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3,37

sur 258 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Certains héros ne portent pas de cape, comme ces voisins inconnus ayant déposé des livres dans le hall de l'immeuble. Parmi lesquels Eternalis.
Je n'ai pas pour habitude de lire des thrillers ésotériques, mais le résumé était assez prometteur, en tout cas suffisamment pour qu'au lieu de le laisser végéter de longs mois dans mon interminable pile à lire, je l'entame tout de suite.
Au final, si la lecture n'aura pas été véritablement déplaisante, elle n'aura franchement pas été transcendante non plus.

Si vous aimez quand il y a du mystère, des énigmes à résoudre, de la tension et du suspense ou encore de l'action, vous pouvez oublier Eternalis tout de suite, manquant cruellement de peps d'un bout à l'autre.

L'histoire est loooooooooongue à démarrer et à se mettre en place. Mais alors vraiment très, très lente. C'est-à-dire qu'il faut attendre approximativement la moitié du truc pour que les choses deviennent un tant soit peu intéressantes. Et encore... Oubliez tout de suite les mystères issus du fond des âges, les trois quarts de l'intrigue tournent en réalité autour d'un évènement programmé avant même le début de l'intrigue, à savoir une transaction illégale autour d'une antiquité. TOUTES les actions de tous les personnages s'articulent autour d'une façon plus ou moins directe, y compris le fameux enlèvement. Et, comme l'on a droit au point de vue de tout le monde (y compris celui du ravisseur), les tenants et aboutissants de l'histoire sont clairs comme de l'eau de roche dès le départ. Aucun mystère, donc. A partir de là, on se contente donc de suivre les personnages sans réelle empathie, agissant chacun de leur côté mais néanmoins les uns par rapport aux autres au cours d'un récit extrêmement linéaire et sans le moindre rebondissement, pendant que l'auteur tisse le décor.

Le roman souffre aussi d'un « syndrome Wikipédia » assez présent, parfois justifié par l'intrigue (les explications sur le vieillissement), parfois pas du tout (plusieurs pages sur l'histoire de l'ambassade américaine à Beyrouth, sérieusement ?) et de façon tout sauf transparente. Tout s'interrompt d'un coup, et c'est parti pour une tartine de texte à la narration très scolaire, alors que deux lignes plus tôt il était encore question de l'histoire d'enlèvement. Bref, si l'on sent indéniablement que l'auteur a sérieusement potassé ses sujets, les informations sont extrêmement mal intégrées à l'histoire, en cassant le rythme déjà assez pépère...

La même narration froide et mécanique gâche magistralement les quelques passages se voulant mouvementés qui viennent pimenter le récit à l'occasion. On sent clairement que ce n'est pas « le truc » de l'auteur, tant il en ressort une impression de « pif-paf-pan-pan ». En bref, les fusillades comme les encore plus rares empoignades sont plates et peu immersives, la faute en revenant principalement à la narration, détachée, scolaire, dénuée de toute tension et de toute émotion.

Bref, quand on a l'habitude de lire du Cussler à côté, tout ça ne pardonne clairement pas. D'accord, Eternalis n'est pas un roman d'aventure, mais il en reprend davantage la recette que celle d'un pur thriller ésotérique. Les sociétés secrètes ne sont là que pour faire joli, par exemple. Les mystères ne sont là que pour donner une motivation aux personnages, la trame narrative étant à la fois celle d'une course poursuite et course contre la montre. Et point de véritable « enquête » non plus. Des manigances, oui, mais rien de plus.

En soi, ce n'est pas non plus « mauvais ». L'histoire, aussi simple et linéaire soit-elle, tient debout ; le passage d'un protagoniste à l'autre permet au lecteur d'avoir une vision d'ensemble tout en évitant les trous dans la narration ; et si l'on occulte le bla-bla informatif mal intégré et l'action plan-plan, la plume de Raymond Khoury s'avère plutôt efficace pour ce qui est de croquer les réflexions de ses personnages, qui constituent une part non négligeable du truc. Donc oui, ça se lit. Reste que c'est fade...
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M'oui bon… ce n'était pas terrible pour être franc. J'ai déjà lu ce type d'enquêtes avec Dan Brown et je m'étais juré de ne plus en relire. Jouer sur plusieurs époques c'est sympa mais ça ne fonctionne pas plus que ça ici. le reste est vraiment du classique, une disparition (enlèvement ici), un agent américain qui fait équipe avec une scientifique, un mystère vieux de plusieurs siècles.
De plus, l'histoire est longue à se mettre en place, l'auteur veut laisser peu de piste au lecteur que je suis mais il ne me laisse pas une miette de pain pour garder mon intérêt. Ce fût laborieux du début à la fin. Je n'ai pas vraiment de grosse critique à faire, je n'aime pas démonter des livres sur des dizaines de lignes, je préfère rapidement passer à autre chose.

Pour quand même être positif, j'ai aimé les villes que l'on visite, le Moyen-Orient n'est pas très souvent le théâtre d'enquêtes dans mes lectures et cela m'a fait plaisir de changer un peu, même si je n'ai pas apprécié cette lecture.
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Normalement je n'aurai pas acheté ce livre ; il m'a été offert pour l'achat de 2 pocket.

C'est un livre de vacances....aventures, une fille à la recherche de sa mère archéologue enlevée, la CIA, un peu de petite histoire, une pincée de Comte de Saint-Germain....Ouroboros et

562 pages plus loin vous avez passé un bon moment de lecture, vite oublié toutefois ....

parfait sur une plage !
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Après lecture de la quatrième de couv' j'étais vraiment motivé à me lancer dans Eternalis.
L'histoire commence lentement. Je tiens bon et me dis qu'elle finira par démarrer tôt ou tard. Et bien qu'elle démarre, la sauce ne prend pas. Les personnages manquent de caractère et l'histoire possède beaucoup trop de longueurs jusqu'au final qui n'arrive pas vraiment à relever l'ensemble.
Dommage qu'il n'y eût pas plus de chapitres sur l'histoire de Sebastian qui était vraiment intéressant à suivre.
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Naples, 1750. Dans les profondeurs de la nuit, trois hommes armés d'épée pénètrent dans le palais d'un marquis. Leur chef, di Sangro, l'accuse d'être un imposteur et le somme de lui révéler le Secret. Mais le marquis prend la fuite laissant derrière lui un palais en flamme et un di Sangro jurant vengeance... Beyrouth, 2006. Mia à a peine le temps de faire la connaissance avec sa mère Evelyn, archéologue émérite et passionnée, que celle-ci est enlevée sous yeux. un antiquaire venait de lui remettre un codex orné d'un Ouroboros - le serpent qui se mord la queue - et Evelyn avait compris la portée vitale d'une telle relique...

Un thriller à la sauce ésotérique qui n'a pas su me convaincre. Je me rappelle à peine de l'histoire si ce n'est qu'il y a une histoire de CIA au Moyen-Orient avec un mystère peu ou prou archéologique à la clé. Si les descriptions du Moyen-Orient ne sont pas mauvaises, l'histoire est pleine de théories scientifiques, de beaucoup (beaucoup) trop d'actions, je n'ai pas plus que ça accroché aux personnages et la fin est assez bof. Dommage car la couverture avec le symbole de l'Ouroboros était prometteuse.
Lien : http://revoir1printemps.cana..
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Croyant attaquer un énième et sympathique thriller sauce ésotérique, ce livre comporte tellement d'incohérences qui m'ont sauté aux yeux que je le finis sérieusement agacée et très peu divertie.


Pourtant, ça ne commençait pas si mal : si le titre français en dévoile peut-être un peu trop (et le titre anglais pas assez), la couverture à l'Ourobouros et les quelques premières pages aiguillent après tout assez bien le lecteur averti – et pour être honnête je pense que même le lecteur non-averti aura imaginé le « Grand Secret » assez rapidement.

Cependant j'ai aussi trouvé un arrière-plan de type assez journalistique sur les difficultés socio-politiques du Moyen-Orient, avec une focalisation sur l'Iran moderne (années 2000) et le trafic d'oeuvres archéologiques volées tout à fait intéressante et instructive pour ma part. Plusieurs personnages secondaires sont développés en ce sens, et franchement je m'attendais à ce que même les « méchants » aient de vraies motivations réalistes au-delà des motivations ésotériques que je m'attendais bien à trouver (et qui tiennent également sur un timbre-poste).

En fait il y a de bons éléments dans ce livre, et à la limite je me dis peut-être aurait-il mieux fallu que l'auteur s'en tienne à de l'historique ou du politique pur ? Parce que là en fait c'est le mélange des deux qui ne va pas. D'un côté on a un contexte sérieux, qui semble très réaliste (je ne m'y connais pas, mais bon au moins ça y ressemble), et à côté des personnages de fiction qui ne sont pas toujours très cohérents dans leurs actions ou motivations, et un scénario « thriller ésotérique » qui pour moi n'en est pas vraiment un, et tient avec de la ficelle bon marché, quand l'auteur n'est pas passé au scotch ou à la patafix. J'ai pour tout dire eu l'impression que ce livre avait été écrit à quatre mains par deux auteurs aux styles et maîtrises complètement différentes : même au niveau de la forme, si la syntaxe se révèle presque toujours bonne voire très bonne, il y a quantité de dialogues étranges pour ne pas dire bizarres, de répliques boiteuses ou de passages qui ne font pas vraiment sens, dans les parties narratives « thriller ». Par contre la partie « documentaire » se tient beaucoup mieux.
Lien : https://croiseedeschemins.wo..
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