Vélian,
Body painter, personnage, sombre, je dirai antisocial, tout de noir vêtu, tout comme la couleur de son âme. Il dispense son talent lors de soirées organisées par la bourgeoisie de Los Angeles. Il se rend à ces fêtes occultant le monde qui l'entoure, les écouteurs dans les oreilles, ne se consacrant qu'à son art.
Norah, personnage discret, qui assiste à nombreuses de ces soirées. Pourtant, à la voir, éternellement couverte de sweat à capuche, d'un jean large, elle dénote dans le paysage de ces fêtes où l'alcool et la folie font loi.
Son style, attirera le regard de Vélian, tellement en opposition à ce qu'il voit dans ces soirées. Ils se capteront l'un l'autre, jusqu'à ne plus pouvoir détacher leurs regards. Comme happé par une force, un lien entre eux, indéfinissable. Comme une évidence.
2 personnes qui ne s'expriment que par la peinture, pourtant lors de leurs rencontres, les barrières vont céder. Une à une. Celle de 2 âmes torturées, l'une depuis 2 ans et l'autre depuis… Toujours…
Qu'est-ce qui a fait, que cette jeune fille auparavant pleine de vie, soit aujourd'hui, si éteinte, vivant dans une peur perpétuelle. Toujours accompagnée, à l'affut de tout.
Et lui, renfermé, indéchiffrable, refusant tout contact visuel ou physique. Sauf avec elle.
Leur passion pour la peinture va les réunir, est-ce un bien ? Un mal ? Vont-ils s'ouvrir, passer outre leurs craintes pour créer la plus belle des oeuvres ? A vous de le découvrir.
Ce roman, c'est l'acceptation d'un vécu qui aujourd'hui vous empoisonne la vie. En lisant cet écrit, beaucoup de questions, me sont venues en tête. Qu'ont-ils vécu de si terrible ? Vont-ils pouvoir se libérer de leurs chaines ? Un roman perturbant qui ne peut vous laisser indifférent. On vit, oui on vit, le quotidien de deux personnages percutés par un train en grande vitesse, qui peu à peu, tentent de rassembler les morceaux de leurs âmes. Les émotions retranscrites, m'ont touché, parfois achevé. J'ai vécu leur histoire parfois, avec dégout, parfois avec sérénité. Leur rencontre, c'est la lumière au bout du tunnel, même si souvent, j'ai douté. J'ai pleuré, oui, je sais, je suis émotive, mais quand je me suis plongée dans ce récit, je n'ai pu que le vivre. Il me tarde vraiment de l'avoir, dans ma bibliothèque papier, un gros coup de foudre pour moi.
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