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EAN : 9782715244030
144 pages
Le Mercure de France (25/08/2016)
3.7/5   22 notes
Résumé :
En 1938, le grand poète russe Ossip Mandelstam a 47 ans et se meurt dans une prison. Il a faim, il a froid, il délire... Depuis longtemps, il est atteint de troubles mentaux. Mais l’exil, la prison et les restrictions vont l’achever. Il est obsédé par le responsable de sa déchéance, le sanguinaire Staline, « le montagnard du Caucase, l’assassin, le mangeur d’hommes » qui l’a réduit au silence, puisqu’il est interdit de publication depuis longtemps et contraint à l’e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Ossip Mandelstam a été un immense poète russe, né à la fin du XIXe siècle, et qui a connu la révolution, puis l'installation du stalinisme dans son pays. Il faisait partie de toute une génération de grands poètes : Anna Akhmatova, Marina Tsvetaïeva, Varlam Chalamov… Une génération d'artistes, que leur trop grand talent va mettre hors la loi en URSS, parce qu'écrire en dehors des canons fixés par Staline deviendra un crime. Ils connaîtront des destins tragiques, et Ossip Mandelstam n'y échappera pas. Interdit de parution, condamné à l'exil à Voronej, il sera arrêté en 1938 pendant les grandes purges et mourra dans un camp de transit en route vers le goulag. Dans son cas, ses condamnations ont un semblant de motif : un poème, Une épigramme contre Staline. C'est cette vie, et surtout ses derniers moments que Vénus Khoury-Ghata dépeint dans ce court texte.

Il s'agit forcément d'un récit poignant et touchant, par la force même du sujet, par les détails des souffrances et des humiliations du grand artiste qui se dirige vers la folie et vers la mort. Je n'ai pas été toutefois complètement convaincue par le traitement du sujet. Vénus Khoury-Ghata choisit des phrases courtes, des petits paragraphes, des mots simples. Des répétitions aussi, comme des leitmotivs, des épisodes, des phrases qui reviennent. Comme une sorte de poème en prose, dans lequel la sensibilité, l'expression des sentiments prime sur le récit. Une déploration, une élégie à la mémoire du poète. C'est un parti pris défendable, mais je n'ai pas été vraiment conquise par cette écriture, emportée par la poésie des mots. Cela m'a semblé par moments un peu artificiel. Et les extraits de poème de Mandelstam, d'Akhmatova, de Tsvetaïeva insérés dans le texte sont tellement extraordinaires, qu'il est difficile de soutenir la comparaison.

Je suis sans doute un peu difficile, et comme je l'ai dit plus haut, ce texte est touchant et sensible. Et s'il permet à un certains nombre de lecteurs de connaître Ossip Mandelstam et son destin terrible, et s'il donne envie d'explorer sa poésie, il aura accomplit l'essentiel.
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L'équipe du site Babelio a eu la très grande gentillesse de m'inviter au vide-bibliothèque qu'ils ont organisé le 14 décembre dernier. A cette occasion, je suis tombé sur le livre de Vénus Khoury-Ghata, « Les derniers jours de Mandelstam ». Découvrir un miel littéraire au moment où des baléliennes et des baléliens bourdonnaient autour des bacs de livres comme de petites abeilles affolées fut presque improbable. Alors, j'y ai vu un signe, le signe d'une belle rencontre.

Vénus Khoury-Ghata nous raconte dans ce court récit les dernières épreuves de la vie du poète russe Ossip Mandelstam et de son épouse Nadjeda. Après avoir commis quelques vers contre Staline, ce dernier lui fit vivre ces derniers jours dans la plus grande indigence et le plus grand dénuement au point de ne plus pouvoir composer ses poèmes. C'était à l'époque de la dictature stalinienne que la purge des opposants du régime avait commencé. Ils étaient envoyés dans les camps de Sibérie. Devant quitter Moscou et obligé de se rendre à Voronej, le couple est tenaillé par la faim, le froid et la peur. Ils sont réduits à une vie de mendiants. Mandelstam a attendu le soutien de la communauté des écrivains mais en vain. Pourtant, il continuait à y croire. Jusqu'à la fin il espère et s'interroge parfois; ces quelques vers méritaient-ils d'être écrits au point de nous détruire ? « On n'entend que le montagnard du Kremlin. L'Assassin et le mangeur d'hommes … » Staline aura été son pire cauchemard comme celui de très nombreux déportés, poètes, écrivains et bien d'autres.

Ossip Mandelstam, Anna Akhmatova, Vladimir Maïakovski, Marina Tsvetaïeva, Nicolaï Goumilev, Boris Pasternak, Simon Kirsanov, Joseph Brodsky … les anges de la poésie russe, auront payé de leur vie, parfois celle de leur proche, pour avoir eu le courage et la liberté d'écrire.
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Une des plus grandes voix de la poésie contemporaine, nous livre le récit des derniers jours du poète russe Ossip Mandelstam, déporté par le régime de Staline. Comment ce pouvoir écrasant pouvait-il se sentir menacé par un poème, "écrire étant qualifié d'acte de terrorisme"? La menace était telle que les écrits ne pouvaient être conservés. Pour échapper aux perquisitions ils étaient appris par coeur ou éparpillés chez des fidèles. Quelques justes ont soutenu le poète parmi lesquels Boris Pasternak l'auteur du Docteur Jivago, Romain Rolland ou Paul Celan qui le traduira. Car Staline parviendra à se débarrasser de Mandelstam mais pas de sa poésie, image plus que jamais vivante de la résistance par l'écriture.
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Le poète russe Ossip Mandelstam se meurt au milieu d'autres condamnés dans un camp stalinien. C'est un de ses écrits qui l'a mené jusqu'à cet enfer. Hanté par le visage et la voix de Staline, il replonge, pendant cette lente agonie, dans son passé, au milieu de ses anciens amis, de son épouse, éternel soutien et de son oeuvre, rempart de liberté contre la dictature.
Vénus Khoury-Ghata prend les derniers jours de Mandelstam pour revenir sur les longues épreuves où ses écrits l'ont mené. Avec une écriture vive et acérée, le lecteur se retrouve juste à côté de cet homme qui s'épuise au fur et à mesure de sa lutte artistique. L'auteure décrit tout le parcours d'Ossip et sa femme, Nadejda à travers la Russie pour tenter de vivre malgré la dictature et la haine de Staline. La force de ce texte est de nous perdre dans la chronologie comme devait l'être Mandelstam lui-même. Son esprit tellement martyrisé ne pouvait plus se souvenir de sa propre vie et de son déroulé. le lecteur erre ainsi dans l'âme de ce poète. Des extraits de ces créations ponctuent le récit de cette chasse à l'homme. le poète est traité dans ses deux états, celui d'homme et celui d'artiste. L'auteure nous décrit les traumatismes physiques (l'incapacité à parler, à écrire) et ceux moraux (la peur de la nourriture). le texte est fascinant par toute la description faite de l'acharnement sur cet homme et son entourage. En prenant les exemples d'autres personnages notamment ceux emprisonnés avec Mandelstam, l'auteure parvient à décrire tous les cas très différents de cette entreprise de destruction. le rythme de ses phrases courtes agit comme des soubresauts d'une liberté tentant de résister au rouleau compresseur. Venus Khoury-Ghata présente les moyens utilisés par toutes ses victimes pour résister. Il s'agit surtout d'une résistance intellectuelle car le corps est complètement marqué. A la fin, le poème responsable de ces derniers jours nous est livré, preuve du combat mené par la veuve de Mandelstam pour que les mots restent et témoignent de cette résistance. A l'image de cet homme qui ne voulait mourir que le lendemain du décès de Staline (pour pouvoir lui cracher au visage), Nadjeda a parcouru toute la Russie pour réunir les textes de son mari. Ce livre contient la force, l'énergie et la détermination de ses formes de résistances.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Une biographie de fin de vie, un format plutôt vendeur ces temps-ci. Faut dire que certains récits sont addictifs. Ici Vénus KHOURY-GHATA, après de très nombreux livres parus, propose « sa » biographie du poète russe Ossip MANDELSTAM, ce qui tombe à pic puisque je n'ai jamais lu ce poète, et certains éléments disparates sur sa vie m'avaient déjà un brin interpellé.

Pour ce juif d'origine lettone, tout le malheur part en quelque sorte en 1933 d'un poème contre STALINE intitulé « le montagnard du Kremlin » ou « L'épigramme contre Staline », poème que le moustachu en haut de la pyramide goûte peu. Arrestation en 1934 puis déportation pour MANDELSTAM. Puis tout se précipite. Une rapide et vertigineuse descente aux enfers : interdiction de publier voire d'écrire, tentative de suicide, exil, libération. Arrêté à nouveau en 1938, chez lui, une santé chancelante sert de prétexte à ceux qui viennent le chercher, un chemin de croix qui ne semble jamais vouloir prendre fin.

Jusqu'au bout il va être soutenu par sa femme, l'infatigable Nadejda. Il n'a plus le droit d'écrire, peu importe : il va lui apprendre par coeur ses poèmes qu'elle va ensuite distiller à la population parfois par écrit, parfois les faire retenir par d'autres. le poète Boris PASTERNAK est aussi un ami sûr et proche, mais sa femme ne supporte pas MANDELSTAM. Anna AKHMATOVA, une fidèle également (« Elle a brûlé ses poèmes depuis qu'il est en prison »). Marina TSVETAÏEVA (qu'il aime d'amour, bien que la réciproque ne soit pas vraie), une fois de plus. Les poèmes circulent pourtant, clandestinement. « La nuit, Mandelstam courait vers une imprimerie qui publiait ses poèmes. Poèmes échangés contre du pain, des cigarettes et parfois une bouteille de vin ukrainien ». Tout part à vau-l'eau pour les poètes sous le stalinisme triomphant : « Maïakovski parlant de suicide n'était pas écouté non plus », alors que « Intransigeant, Mandelstam lassait ses amis par ses demandes d'argent et par ses menaces de suicide ».

De juif, Ossip va se faire chrétien. Mais son avenir semble toujours bouché. Oh, pas que le sien d'ailleurs, mais celui de toute une masse de russes, de soviétiques comme on dit, poussés à la mort d'une manière ou d'une autre, les purges commencent à être mises en place. « Qu'ils soient ouvriers, intellectuels ou paysans, il nourrissent la même haine pour le tyran qui a détruit trois générations ».

Vénus KHOURY-GHATA va passer à la loupe mais brièvement – sur un peu plus de 100 pages - l'année 1938, la dernière pour MANSDELSTAM qui na va pas tarder à rejoindre une fosse commune (il mourra le 27 décembre de cette année noire). Juste avant, il va connaître la folie, les hallucinations, il verra STALINE partout, jusque dans son propre miroir. Il finira par refuser de se regarder dedans. Il aura connu la misère (des bottes taillées dans une valise de belle-maman pour combattre le froid, cette belle-maman qui veillera sur lui quand Nadejda devra s'absenter). Il aura connu la pseudo maison de repos pour écrivains malades : Samatikha, une catastrophe intégrale !

Malheureusement, le sort de MANDELSTAM est loin d'être hors du commun dans une U.R.S.S. stalinienne qui traque et fusille les possibles dissidents ou contre-révolutionnaires, avec un soin tout particulier pour les écrivains.

Ce petit livre ne se veut pas une biographie complète mais plutôt un premier palier pour un lectorat qui souhaiterait se familiariser avec ce poète mort à 47 ans après une fin de vie pathétique. C'est très bien écrit, très bien raconté et très bien rendu. Nous reparlerons d'ailleurs de cette auteure qui vient de sortir une biographie de Marina TSVETAÏEVA, excusez du peu. Sorti chez Mercure de France en 2016.

https://deslivresrances.blogspot.fr/
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critiques presse (1)
Culturebox
25 août 2016
Chaque scène se grave dans la mémoire. Sans doute fallait-il une poétesse pour communiquer au texte une telle énergie avec une telle économie de moyens.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
      Poème de Mandelstam sur Staline,
   à l’origine de son arrestation en mai 1934


Nous vivons, insensibles au pays qui nous porte.
À dix pas, nos voix ne sont plus assez fortes.

Mais il suffit d’un semi-entretien,
Pour évoquer le montagnard du Kremlin.

Ses doigts épais sont gras comme des asticots,
Et ses mots tombent comme des poids de cent kilos.

Il rit dans sa moustache énorme de cafard,
Et ses bottes luisent, accrochant le regard.

Un ramassis de chefs au cou mince l’entoure,
Sous-hommes empressés dont il joue nuit et jour.

L’un siffle, l’autre miaule, et un troisième geint,
Lui seul tient le crachoir et montre le chemin.

Il forge oukaze sur oukaze, en vrai forgeron,
Atteignant tel à l’aine, tel à l’œil, tel au front.

Et chaque exécution est un régal,
Dont se pourlèche l’Ossète au large poitrail.
                          novembre 1933

p.129
Le dernier mot, et c'est bien ainsi, reste au poète Ossip Mandelstam.
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Une lettre de Mandelstam parmi ses papiers aggrava le cas du puissant Boukharine, accusé de complot contre l’Etat. Fusillé comme un vulgaire comploteur alors qu’il avait servi le dictateur.
Chanceux ceux qui laissaient un cadavre derrière eux. Tant de gens disparaissaient. Où ont-ils atterri? « On assistait rarement à un enterrement », écrit Nadejda. Disparus du jour au lendemain. Pas de cercueil, pas de linceul, pas de nom sur une pierre tombale. Pas de veuves ni d’orphelins non plus. Le mari déporté, la femme était considérée comme divorcée et pouvait se remarier. Pour sauver leur peau, les enfants criaient leur désapprobation au père, le dénigraient. Des mises en scène immondes, Mandelstam se bouchait les oreilles pour leur échapper.
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Odeurs opaques de sueur, d'urine, de diarrhée.
Ouvriers-paysans ou condamnés pour des délits, aucun des déportés ne sait qui est Man­delstam. Il est le seul intellectuel du groupe.
Son voisin lui lève le bras chaque matin lors de la distribution du pain mais garde sa ration pour lui.
Le poète Ossip Mandelstam n'a pas faim. N'a pas soif.
Le poète Mandelstam se veut à l'écoute des battements désordonnés de son cœur malade. Âgé de quarante-sept ans, il en paraît le double.
Mort, son voisin de châlit continuerait à lui lever la main pour bénéficier de sa ration de pain.
Incapable de parler, Mandelstam est inca­pable de s'y opposer.
Ses lèvres balbutient mais aucun son ne sort de sa bouche.
Il récite le même poème de peur de mourir avant lui.
Le répète même dans son sommeil et lorsqu'il lui arrive de rêver.
 
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Superflue la poésie quand le ventre est vide et que les cadavres sont lancés dans la fosse commune du même geste que le boulanger qui enfourne son pain.
Les morts, pain quotidien du camp de transit de Vladivostok.
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Mandelstam avait pour ennemi l'homme le plus puissant du pays.

Quelle terreur de devoir vivre
De s'envoler comme feuille d'arbre
Ou de sombrer comme pierre sans nom

écrit celui qui sentait l'étau se resserrer autour de lui, prêt à le broyer.
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Videos de Vénus Khoury-Ghata (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Vénus Khoury-Ghata
« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964])
« Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960])
0:00 - Silvia Baron Supervielle 0:38 - Annie Salager 1:28 - Vénus Khoury-Ghata 2:13 - Colette Nys-Mazure 2:44 - Françoise Thieck 3:10 - Josée Lapeyrère 4:42 - Jeanine Baude 5:36 - Générique
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Références bibliographiques : Couleurs femmes, poèmes de 57 femmes, Paris, co-édition le Castor Astral/Le Nouvel Athanor, 2010. Françoise Chandernagor, Quand les femmes parlent d'amour, Paris, Cherche midi, 2016.
Images d'illustration : Silvia Baron Supervielle : https://thalim.cnrs.fr/manifestations-culturelles/article/gestes-et-poesie-rencontre-avec-silvia-baron-supervielle Annie Salager : https://poussiere-virtuelle.com/wp-content/uploads/2017/04/Annie-Salager.jpg Vénus Khoury-Ghata : https://i0.wp.com/arablit.org/wp-content/uploads/2020/08/khoury-ghata-cat2.jpg?ssl=1 Colette Nys-Mazure : https://www.tga.fr/colette-nys-mazure-poete-chretienne-et-libre.html Josée Lapeyrère : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2c/Josée_Lapeyrère.jpg Jeanine Baude : http://editionsws.cluster011.ovh.net/wp-content/uploads/2015/05/DSCN5542.jpg
Bande sonore originale : Arthur Vyncke - Uncertainty Uncertainty by Arthur Vyncke is li
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