Autant le dire tout de suite, c'est une déception. Moi, qui avait beaucoup aimé «
Les hirondelles de Kaboul » et «
L'attentat », ces « sirènes de Bagdad » font bien pale figure à côté. Khadra dresse le portrait d'un jeune arabe qui va lentement mais surement dérivé vers l'extrémisme religieux. Voilà un sujet passionnant, mais qui par le style même ne décolle jamais. Pire, la façon de mener son récit est accablant de naïveté, la complexité d'un tel sujet méritait un regard nuancé que
Yasmina Khadra envoie valser aux oubliettes. L'affront et le déshonneur se lave dans le sang, l'islamisme radical et le terrorisme sont les réponses à cet Occident fier et orgueilleux. Tout est prévisible dans ces sirènes qui ont besoin d'une sacrée révision. Une trilogie qui se conclut bien tristement.
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