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Citations sur L'Ecrivain (82)

"[...] croire en quelque chose, c'est d'abord et surtout ne jamais y renoncer."
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"Une vie, c'est une histoire. Et une histoire n'est pas forcément un conte de fées."
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Une inspiration, c'est comme le fer, il faut la battre tant qu'elle est encore chaude.
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Le péché originel de l'Art est d'avoir voulu convaincre et plaire, pareil à des fleurs qui pousseraient avec l'espoir de finir dans un vase. -Jean Cocteau
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"Le propre de l'enfer est d'être pavé de bonnes intentions."
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En allant nous contempler au fond d'une glace murale, nous découvrîmes d'adorables petits soldats de plomb en train de s'exercer à tonitruer leur numéro d'identification en portant la main à la tempe dans des saluts impeccables. Nous étions matricule 19, matricule 43, matricule 72, matricule 120, et rien de plus. Nous avions cessé d'exister pour nous mêmes. Nous étions devenus des cadets, c'est à dire les enfants adoptifs de l'Armée et de la Révolution.

(p.34)
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Ici tu n'es pas à la Sorbonne bonhomme. Nous n'avons pas assez de buvards pour éponger tes rédactions dysentériques. Tu es un soldat.Tu as une tête pour porter le casque pas pour faire de l'esprit. L'armée n'a pas besoin de prosateurs ; elle compte sur nous pour lui fournir des officiers intègres, consciencieux, intelligents et compétents.
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Je me retrouvai seul. Le soleil se couchait déjà, en catimini, comme s'il cherchait, à son tour, à me fausser compagnie. Je pris place sur une dalle et tournai le dos à l'esplanade, aux tintements des fourchettes qui s'élevèrent bientôt au réfectoire. Mes épaules ployèrent, pesèrent sur mon être. j'avais l'impression que mon âme s'engourdissait. Lentement, pour apaiser la faim et le vertige qui me gagnaient, j'enfonçai mes poings dans le creux de mon ventre et fis face à la nuit...
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Un écrivain n'intimide pas ; il impressionne. Il ne s'impose pas ; il séduit ou convainc. Sa grandeur, c'est sa générosité et son humilité, pas sa complexité. Or tu fais tout pour paraître difficile. Tes mots sont ampoulés, excessifs ; tu crois ton français châtié alors qu'il est pindarique et creux. Tu deviens farfelu en voulant être savant ; c'est une grosse maladresse. Regarde Brassens. Tu l'aimes bien, Brassens. C'est un grand poète. Pourtant ces paroles sont claires comme une eau de roche. Et Giono tu as énormément aimé son Regain. Pourquoi ? Parce qu'il écrit avec du cœur et pas avec des mots vaniteux. La grandiloquence, c'est le faste des caravaniers
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"[...]je pris pleinement conscience de la dimension véritable des écrivains. Ils n'appartenaient pas au commun des mortels. Pour moi, c'étaient des prophètes, des visionnaires, les sauveurs de l'espèce humaine. Il m'était très difficile de concevoir l'existence sans eux. Force originelle des hommes ; ils n'interprétaient pas le monde, ils l'humanisaient."
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