On peut tout te prendre; tes biens, tes plus belles années, l'ensemble de tes joies, et l'ensemble de tes mérites, jusqu'à ta dernière chemise
il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l'on t'a confisqué.
Tout le malheur des hommes vient de ce malentendu: ce que Dieu te prête tu dois savoir le rendre. Aucune chose sur terre ne t'appartient vraiment. Ni ta patrie dont tu parles ni la tombe qui te fera poussière parmi la poussière.
Garde tes peines pour toi, elles sont tout ce qu’il te reste lorsque tu as tout perdu.
"Qui rêve trop oublie de vivre"
On a beau s'attendre au pire, il nous surprendra toujours. Et si, par malheur, il nous arrive d'atteindre le fond, il dépendra de nous, et de nous seuls, d'y rester ou de remonter à la surface. Entre le chaud et le froid, il n'y a qu'un pas. Il s'agit de savoir où mettre les pieds. C'est très facile de déraper. Une précipitation, et on pique du nez dans le fossé. Mais est-ce la fin du monde ? Je ne le pense pas. Pour reprendre le dessus, il suffit juste de se faire une raison.
«Celui qui t'a dit qu'un homme ne doit pas pleurer ignore ce qu'un homme veut dire »
Il faut toujours regarder la mer. C’est un miroir qui ne sait pas nous mentir. (p. 81)
Il est des matins qui se lèvent sur d'autres nuits.
"Tout Juif de Palestine est un peu arabe et aucun Arabe d'Israël ne peut prétendre ne pas être un peu juif." (p. 253)
En vérité, mes frères, la richesse d'un homme n'est pas ce qu'il possède, mais ce qu'il laisse derrière lui.