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EAN : 9781021020154
336 pages
Tallandier (03/05/2018)
3.17/5   15 notes
Résumé :
Svetlana était la fille unique et chérie de Joseph Staline. En fuyant l'URSS en pleine guerre froide, la « petite princesse du Kremlin » devient une héroïne, mais ne parviendra jamais à échapper au fantôme du tyran rouge.
Adorée par son père et tenue à l'écart de ses massacres, Svetlana mène une enfance insouciante, jusqu'à la mort de sa mère dans des circonstances mystérieuses. À 17 ans, elle tombe amoureuse d un cinéaste juif mais Staline le fait envoyer au... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Voici une biographie de Svetlana, fille cadette de Staline. On la suit, enfant dans ses rapports avec son père, puis avec son pays, qu'elle finira par fuir puis enfin avec l'Occident. C'est écrit sobrement, c'est bien documenté. Mais finalement rien de surprenant : on se doutait bien avant d'ouvrir le livre qu'il n'a pas dû être facile d'être une « petite Staline » (sic).
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l'histoire de la vie de la fille de Staline, enfant chérie de son père qui choisira une fois adulte de s'installer aux Etats-Unis; fond historique intéressant mais on ne retient pas grand-chose du livre une fois terminé
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Laisse une sensation d'un immense gâchis, une vie d'errance, de doute. Ne répond pas à mon interrogation " comment se construire à l'ombre d'un pervers, d'un tyran, d'un monstre ? " Svetlana, ni ses frères ne semblent avoir trouvé la réponse. Tristesse.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Soucieuse de ne pas être un enjeu entre les zélateurs su stalinisme et ses détracteurs, Svetlana se fait la plus discrète possible. Ah ! Ne plus être la fille du tyran, mais une Soviétique, une Russe comme les autres ! Au mois de septembre 1957 , elle choisit d'abandonner le nom de Staline pour celui de sa mère, Allilouïeva : « Je ne pouvais plus supporter ce mot, son bruit métallique, coupant, me blessait l'oreille, les yeux, le cœur. »
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Il faudra encore des années à Svetlana pour qu’elle prenne conscience que son père est le responsable d’un drame qui touche la société tout entière, y compris sa famille. Qu’il est capable de condamner à mort des gens qu’il sait innocents : « Je l’ai aimé et respecté jusqu’à mon adolescence », écrit-elle. Même plus tard, lorsqu’elle reviendra sur cette époque dans ses Mémoires, Svetlana cherchera à trouver plus coupable que lui – et en premier lieu Beria, ce « professionnel » du meurtre, détesté, dit-elle, depuis sa plus tendre enfance : « Je considère Beria, plus rusé, plus perfide, plus astucieux, plus effronté, plus acharné, plus ferme et par conséquent plus fort que mon père, qui avait les nerfs fragiles, était capable de doutes, était plus confiant, plus grossier, plus violent et surtout plus simple. […] Beria le flattait avec une impudence proprement orientale, connaissant sa faiblesse, son amour-propre, sa susceptibilité, son déséquilibre après la mort de maman, sa profonde solitude spirituelle. »
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Et c’est d’abord l’amour qu’elle manifeste à son égard : « J’aimais mon père plus fort et plus tendrement que jamais et je sentais mon cœur déchiré de chagrin et d’amour. » En même temps, elle comprend qu’elle assiste à un événement d’une portée universelle, celle d’une délivrance qui ne la concerne pas seulement, elle, sa fille, mais toute l’humanité, « libérée d’un joug qui avait pesé sur tous les cœurs, sur toutes les âmes, sur tous les esprits sans exception ». Plus inattendu, mais révélateur de sa nature fragile et excessive, ce sentiment de culpabilité qu’elle éprouve à la vue de cet homme désormais impuissant : « Tout entière, déchirée de chagrin, je sentais que j’avais été une fille indigne, sans le moindre dévouement, que j’avais vécu à la maison comme une étrangère, sans avoir en rien aidé cette âme solitaire, ce vieil homme malade, seul sur son Olympe, qui pourtant était mon père, qui m’aimait comme il savait et pouvait le faire. »
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Elle s’est distinguée par les qualités les plus dignes d’un bolchevik – la fermeté, l’endurance dans la lutte […] combattante de la classe ouvrière pendant et après la guerre civile […]. Nous comprenons le poids de la perte subie par le camarade Staline. » Boukharine prend ensuite la parole. À son retour chez lui, ce dernier ne peut se retenir de raconter à sa femme l’incident qui avait eu lieu un jour où, s’étant rendu à l’improviste à la datcha de Zoubalovo, alors qu’il se promenait en devisant dans le jardin avec Nadia, Staline était arrivé à pas de loup et, le regardant dans les yeux, avait prononcé ces paroles terrifiantes : « Je te tuerai. » Nikolaï Boukharine avait pris cela comme une grossière plaisanterie, mais Nadia s’était mise à trembler et à pâlir.
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L’adolescente à la beauté méridionale – le visage en un ovale régulier, un nez légèrement retroussé, de doux yeux bruns aux longs cils et sourcils noirs, une peau mate et une certaine langueur – tombe passionnément amoureuse. Iossif (Joseph) lui, est un homme mûr, souffrant – conséquence de ses exils sibériens – de rhumatismes articulaires, le bras droit plus court que le gauche, petit (1 mètre 67 selon les uns, 1 mètre 62 pour d’autres), bourru, mais d’un incontestable charme, aux yeux que certains disent couleur de miel. Il finit par s’éprendre de Nadia. Bientôt, ils fuient ensemble. Pour la jeune fille, qui fait ce choix contre l’opinion de ses parents, notamment de sa mère, c’est une nouvelle vie qui commence en pleine guerre civile à la suite de la révolution d’Octobre.
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