Mohammed Moulessehoud a neuf ans quand son père, infirmier militaire, le confie ainsi que son cousin à l'école militaire des Cadets d'El Mechouar, en Algérie. le garçon passe d'une vie d'enfant gâté à celle, très rude, de soldat miniature. Les insultes, les coups, les humiliations sont de rigueur, mais le jeune garçon s'adapte. Par contre, jamais plus il n'appellera son père « Papa ».
Quand il rentre en permission, c'est pour constater la progressive déchéance de sa mère et de sa fratrie auprès de son père, qui vogue d'épouse en épouse et finit par mettre la mère de Mohammed à la porte et renier ses enfants. Ils se retrouvent dans un quartier mal famé d'Oran où Mohammed joue des poings.
Dans le même temps, l'auteur découvre sa vocation précoce d'écrivain. Mais elle a du mal à cohabiter avec la rigueur militaire…
Mohammed évoque ainsi ses années d'enfance et d'adolescence, entre une mère miséreuse mais aimante et en adoration devant lui, et un père faible, volage et qui prend tout et ne donne rien. Sa vraie famille est l'armée et ses compagnons ses frères. Il va ainsi jusqu'au baccalauréat, tout en écrivant sans relâche malgré bien des vicissitudes.
Ensuite, il lui faut choisir : devenir officier, ou se consacrer à l'écriture. le récit se termine sur cette question.
Le style adopté dans ce livre m'a déplu: je l'ai trouvé ampoulé, trop lyrique, prétentieux. Cela m'a gâché le plaisir et m'a empêché d'entrer dans le récit. Dommage.
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