famille de petites gens vivotant au jour le jour et pour qui (à part sa soeur jumelle) il n'a que du mépris : « A quoi servaient-ils, eux ? Qu'avaient-ils fait de leur vie ? (…) Ils survivaient en parasites résistants, rendant le monde de moins en moins attrayant. »

Son parcours, que nous raconte ce roman dont il est le narrateur, est des plus ordinaire : échec scolaire, glandouille, petits boulots, absence d'ambition et de repères… et la mosquée, son imam et son cheikh, comme refuges. C'est le récit d'une dérive personnelle, celle d'un jeune homme sans instruction, sans culture et sans perspectives d'avenir, dont l'ego se sent maltraité par le néant de son existence ; c'est le parcours d'un être médiocre, affamé de reconnaissance – « c'est la première fois que je me sens important », dit-il juste avant l'attentat – et prêt à tout pour sortir de l'anonymat et devenir « quelqu'un », quitte à tuer aveuglément et quitte à en mourir.

La lecture de ce roman m'a laissée quelque peu perplexe. Il y a, certes, l'écriture de Yasmina Khadra, comme toujours agréable et séduisante, et donc un roman qui se lit vite et bien. Mais l'histoire qui nous est racontée est tellement – et tristement – ordinaire et banale que je n'en ai pas bien vu l'intérêt romanesque. D'autre part, et surtout, le choix narratif de Khadra m'a profondément dérangée : faire de ce terroriste le narrateur du roman, c'est lui redonner toute son humanité, c'est forcer le lecteur à adopter son point de vue, à entrer dans une démarche de compréhension et d'empathie qui le dédouane à peu de frais de ses responsabilités, de ses échecs et de son crime (même manqué), jusqu'à en faire à son tour une victime – de la société, de sa famille ou de ses origines (ce qui est un peu facile), sans parler de son argumentaire en faveur du djihad et de l'islam radical. Et là, s'agissant d'un contexte terroriste on ne peut plus réel et d'un attentat qui a vraiment eu lieu, je n'achète pas. Yasmina Khadra est un romancier bien trop expérimenté pour ne pas avoir mesuré le risque induit par son choix narratif : en ce qui me concerne, le pari est perdu.

Un roman, au moins pour moi, à l'histoire convenue et sans intérêt qui se contente de décalquer le réel, avec un personnage principal dont l'insignifiance et la médiocrité, comme la psychologie simpliste et autocentrée, peinent à donner au récit une épaisseur convaincante, et un point de vue narratif discutable et potentiellement dangereux, dont je ne suis pas sûre qu'il apporte quoi que ce soit à la compréhension du terrorisme, et encore moins à la littérature.

[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]
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La dernière fois que j'avais lu Yasmina Khadra, il se mettait dans la peau du dictateur Khadafi. Une utilisation de la première personne du singulier qui ne manquait pas de nous présenter la mégalomanie du personnage de très près.
Avec Khalil, j'ai retrouvé ce "je" glaçant, mais cette fois c'est dans la peau d'un terroriste islamiste présent à Paris le 13 novembre 2015 qu'il se met. Et cette fois, c'est l'endoctrinement des gens en manque de reconnaissance qu'il nous présente.
Ce n'est pas plus gai, ça ne relève pas moins d'un genre de folie.
Et si j'aurais bien aimé un peu plus d'approfondissement dans cette histoire, l'écrivain revendique le fait que ce roman soit ordinaire afin d'être lu même par les collégiens. Parce qu'après avoir combattu les islamistes par les armes pendant de nombreuses années au sein de l'armée algérienne, sans conteste, Yasmina Khadra continue le combat avec sa plume.
Expliquer pour alerter.
Comme le suspens suscite l'envie de continuer à lire, et comme le message du danger bien présent de se faire retourner le cerveau par cette idéologie passe, ce roman joue vraiment bien le rôle que son auteur a voulu lui donner.
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Une lecture qui aura eu le mérite de me faire découvrir un auteur dont j'ai perçu, à tort ou à raison, à la fois une réelle épaisseur humaine et une forme de courage à regarder les choses en face. Ce qui me donne envie de poursuivre ma découverte.
Pour ce qui est du roman, c'est un peu plus compliqué. le thème, glaçant, osé, nauséeux, pue la fatalité glauque et m'a donné le sentiment d'être aspirée vers le fonds, d'où une envie presque physique d'en sortir au plus vite, mais en même temps de ne pas lâcher ce minable terroriste paumé et manipulé jusqu'au bout de son chemin, calvaire, erreur, destin, allez savoir.
Ce qui m'a gênée je crois, c'est justement ce qu'il n'y a pas dans ce livre: un questionnement, une remise en question, un sursaut de raison, de vie ou de volonté, une porte de sortie. le parcours de Khalil est d'une absurdité et d'une morbidité absolue, pénible à lire et à revivre.
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Khalil est en route pour Paris ce 13 novembre 2015. Autour de la taille, il porte une ceinture d'explosifs. Il a pour mission de se faire sauter dans une rame bondée du métro à la sortie du match de football au Stade de France.
L'auteur utilise un procédé banal mais très efficace : son personnage est le narrateur. Nous avons ainsi accès à ses pensées, son ressenti sur son engagement, ses motivations.
Bien que d'un style très agréable, la plume de Yasmina Khadra reste un grand plaisir de lecture, j'ai été déçue par ce roman. Il met en scène beaucoup de clichés, n'apporte aucun point de vue nouveau sur le sujet et le récit plutôt factuel des faits et gestes du narrateur ne fait qu'accentuer la platitude du propos.
Pour ne pas rester sur cette mauvaise impression, je relirai à l'occasion L'attentat.
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Me voilà bien ennuyée avec ce roman. C'est avant tout pour l'écriture, le style de l'auteur que je voulais lire ce roman, et je remercie beaucoup les Edts Julliard et NetGalley d'avoir pu y accéder.
Mais si l'écriture parfois teintée de poésie est toujours aussi belle, j'ai l'impression d'avoir lu un roman à somme nulle. En effet la démonstration faite par Y.Khadra du comment et pourquoi un jeune homme devient terroriste est certes réaliste ; emporté par la lecture on pourrait s'y laisser prendre ; mais un certain Jean-Jacques Rousseau est déjà passé par là, et cette question est close.
D'autre part, la fin , bien romancée, correspond mal au contenu du livre, et surtout s'il est certain que l'auteur ne fait pas l'apologie du terrorisme, il nous emmènerait bien sur une forme de compréhension que je me refuse à partager. Dans le monde malheureusement beaucoup de gens sont malheureux, incompris, sans possibilité d'école et d'éducation, ils ne pensent pas pour autant à tuer leurs voisins.
Vivement que Y.Khadra nous reparle d'hirondelles, de Kaboul ou d'ailleurs !
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Sur l'autoroute Bruxelles-Paris, en ce 13 novembre 2015, en compagnie de plusieurs de ses "frères", Khalil passe en revue les tâches qui lui sont assignées. Avec Driss, son ami d'enfance, c'est au Stade de France que tout va se jouer dans les prochaines heures...

Ecrit à la première personne, le narrateur étant Khalil lui-même, ce roman m'a déconcertée. En effet, alors que j'aime beaucoup la plume de Yasmina Khadra, dans ce roman, il aurait du la laisser de côté pour vraiment incarner le personnage. Parce que ce n'est pas crédible un jeune désoeuvré de Molenbeek, la petite vingtaine, qui n'a pas fini l'école et qui ne rêve que de se faire sauter dans la foule au nom d'un Dieu dont il parle finalement peu et qui s'exprime comme Yasmina Khadra. Et cette voie de la facilité que semble avoir prise l'auteur ne permet finalement pas au lecteur de "s'identifier" un tant soit peu au personnage principal. J'ai donc lu ce roman avec beaucoup de détachement et de circonspection, trop pour finalement apprécier. Sans compter que la fin m'a semblé être l'aboutissement de cette facilité qui permet de vendre au plus grand nombre.
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Un pari risqué pour Yasmin KHADRA, qui fait raconter son histoire par l'un des kamikazes du 13 novembre 2015 à Paris. Forcément, lorsqu'un roman s'inspire d'un fait réel, on en attend beaucoup. Quand par dessus le marché, l'évènement est raconté de l'intérieur et, qui plus est, par la partie dont le comportement est indéfendable aux yeux de tous, la tâche est ardue. Comment nous faire comprendre l'incompréhensible… Ou même faire accepter au lecteur de se mettre dans la peau de quelqu'un qu'il rejette a priori, tout en lui faisant aimer le roman ? L'auteur va-t-il essayer de nous rendre le personnage attachant ? Va-t-il nous dévoiler ou inventer des faits qui expliqueront ce s'est produit ce jour-là ? Et surtout, pourrons-nous enfin comprendre quel chemin de vie peut conduire à l'innommable …?

Khalil a grandi dans une banlieue belge désormais tristement célèbre, avec une mère transparente qui ne forçait pas son estime, un père pas très aimant qui buvait beaucoup, et une soeur jumelle, la seule personne qui comptait réellement pour lui. Il ne s'est jamais senti important pour les siens, ni intégré dans la société qui les rejette ou les tolère à peine. Alors, lorsque des « frères » de la mosquée trouvent les mots pour qu'il se sente entouré et important, Khalil croit trouver enfin sa place, et est prêt à tout pour ne pas décevoir « ses frères » et la conserver : Ce soir, Khalil est déterminé à se faire exploser pour tuer des milliers de gens. D'autant que s'il y arrive, on ne lui promet pas un gros salaire ou une jolie femme, mais rien de moins que le Paradis…

"Pourquoi ? hurla-t-il. Pour le paradis ? Il est autour de toi, en vrai. Regarde comme la campagne est belle. Il y a des oiseaux dans les arbres et tu peux courir dans les champs jusqu'à tomber dans les pommes. Si tu n'es pas content, attends le printemps. Mais qu'est-ce que tu as dans le crâne ?"

*****

J'ai été plutôt impressionnée par la capacité de l'auteur à écrire, en si peu de pages, un roman assez complet sur un thème difficile. Même si du coup, la psychologie des personnages n'est pas extrêmement développée, les faits parlent d'eux-mêmes et la narration par le personnage principal fait le reste : Les ingrédients sont assez bien dosés pour nous faire comprendre l'engrenage tout en restant facile à lire : sans voyeurisme, sans en faire trop dans un sens ou dans l'autre. On ne trouve pas de grandes révélations sur les faits, ni de grande découvertes sur la psychologie du kamikaze dans ce roman : On assiste simplement à l'empilement de détails dans la vie de Khalil qui font qu'aujourd'hui, il en est là. Et en l'écoutant, on visualise un peu mieux le cheminement, faute de pouvoir le comprendre totalement, ni encore moins l'excuser... Plus surprenant, en me faisant entrer dans la vie de Khalil, l'auteur est parvenu à ne pas me le faire totalement détester - même si je ne peux pas dire que je l'ai aimé non-plus. On se dit que les méchants, ce sont ceux qui l'embrigadent. Mais si l'on y réfléchit, il doit se passer dans leur tête et dans leur vie la même chose que dans celles de Khalil. Alors que faire pour enrayer ce processus, est-ce possible une fois parvenu à de tels extrêmes ?

"Ce qui se passe est l'aboutissement logique d'un processus aussi vieux que l'instinct grégaire : l'exclusion exacerbe les susceptibilités, les susceptibilités provoquent la frustration, la frustration engendre la haine et la haine conduit à la violence. C'est mathématique."

On ressent bien, avec Khalil, combien les paliers déjà franchis vers l'extrêmisme et les barrières érigées pour se protéger de tout sentiment rendent le dialogue apparemment inefficace, du moins au début. Et si l'on connait les arguments des différentes parties, c'est la manière apaisée de les poser qui rend ce roman touchant, peut-être utile. On se souvient avec Khalil de l'engrenage du quotidien qui l'a amené à vouloir devenir kamikaze. Pas de grands événements à première vue, mais de petites choses qui, bout à bout, le fragilisent et l'amènent à écouter les mauvaises personnes. Pourtant, on veut croire, un peu désespérément, qu'avec les mots de son meilleur ami Rayan ou encore l'amour de sa soeur jumelle, rien n'est encore perdu, qu'il ne faut jamais abandonner, jamais cesser de communiquer ; Que les mots peuvent encore faire leur chemin, les actes aussi ; Que l'amitié, la chaleur, les sentiments qui ne sont qu'enterrés vivant peuvent toujours remonter à la surface et faire la différence. C'est un roman qui donne envie de se battre avec tout l'amour dont nous sommes capables, car c'est finalement notre arme la plus redoutable.

"Dieu n'est pas un chef de guerre, encore moins le parrain d'une organisation criminelle. Il est écrit dans le Coran que celui qui tue un être aura tué l'humanité entière. Alors, à quoi riment ces massacres gratuits ? Pourquoi faut-il faire croire que lorsque le muezzin appelle à la prière, c'est l'appel à l'agonie que l'on doit entendre ?"

J'ai découvert Yasmin KHADRA avec « l'attentat », et « Khalil » n'est que le deuxième roman que je lis de cet auteur, mais ce ne sera pas le dernier. La complémentarité de ces deux récits est vraiment intéressante, leurs points de vue différents sont enrichissants. Dans les deux cas, sans tomber dans l'excès consistant à nous rendre les terroristes inhumains, ou au contraire plus humains que les victimes, ce qui nous ferait rejeter le roman et ses messages, l'auteur parvient à conserver un certain recul dans ses récits malgré la dureté apparente de certains personnages ou situations. Je vous invite à lire ces romans, que le format court, s'il les rend psychologiquement un peu moins profonds que ce à quoi on pourrait s'attendre pour ces thématiques, rend parfaitement abordables par le plus grand nombre - c'est à dire même par les plus sensibles d'entre nous je pense - tout en gardant la part belle au réalisme.
Un grand merci aux masses critiques de Babelio et aux éditions Julliard.
Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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Livre qui tente de décrire l'embrigadement de jeunes âmes perdues endoctrinées pour servir les projets meurtriers de fanatiques extrémistes qui confondent l'amour que véhicule la religion avec la toute puissance malfaisante humaine. On suit dans cette histoire peu réjouissante le parcours de Khalil, jeune homme esseulé en quête de sens, proie de premier choix pour devenir l'objet d'un réseau terroriste qui le conditionne dans le but de l'utiliser dans un attentat suicide. le sujet est intéressant mais traité trop superficiellement et les personnages manquent de profondeur ce qui m'a empêché de m'y attacher avec un désir de les suivre. Je ferai cependant d'autres essais de lecture de cet auteur.
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Yasmina Khadra aborde dans ce roman un sujet sensible: les attentats du 13 novembre du côté de ceux qui y ont participé. Parmi eux, nous allons suivre Khalil, celui dont la ceinture d'explosifs n'a pas fonctionné. Nous plongeons dans son esprit, sa façon de penser et voir le monde. L'exercice peut être assez perturbant tant il est difficile de comprendre comment s'opère la bascule d'une vie "normale" à celle de terroriste.
A l'issue de la lecture, j'aurais aimé dire que j'étais un peu plus éclairée sur le sujet mais il n'en est rien. Ce que j'ai retenu : si vous vivez dans les quartiers défavorisés, que votre vie familiale est un désastre, que chaque jour vous courrez après l'argent et la reconnaissance, vous êtes susceptible d'être une proie pour l'embrigadement. Si ce n'est peut-être pas tout à fait faux, il ne me semble pas pour autant que cela soit tout à fait vrai non plus. Le cliché est facile et Yasmina Khadra tombe parfois dans ce piège. Khalil ne m'a pas touché, à aucun moment je ne lui ai trouvé de circonstances atténuantes. Il a fait ses choix, là où ses amis en ont fait d'autres. Son argument principal est le manque d'argent et d'amour mais combien sont-ils dans ce cas, sans toutefois tomber dans le terrorisme ?
Voilà ce qu'il m'a manqué dans ce livre : une autre lecture de ce phénomène. Alors, j'en conclus que j'en attendais un peu trop certainement. Ce livre reste un roman au sujet brûlant. Il l'explore avec ses possibilités. Il est peut-être trop ambitieux d'en attendre autre chose.
Une lecture en demie-teinte pour moi.
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