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EAN : 9782266291668
240 pages
Pocket (05/09/2019)
  Existe en édition audio
3.91/5   1303 notes
Résumé :
Paris, ville des lumières, nous sommes le Vendredi 13 novembre 2015. L'air est encore doux pour un soir d'hiver. Tandis que les Bleus électrisent le Stade de France, aux terrasses des brasseries parisiennes on trinque aux retrouvailles et aux rencontres heureuses. Une ceinture d'explosifs autour de la taille, Khalil attend de passer à l'acte. Il fait partie du commando qui s'apprête à ensanglanter la capitale.
Qui est Khalil ? Comment en est-il arrivé là ?>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (283) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 1303 notes
D'abord une confession. Même si j'en ai souvent entendu parler, je n'avais jamais lu Yasmina Khadra.

C'est donc plutôt curieux que j'entame la lecture de son dernier livre. Que je termine en moins de 24 heures tant il m'a happé.

Nous sommes ce funeste vendredi 13 novembre 2015, à Paris aux abords du Stade de France... Nul n'ignore les terribles événements qui vont entacher la capitale cette nuit là. Khalil, le « héros » de cette histoire, va faire partie des individus qui vont semer la terreur et la mort ... L'auteur prend donc un sacré risque puisqu'il offre un roman écrit à la première personne et se place sous l'oeil du terroriste.

On va suivre le parcours de cet homme et les raisons qui l'ont mené là. L'occasion de réfléchir à des sujets brûlants, véritable fléau de notre société.

Yasmina Khadra va tout au long du livre montrer les différents points de vue afin de tenter comprendre l'incompréhensible.
On pourra reprocher le côté trop romanesque du récit avec certains hasards qui semblent un peu gros pour ma part, et la fin m' a également un peu déçu car prévisible et un peu trop optimiste au vu du sujet traité.

Pourtant, j'ai découvert ici une plume passionnante qui mène de main de maître son récit. Il est certain que je vais lire d'autres oeuvres de ce prolifique auteur mais je ne sais lesquels choisir!
Lien : https://labibliothequedejuju..
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Yasmina Khadra , j'ai découvert nombre des ses ouvrages au cours de cette année 2018 et j'ai vraiment été conquis. C'est donc tout naturellement que j'ai profité de sa présence à la foire du livre de Brive pour lui faire dédicacer son dernier livre,"Khalil."
J'ai été charmé par le personnage,vraiment très sympathique, souriant et à l'écoute, , vraiment gentil. Une belle personne , à mon avis.
Bon,"Khalil",je viens de tourner la dernière page et je peux dire que j'ai beaucoup aimé ce roman ,image d'une actualité , hélas ,fort douloureuse et traumatisante.
Nous pénétrons dans l'enfer des attentats du 13 novembre avec plusieurs kamikazes dont la détermination semble plus reposer sur une volonté farouche d'obéissance , de réponse à
un endoctrinement bien plus qu'à l'expression d'une profonde conviction personnelle.Et c'est bien là que le roman revêt toute son importance,montrer la récupération d'êtres fragiles,sans idéal par des "frères" dont la mission semble bien plus politique que religieuse.Les "mécréants" n'ont que peu de place dans un combat dont les premières victimes sont, et bien malgré leur volonté propre , des croyants musulmans qui ne demandent qu'à vivre en bonne intelligence parmi les hommes.Et puis,il y a les gens qui "tirent les ficelles" et les "promis au paradis" sourds aux remarques des êtres qui leur sont les plus chers , enfermés dans une pensée unique destructrice.On pénètre dans ce monde et la persuasion nous gagne , l'enfermement s'empare de nous , nous qui suivons Khalil de la première à la dernière page , Khalil , un personnage déterminé , convaincu parce que faible ,un personnage qui aurait pu être sympathique.....un personnage aveugle,obtus,plein de rancoeur. ...
Incontestablement un livre à découvrir, un livre plein d'humanisme , un livre qui nous plonge au coeur de la société contemporaine, au coeur de ses dangers et de ses contradictions , un livre pour refuser les amalgames ,un livre de tolérance et de respect,un beau livre,encore de la part de cet auteur reconnu ,incontestablement amoureux de la paix et soucieux du vivre ensemble.
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Khalil appartient à cette catégorie de romans qu'on ne peut pas lâcher avant d'avoir achevé ses 260 pages tant l'intrigue est prenante.
Mais qu'en reste-t-il sérieusement après sa lecture ?

Le scénario, en arrivant à Marrakech, après l'épisode Bruxellois enchaine les improbabilité, voir les invraisemblances, et m'a semblé dérailler. Hélas.

Plus ennuyeux, le principal personnage, Khalil, jeune dont l'éducation a manqué d'un père qui assume ses responsabilités, et a déserté l'école prématurément, contrairement à sa soeur, m'a semblé manquer d'épaisseur et de personnalité. Impuissant, complexé, cet adolescent attardé est devenu une marionnette aux mains d'une bande de pieds nickelés qui ne sait même pas programmer correctement une ceinture explosive.

A contrario, respect pour Zahra, la soeur jumelle, qui n'a pas bénéficié non plus d'une famille éducatrice, mais a profité de sa scolarité pour s'intégrer, travailler et grandir en s'éloignant progressivement du carcan tribal.

En outre, Khalil, par la plume de Yasmina Khadra, nie toute responsabilité personnelle.
Nous ne sommes plus à l'époque de Victor Hugo dont les vers célèbres :
« Je suis tombé par terre, c'est la faute a Voltaire,
Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau, »
ont inspiré nombre de nos écrivains.
Nous sommes dans un siècle où l'on enseigne que « c'est la faute à la France, c'est la faute à la colonisation, c'est a faute à l'occident », affirmations aussi mensongères que stériles puisqu'elles emprisonnent leurs croyants dans le monde de l'assistanat, du fatalisme et de la dépendance et les excluent de tout « vivre ensemble ».

L'écrivain parviendra-t-il à se libérer de l'idéologie véhiculée depuis soixante ans par le régime algérien qui a mené le pays à sa ruine ?

En conclusion, une oeuvre plutôt décevante, nettement en dessous du chef d'oeuvre « je voudrais exister » publié l'an dernier sur le même thème où Gabriel de Beauchesne offre une intrigue ficelée, des personnages ayant une âme et une analyse sérieuse du terrorisme, de ses multiples ressorts et surtout des remèdes pour essayer d'en sortir.

PS : ma critique de "je voudrais exister"
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Il faut de l'audace, du talent, de la délicatesse pour s'emparer d'un sujet aussi percutant que les attentats qui ont endeuillé la France le 13 Novembre 2015.
Yasmina Khadra nous a prouvé à plusieurs reprises qu'il savait traiter les sujets les plus délicats, sans parti pris, son propos étant d'essayer de comprendre la psychologie de ses personnages et non de les juger.

Dans son dernier roman, l'auteur se met dans la tête de « Khalil », un kamikaze venu à Paris pour donner la mort au plus grand nombre

Qui est vraiment Khalil ? Que lui est-il arrivé, comment devient-on terroriste ? Quels sont les doutes qui le traversent ou au contraire les certitudes ? Comment vit-il avec ses proches, comment peut-il se tenir face à eux, que pensent-ils de tout cela ?

Yasmina Khadra décortique le processus de radicalisation et nous entraîne dans la spirale infernale de l'endoctrinement.

En employant le « je », les paroles et les pensées de Khalil nous percutent de plein fouet. On le sent sur la brèche, de plus en plus versé du côté de la folie, qui pour lui, s'apparente à une forme de bien-être. C'est d'une lucidité terrible tant l'auteur colle au parcours de cet homme, montrant ce qui a pu l'amener à choisir l'inexplicable. Il n'y a plus de discernement dans le quotidien de ce futur kamikaze, seul compte son désir, son besoin d'être et pour cela il est prêt à tout….
L'auteur a pris des risques en choisissant un tel sujet, il le maîtrise à la perfection, ne tombant dans un aucun travers. Son écriture est incisive, précise en parfaite adéquation avec la lourdeur du propos.

Merci à NetGalley et aux Editions Julliard.
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13 novembre 2015 : 4 hommes sont en route vers Paris.
Un chauffeur non impliqué et trois terroristes.
Leur but, faire sauter leur ceinture d'explosifs.
Deux dans le stade de France et un dans une rame de métro.
Les deux premiers se rapprochent de la vérité des faits ce soir-là : leur ceinture explosera en-dehors du stade.
Le troisième ne parviendra pas à déclencher sa ceinture.
Il rejoint la Belgique avec un ami qui ignore tout de ses méfaits et le ramène en Belgique.
Quelques temps après, le fameux Khalil sera chargé d'une autre mission : faire sauter une place très fréquentée à Marakech.
L'auteur décortique très bien l'embrigadement de ce terroriste que plus rien de positif ne raccroche à la vraie vie.
Il est complètement embrigadé parmi "ses frères de solidarité".
Et pourtant, quelques questions existentielles qui touchent à ses proches atteints vont le secouer.
Yasmina Khadra analyse à fond cette personnalité déviée et ce, de façon magistrale. Et pourtant, j'ai tardé à lire le livre car j'avais l'impression de faire de la publicité à ces horribles personnages que sont les terroristes et les kamikazes.
Ce qui change avec l'analyse de l'auteur, c'est qu'il démontre que le jeune Khalil dépasse tous les rejets qu'il a endurés de la part des Européens de souche depuis qu'il a adhéré à son mouvement machiavélique.
Plus rien ne peut le retenir.
L'auteur montre quand même très bien la limite des actes de Khalil. Pas si facile d'être terroriste et de ne pas rater sa cible. On dirait que l'auteur s'en moque un peu ou du moins, réduit à néant tous ses efforts.
J'ai beaucoup apprécié l'écriture de Yasmina Khadra, la justesse du ton et la façon dont il est entré dans le personnage.
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critiques presse (2)
LaCroix
09 novembre 2018
Avec une étonnante justesse, Yasmina Khadra imagine le parcours de l’un des terroristes de novembre 2015, à Paris.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Actualitte
10 septembre 2018
Au-delà d’une analyse déconcertante – dérangeante parfois - du phénomène terroriste, Khadra réitère haut et fort sa confiance en l’être humain et dans la potentialité d’un Islam d’amour et de paix. Khalil est un redoutable message d’espoir sur l’aptitude de tout un chacun de ne pas se laisser entraîner dans la spirale du mal.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (216) Voir plus Ajouter une citation
La curiosité est la mère nourricière des tentations, et les tentations sont traîtresses.
Après tout, que risque-t-on à écouter un imam ? C’est mieux que de s'écouter parler. Et te voilà n'écoutant que d'une oreille, en train de t'ennuyer ferme au milieu des ouailles. Ton voisin te donne un coup de coude dans le flanc pour t’enjoindre à plus de correction,
puis à plus d'attention. Petit à petit les agents dormants que tu avais cumulé à ton insu commencent à se substituer à tes fibres sensibles. Quant à l'imam, il a la réponse à toutes les questions qui te taraudaient autrefois sans te livrer un indice susceptible de t'éclairer; Il te renvoie à tes déconvenues, aux vexations que tu croyais avoir surmontées, à tes blessures jamais cicatrisées - le paumé devient ton sosie, le révolté ton frère siamois, les prêches ton exutoire, la violence ta légitimité. Au diable les racistes, à mort les islamophobes ; tu ne tendras plus l'autre joue.
Le temps de te rendre compte de ce qui t'arrive, tu es quelqu'un d'autre, un être flambant neuf, une personne que tu ne soupçonnais même pas. Tu es respecté, écouté à ton tour,
aimé; tu te découvres une vraie famille, des projets et un idéal. Tu deviens le frère, et tu marches la tête haute parmi les hommes, comme un seigneur. Enterré le citoyen résiduel qui rasait les murs ; tu es le nombril du monde et tu regrettes d'avoir mis si longtemps à rejoindre l'association... Et un jour béni, tu jouis de toutes les considérations, tu as accès au privilège des privilèges : le cheikh révéré t'invite chez lui, sous son toit ! Il te prend à part, te fais asseoir sur un banc confectionné par un artisan du bled, coussins brodés et tapis fleuri fleurant l’encens ; Il t'offre du thé et des biscuits tout droit sortis de doigts de fée ornés de henné .Et quand tu as siroté ton breuvage jusqu'à plus soif, le cheikh te regarde dans les yeux, pose ses mains augustes sur tes épaules et, d'une voix pénétrante comme un baume sur ton cœur, il te demande :”Qu’est-ce la Vérité pour toi, frère Khalil ?” Tu lui réponds aussitôt, s'agissant de la plus nette des évidences : “C’est Dieu tout puissant , mon cher imam.” A ta grande surprise, le cheikh fait non de la tête et te confie sous serment : “Non, frère Khalil, la Vérité sur cette terre, c’est toi. Car il te sera demandé, au Jour dernier: quelle grâce as-tu rendue à Celui qui a fait de toi un être d'amour et de lumière ? “ Et alors, tu le sens que tu croyais avoir des êtres et des choses ainsi que de leur complexité, toutes les valeurs fallacieuses que l'on t'a enseignées à l'école, les notions de bien et de mal, celles de tort et de contrition, la fonction de l'honneur, de la vertu, du devoir, de la loyauté et de la pureté, enfin tout ce que tu croyais avoir compris, appris ou vécu s’écroule autour de toi comme des tentures de poussière et tu te retrouves face à la seule Vérité qui
compte : toi, c’est- à- dire ou bien un soldat de Dieu ou bien un suppôt de Satan.
Arrivé à ce stade de lévitation , il n'y a plus de marche arrière. On retirerait un seul écrou que toute la charpente s'effondrerait -et qui voudrait voir l’échafaudage de son mausolée se disloquer ?
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Ce jour-là, j’aurais aimé être une goutte d’eau pour me diluer dans le remous d’un ressac, une infinitésimale éclaboussure dans le blanc de l’écume, une microscopique particule d’embrun sur le bec d’une mouette. J’aurais aimé disparaître sur-le-champ comme ça, d’un claquement de doigts. Je n’avais pas peur de ne plus voir de couchers de soleil, puisque j’en cueillerais par paniers entiers dans les vergers du Seigneur. Je n’avais pas à craindre de peiner des êtres qui m’étaient chers puisqu’ils finiraient tous par ma rejoindre dans les prairies éternelles. Quand le moment de vérité arrive, le bien et le mal s’annulent. Ne reste que ce qu’il faudra accomplir les yeux fermés. On ne se pose plus de questions. La seule et unique réponse qui s’impose est : « je suis prêt ! » P 193
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− Comment ces pseudo-imams arrivent-ils à convaincre de jeunes hommes à renoncer à leurs rêves, à leurs joies, à leurs femmes et enfants ? Je ne crois pas que les prêches suffisent. Les types que l'on voit sur les vidéos de surveillance quelques instants avant les attentats n'ont pas l'air drogués ou inquiets. Au contraire, ils semblent déterminés. D'où détiennent-ils une aussi inébranlable assurance ? Ont-ils vu quelque chose ? Leurs gourous leur ont-ils fait entrevoir une révélation, l'apparition d'un ange ou les portes du Ciel ? Sinon, comment expliquer cette béatitude qu'ils manifestent avant de se faire sauter ?
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Le doute est essentiel, attestait l'iman Sadek. C'est le combat titanesque que se livrent l'ange et le démon qui sont en nous, l'épreuve de force par excellence, celle qui nous met au pied du mur. Sauf que c'est à nous d'opter pour l'ange ou le démon. La foi est l'accomplissement de nos plus intimes convictions. C'est à son issue que nous débouchons sur notre véritable vocation : appartenir à Dieu ou bien lui tourner le dos pour faire face à la damnation.
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J'étais déjà ailleurs, inexpugnable dans ma tour flottante ; j'étais là où pas une illusion d'optique ne pouvait flouter mes repères de musulman. J'avais développé un rapport cosmique aux êtres et aux choses. Était-ce l'apprivoisement de la mort qui nuançait mes sens et refaçonnait mes facultés ,
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Vidéo de Yasmina Khadra
Yasmina Khadra est l'écrivain algérien le plus lu au monde.
Il a passé 36 ans dans l'armée, et a notamment lutté contre les groupes islamistes pendant les années 1990. Parallèlement, son premier livre est paru dès le début des années 1980, sous son vrai nom. Mais pour échapper à la censure militaire, il a finalement décidé d'écrire dans la clandestinité, sous pseudonyme, dès 1997. C'est ainsi que Yasmina Khadra est né, en empruntant deux des prénoms de son épouse. Il est l'auteur de nombreux romans, qui ont conquis des millions de lecteurs dans le monde entier. Portés par son talent de conteur, plaçant le sujet humain au premier plan, ils racontent aussi notre monde, ses dérives et ses espoirs. Parmi ceux-ci, "Ce que le jour doit à la nuit", "L'Attentat" ou encore "Les Hirondelles de Kaboul". Plusieurs de ses livres ont aussi été adaptés au théâtre, au cinéma, en bande dessinée.
Au cours de cette rencontre, Yasmina Khadra nous parle de son nouveau roman qui vient de paraître en poche aux éditions Pocket, "Les Vertueux", un livre au souffle narratif puissant, qui nous fait aussi découvrir tout un pan de l'histoire algérienne oublié et pourtant fondateur.
Pour retrouver son livre, c'est ici : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22541521-les-vertueux-yasmina-khadra-pocket
Et pour nous suivre, c'est là : INSTA : https://www.instagram.com/librairie.dialogues FACEBOOK : https://www.facebook.com/librairie.dialogues/?locale=fr_FR TWITTER : https://twitter.com/Dialogues
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