Les gouttes de Dieu, tome 34

Ce volume débute avec la confrontation autour du 10ème apôtre en présence de Shizuku et Issei mais aussi de Christopher Watkins autour de pépé Robert.
Les deux héritiers de Yutaka Kanzaki ont trouvé le même vin mais de millésimes différents, correspondant à leurs chemins de recherche qui s'éloignent. On devine que la rivalité autour de la figure du père prend un nouvel aspect...
Sinon, l'équipe de Shizuku va aider deux personnes grâce au vin : une amie d'enfance de Kido qui, ne perçant pas dans le mannequinat risquait de se faire enrôler dans une carrière porno et un adolescent métisse français-japonais, collègue de Sarah, qui n'assume pas son identité.

Les deux concurrents sont sur le même vin, mais pas sur la même année pour le 10ème apôtre : un Echézeaux que l'on peut voir sur la couverture, comme toujours, magnifique. Une brève apparition de Loula, pour qui j'ai une préférence. Résolutions d'énigmes secondaires, comme d'habitude. Place aux vins d'Alsace.

J'ai eu l'impression que l'intrigue avançait, et se compliquait à la fois. Lors de la révélation du 10 e apôtre, il ne fait aucun doute que Shizuku, à fait des progrès spectaculaires en oenologie.
Mais est-il vraiment capable de se mesurer au très grand Issei, personnellement, vous le savez, j'aimerais qu'il gagne, (eh oui, c'est un parti-pris que j'ai depuis le début, que voulez-vous ?)

La révélation de l'apôtre est la partie qui progresse, avec les héros centraux de l'histoire. Là où ça se complique, c'est avec le retour de Loulan et Christopher, franchement ce dernier ne me manquait pas.
De plus, je sens poindre quelques révélations qui pourraient bien pimenter tout cela.

Décidément les mangakas, ont l'art non seulement de faire durer le suspens, (il a quand même fallu 34 tomes pour dévoiler 10 apôtres sur 12), mais en plus, de noyer le poisson.(Au fur et à mesure qu'on se rapproche du dénouement, ils embrouillent tout.)

Et puis il fallait bien s'en douter, on arrive dans une période de transition.

En un mot, j'aime toujours autant ce manga.
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Qu'est-ce qui fait que je reviens à cette série et que je ne parviens pas à m'arrêter de la lire? Indéniablement, pour la qualité de sa trame de fond, la qualité humaine. Encore une fois, en quelques pages, Tadashi Agi vient renouveler l'intérêt qu'on peut avoir pour Isseï Tomine, ce personnage constamment ambivalent, mais qui désormais, semble pris dans une course qui ne peut que l'amener vers la folie. A moins que quelqu'un ne se dresse devant lui. Et de ce point de vue, on a droit à une « coïncidence » lourdingue, qui va faire de Loulan la soeur adoptive d'un des personnages secondaires. Agi ne peut pas s'empêcher d'utiliser des ficelles grossières.
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