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3,77

sur 944 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman anti-dépressif ! L'occident devrait cesser de se regarder le nombril et commencer à regarder l'âme de l'Afrique, voici le constat que dresse Yasmina Khadra dans ce roman qui aborde la question de la mort en Afrique et en Occident à travers une histoire de piraterie.
Le protagoniste principal du roman, Kurt, se retrouve veuf dès le début du roman car sa femme, désespérée de n'avoir pu obtenir la promotion espérée dans son entreprise, met fin à ses jours…
Et nous occidentaux de dire, ben oui, la pauvre, à quoi bon vivre si malgré une vie confortable, l'amour d'un homme, des amis, un bel appartement, à quoi bon vivre si son travail n'est pas reconnu par sa hiérarchie, si elle a été victime des manoeuvres d'un collègue arriviste…
Ben non, intervient Yasmina Khadra qui au travers de son roman assène qu'on peut toujours remonter la pente et aimer, et démontre par là le gouffre qui existe entre les conceptions occidentale et africaine de la vie et de la mort.
Kurt part donc en bateau pour des vacances en Afrique à l'invitation d'un ami fortuné qui espère lui changer les idées : ça ne va pas se passer comme prévu… mais oui, ça lui changer les idées et à son insu, Kurt va changer et porter un regard différent sur la vie et l'humanité. Car ils seront victimes de pirates au large des cotes somaliennes et seront transbahutés comme gibier à rançon, battus, humiliés et acculés au désespoir, en compagnie d'un autre otage français qui s'efforce d'ouvrir le coeur de Kurt à l'Afrique. Voilà pour le fond.
Et si j'ai aimé le fond, je n'en dirais pas autant de la forme qui m'a gênée à plusieurs reprises. le récit fait alterner les dialogues entre pirates et otages et des envolées lyriques truffées de métaphores légèrement ridicules dans lesquelles les yeux rouges «courent comme deux fourmis carnivores» , la nuit est « sénescente », les lèvres sont « incarnadines » et les êtres "immarcescibles" ou encore le Darfour est « une Atlantide gore qu'écument d'insaisissables ogres abyssaux, où les ténèbres sont aussi rouges que les autels sacrificiels » et "dans la rudesse de (son) hiver intérieur, la forêt de (ses) soucis se ramassait en un vaste bûcher et attendait stoïquement qu'un soleil miséricordieux descende de son nuage pour y mettre le feu"… Ouf... J'ai lu 3 ou 4 romans de Yasmina Khadra et j'avais le souvenir d'un style simple et percutant… il faudra que je relise pour voir. Et puis forcément, ces envolées lyriques font durer le plaisir et on finit avec 330 pages là où 200 auraient probablement largement suffi !
D'autre part, j'aimerais que quelqu'un m'explique comment deux allemands (dont on ne dit pas qu'ils parlent français), des pirates africains dont on ne connait pas la langue et dont on doute qu'ils aient appris l'anglais sur les bancs de l'école et un français, arrivent à communiquer, se répondre du tac au tac avec une ironie recherchée et échanger des considérations humaines et politiques… sans jamais avoir de problème de compréhension… trop forts !
Ces réserves mises à part, j'ai bien aimé ce livre que j'ai tout de même dévoré d'une traite !
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Livre lu dans le cadre de la pioche de Décembre 2016.

Merci à Sallyrose pour celle-ci, ça aura au moins eu le mérite de me sortir un livre de plus de ma PAL. J'appréhendais un peu cette lecture car elle ne correspond absolument pas à mes lectures habituelles, comme me l'a fait remarquer ma belle-mère. Dès le début, je n'ai pas spécialement accroché mais j'ai maintenu le cap et je suis contente de moi car j'ai réussi à le finir, et rapidement en plus.

Curieux ouvrage que celui-ci qui m'aura au moins permis de découvrir le style de cet auteur si plébiscité sur Babelio (et très certainement ailleurs aussi). C'est aussi pour cette raison que j'en appréhendais la lecture, peur de ne pas aimer et d'abandonner au bout de quelques pages... J'avoue que j'ai un peu galéré au début, des descriptions à perte de vue et rien qui ne bougeait vraiment. Et puis, je me suis forcée à continuer, ne serait-ce que pour l'histoire qui commençait à m'intriguer. Car ce n'est vraiment pas les personnages qui m'ont permis de tenir jusqu'au bout, aucun ne m'a réellement intéressé ni même touché, ou peut-être seulement à la fin pour le docteur... Malgré de longs passages, mi-poétiques mi-barbants, de descriptions, le style de l'auteur est agréable à lire (même si les premières pages ont failli me faire abandonner). Finalement, je ne regrette pas ma lecture car elle fait réfléchir sur la vie, la façon de la considérer suivant notre éducation et notre milieu social ainsi que sur certaines réalités qu'on oublie trop souvent concernant le traitement des otages ou les conditions dans lesquelles vivent certains habitants de cette planète. Par contre, l'histoire de ce roman m'a fait penser à plusieurs dialogues de sourds d'un bout à l'autre du livre : Kurt avec le mal-être de son épouse, Kurt et Bruno sur les africains et l'Afrique, Kurt avec son entourage à son retour d'Afrique en tenant le même discours que Bruno...

Comme vous l'aurez compris, cette lecture a été une curieuse découverte où l'histoire nous permet d'ouvrir les yeux sur le monde africain et ses discordances. Mais en même temps, ce n'est pas le personnage qui est intéressant mais les évènements qu'il traverse en tentant de se reconstruire après le suicide inattendu de son épouse. Je me demandais toujours ce qui allait encore lui arriver et s'il allait réussir à se sortir de ce mauvais pas (et comment ?...). Je vous conseille néanmoins de le découvrir car il remet en question notre façon de penser et de vivre, et que quelques fois, cela peut faire du bien de lire ce genre d'histoires pour se réveiller sur notre propre vie. Encore merci à Sallyrose pour cette bonne pioche !!

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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L' auteur du roman "L 'équation africaine" est un grand écrivain et il écrit très bien : c 'est un orfèvre et il sait ciseler
les mots et les phrases pour nous présenter un livre qui peut être un best-seller ou un ouvrage quelconque .Ce roman :L équation africaine , je l 'ai trouvé juste bon à lire car sa lecture n 'est pas du tout fastidieuse mais une fois lu , on l ' oubli . Tout ce préliminaire est juste mon ressenti .
L ' auteur a choisi les ingrédients : couple allemand , suicide , aide humanitaire , Afrique , Europe,piraterie,otages,rançons ,rebelles hirsutes , méchants , sans pitié et attirés par la contrepartie financière et rien d' autre .Et voilà,un roman !
Yasmina Khadra peut faire mieux et il le sait très bien .
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Dans ce roman , Yasmina Khadra va faire un parallèle pas toujours heureux et peu nuancé entre L'Europe des nantis et l' Afrique des exclus qui prennent des européens en otage pour survivre .
Dommage cette vision manichéenne m'a un peu gaché mon plaisir de lecture .
Les ficelles sont un peu grosses , l'épouse du héros allemand Kurt se suicide alors qu'elle a tout pour être heureuse , puis Kurt accompagne un ami en voyage humanitaire .Ils vont alors être pris en otage par des pirates , malheureusement j'ai trouvé le procédé artificiel .
Un peu décue par l'auteur qui m'avait habituée à mieux .
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Le médecin Kurt Krausmann, suite à un traumatisme causé par le suicide de sa femme, part, avec un de ses amis, à bord d'un voilier en direction de l'Afrique, pour venir en aide aux populations de ce pays. S'ensuit la recherche de la vraie vie, de la liberté, qui permettra au docteur de ne plus seulement exister, mais de vivre utilement.

Dans l'ensemble, j'ai été plutôt déçue de cette lecture. Je m'attendais à autre chose, quelque chose qui frappe plus, autre que les stéréotypes des petits Africains appauvris et mourant de faim... J'ai eu l'impression que monsieur Yasmina Khadra nous a montré que le côté négatif de l'Afrique. Or, je m'attendais à en découvrir l'univers extraordinaire, la richesse des terres de ce pays.

J'ai eu l'impression de rester au-dessus de l'histoire, de planer sans vraiment entrer à l'intérieur.
Les scènes d'actions sont un peu invraisemblables, pas très convaincantes.

Par contre, ce que j'ai bien aimé, voire adoré, c'est la comparaison que l'auteur fait entre les différents hommes. Ceux vivants dans des pays pauvres, se contentant de peu, avec le coeur sur la main, tentant chaque jours de survivre, en parallèles avec les les autres, c'est-à-dire nous-mêmes, qui essayons de nous débrouiller du mieux que nous pouvons. C'est une belle morale, une leçon de vie qui ne laisse pas indifférent le lecteur !

Je n'ai pas accroché aux divers personnages, ils ne m'ont pas touchés, ni produit aucune émotions quelques soient...

Le roman se finit par une histoire d'amour entre les deux principaux personnages : fin qui est, à mon goût, un peu trop à l'eau de rose. Sans grande surprise, je pense que la plupart des lecteurs ont décelés cette fin avant même son arrivée. Trop prévisible et sans rebondissement, je suis déçu par cette fin, qui ne me laissera pas de bons souvenirs de ce roman.

Néanmoins, j'ai apprécié le thème principal traité dans ce livre, j'ai adoré voyager parmi le désert d'Afrique et rencontrer des barbares tout aussi monstrueux les uns que les autres.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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J'ai emprunté ce livre un peu au hasard : je n'avais plus rien à écouter dans ma voiture, alors pourquoi pas celui ci.
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, toute la première partie m'a laissé totalement sans réaction.
Puis arrive l'Afrique, et là j'ai été emporté par le récit. J'étais inquiète, stressée et plein d'espoir. Je voulais tout savoir : comment cela pouvait il arriver, pourquoi ces gens agissent de cette façon, quand ce sera fini... toute mes questions n'ont pas été satisfaite, mais je pense que ce roman m'a laissé un peu entrevoir ce que pouvait être la vie dans certaines partie de ce continent.
Et la dernière partie : le retour en Allemagne... c'était encore en trop pour moi.
Une lecture en mi teinte.
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Ayant peu lu en juillet, ayant l'esprit bien occupé début août par mon emménagement, sans compter les températures invivables, j'ai voulu opter pour un livre que je pressentais captivant, avec quelques péripéties, bref, l'inverse de ma lecture précédente, L'ingratitude de Ying Chen. Et une histoire de prise d'otage me semblait pas mal.

J'ai été globalement entraînée par ce récit, mais il reste avant tout très contemplatif. Ce n'est pas un tort à mes yeux et ça ne m'a heureusement pas empêché de lire avec fluidité. Je remercie la première partie qui, même si elle est finalement plutôt introductive, est d'un dynamisme qui facilite la progression dans le récit.
Cependant, ne nous mentons pas : c'est la partie africaine du roman qui me restera en tête. A travers les yeux de Kurt, nous expérimentons la captivité. Une sensation d'accablement pesant m'est tombée dessus. Ce poids naît de plusieurs facteurs. de la canicule assommante et du soleil aveuglant qui brûle le pays (pour le coup, le moment de ma lecture – début août – était bien choisi). de l'enfermement et de la répétition laborieuse des jours et des nuits. de la misère qui tranche si violemment avec le quotidien jusque-là aisé du narrateur (et du mien). de la bêtise aveugle, de la violence.
Pourtant, parmi les pirates, des personnalités se dessinent, plus complexes, comme des fulgurances, des espoirs fragiles à accorder en faveur de l'humanité. Des fragilités, des sensibilités, des rêves et des convictions dissimulées derrière les armes et les injures. le mal n'est plus si absolu, on se prend à rêver d'un changement, d'une évolution, même si le sang, la sueur et la crasse de la souffrance et de la mort restent omniprésents.
Le récit terrible de deux cultures qui s'entrechoquent, se brisent, tentent parfois de communiquer. Parfois un émerveillement réciproque, une esquisse de compréhension, un élan d'admiration ; parfois l'incompréhension méprisante, la rancoeur des années passées, la haine dévorante.

C'est aussi une longue introspection pour Kurt. Ce voyage devait être thérapeutique, il sera aussi traumatique que ce qui l'avait poussé à partir. le besoin de comprendre, de se comprendre, de comprendre l'autre. L'autre, ce n'est pas seulement les Africains, mais aussi sa femme et son suicide incompréhensible. Un lent cheminement, des rencontres marquantes – Blackmoon le lunatique, Joma l'enragé, Bruno l'excentrique marcheur de la brousse… – qui lui apprendront qu'on peut toujours remonter la pente, même après les plus atroces épreuves, et qui lui permettront de recommencer à vivre. J'ai toutefois eu la sensation que tout allait trop vite sur la fin, que la résilience de Kurt se fait de manière très brutale, comme s'il était temps de boucler cette histoire qui menaçait de tourner en rond.
Je dois avouer que les personnages qui gravitent autour de Kurt m'ont bien davantage fascinée que le narrateur. Impossible de nier la tendresse envers Bruno qui semble parfois être resté trop longtemps sous le soleil africain. Les personnages évitent tout manichéisme et sont source de fascination comme d'émotion.
Dommage peut-être que les femmes – à l'exception de sa femme, l'absente, celle qui par sa mort fait naître l'histoire – soient uniquement celles qui soignent, qui consolent, qui réconfortent, qui nourrissent, mais c'est une remarque post-lecture, cela ne m'a pas tant heurtée au cours de ma lecture. En revanche, la romance finale m'a parfois fait bailler d'ennui au bout de la dixième évocation de la beauté d'Elena (qui, accessoirement, est médecin, qui vit dans les camps d'Afrique depuis des années, et dont on peut supposer l'intelligence qui aurait peut-être pu aussi lui valoir les éloges du narrateur).

Et puis, il y a l'écriture de Yasmina Khadra. Me voilà assez partagée. D'un côté, je l'ai trouvée évocatrice, joliment imagée et puissante de justesse. Mais elle est aussi très lyrique, un lyrisme avec lequel elle chante les beautés de l'Afrique et de ses peuples (sans forcément tenter d'en atténuer les pires aspects et les plus macabres facettes). Et si c'était parfois très beau, c'était parfois un peu long tout en donnant épisodiquement l'impression que l'auteur se délectait lui-même du choix de ses épithètes.
Autre petit reproche, les grands discours placés dans la bouche de Bruno sur l'Africain. de la même manière que « LA femme » me dérange un tantinet, je ne comprends pas « L'Africain ». Alors que l'auteur s'évertue avec succès à tracer des portraits fouillés des principaux pirates, voilà qu'il donne l'impression que les Africain·es sortent du même moule sans jamais varier leurs réactions ou approches de la vie. J'avoue, je ne connais rien à l'Afrique et à ses habitants, mais je me dis que, de la même manière que je connais des Européen·es déterminé·es et d'autres défaitistes, il doit quand même avoir des petites nuances de l'autre côté de la Méditerranée.

Voilà bien des reproches finalement au sujet de ce roman. Pourtant, je vous l'assure, je l'ai lu avec plaisir, intérêt et fluidité. Disons que c'était une lecture pas désagréable dont les défauts, même s'ils m'ont parfois fait tiquer, n'ont pas freiné mon voyage africain.
Cependant, j'attendais mieux d'un auteur reconnu comme Yasmina Khadra et j'ose penser que ce n'était pas son meilleur. Je n'exclus pas la possibilité de me tourner vers un autre de ses romans un jour, alors avez-vous des suggestions à me faire ?
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Cet auteur m'avait subjuguée avec L'attentat!!! Je me suis donc plongée dedans en étant convaincue.

L'auteur a toujours cette faculté de planter le décor en nommant des scènes simples mais efficaces. Les descriptions sont présentes et sans trop en faire.
Les événements se suivent mais manquent pour certains à être creusés. Mais c'était sans doute la volonté de l'auteur.
Le voyage en Afrique est plutôt bien dressé et l'on s'y croirait presque. Quelques passages montrent la dureté de l'histoire. le côté psychologique est dépeint mais peut-être trop succinctement.
Cependant, j'ai trouvé des longueurs dans l'action. Certains aspects sont comme un cliché (notamment les pirates), ce qui m'a fait prendre de la distance dans cette aventure.
Le retour à la vie quotidienne me paraît de trop même si cela influence le choix final.

Pas à la hauteur de l'attentat, malheureusement. du coup, une déception s'est dessinée.
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D'un côté une femme riche, belle, comblée qui met fin à ses jours pour une promotion ratée et de l'autre de pauvres hères qui ne veulent pas céder une miette de leur pauvre existence.
Yasmina Khadra utilise le récit d'une prise d'otages d'européens par des terroristes africains pour nous servir une leçon de morale.
En Europe, les hommes qui baissent facilement les bras face à l'échec, qui se plaignent de petits désagréments quotidiens et de l'autre des gens courageux, optimistes, poètes qui font constamment face à la mort.
Même si l'histoire est prenante, dynamique, au moins sur la deuxième parie, j'ai toutefois ressenti un certain enlisement dans le moralisme, avec de plus un ton souvent par trop romancé. le style un peu trop romanesque peut faire de cette histoire actuelle (prise d'otages, conditions au Darfour) une simple histoire d'amour si toutefois le lecteur ne s'attache pas aux questions sous-jacentes du récit.
Car c'est tout de même un roman qui pose un certain nombre de questions sur le clivage mondial, sur le sens de la vie, sur la nature ambivalente des hommes.
Grâce aux visions de Kurt et de Bruno, un français amoureux de l'Afrique, l'auteur montre que ce continent n'est pas foncièrement sauvage (attitude des kidnappeurs), mais qu'il y a une vraie foi, une appréciation de la vie à sa juste valeur.
Le livre se découpe en trois parties. tout d'abord, l'auteur explique le contexte d'esprit de Kurt Krausmann et ce qui le pousse à quitter l'Allemagne. Ensuite, c'est la partie la plus dynamique consacrée à la prise d'otages, aux conditions sordides de détention. C'est l'Afrique sauvage, inhumaine, pourtant défendue par Bruno. Puis, vient la libération, la rencontre d'africains humains, pleins d'espoir et le retour difficile vers l'Allemagne. Cette dernière partie se perd quelquefois dans trop de moralisme et fait malheureusement oublier l'action de la seconde partie. La fin est assez prévisible.
Vous l'avez compris, ce dernier roman de Yasmina Khadra n'est pas mon préféré mais il m'a tout de même réouvert l'oeil sur certaines questions cruciales.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Ce livre de Yasmina Khadra ne ressemble en rien à ce que j'avais déjà lu de lui.
En effet, j'ai trouvé ce livre très dur.
J'ai été travaillé par cette histoire et comme d'habitude c'est ce que souhaitait l'auteur. La mélancolie, les sourires, la tolérance, l'amour et l'envie d'aller vers l'autre voilà ce que je ressens à la fin de ses romans.
Celui-là à l'inverse à été trop dur pour moi, les description de détention, de violence étaient peut être trop réel avec l'actualité lorsque je l'ai lu mais je ne pouvais m'empêcher de le finir.
Comme d'habitude, l'auteur est très bon. Je le conseille vivement mais je crois que c'est un livre qu'il faut lire lorsqu'on se sent bien.
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