AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782212573978
264 pages
Eyrolles (14/01/2021)
4.2/5   90 notes
Résumé :
Clotilde est une battante qui trouve depuis qu'elle est jeune adulte de quoi nourrir son goût du défi dans l'entreprenariat. Devenue une épouse comblée et une mère de famille accomplie, Clotilde, en quête de plus de stabilité, accepte un poste de directrice du développement dans la filiale française d'un groupe néerlandais de cycles, Bike Wick. L'opportunité semble inespérée : l'entreprise affiche des valeurs humanistes en phase avec sa philosophie de vie et les val... >Voir plus
Que lire après Je ne te pensais pas si fragileVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
4,2

sur 90 notes
Kikka nous propose le récit d'une descente aux enfers , façon thriller. Et pourtant, le décor est d'une banalité ordinaire, les locaux d'une entreprise internationale. Et l'héroïne est une jeune femme dynamique, active et créative, une executive Women, menant de front vie familiale et professionnelle, avec courage et entrain. Jusqu'au jour, où le président qui la soutenait dans ses efforts pour faire progresser l'entreprise, est remplacé par quelqu'un qui d'emblée la prend pour cible. Mails à toute heure, injonctions contradictoires, bruits de couloirs, petites phrases qui tuent, c'est le harcèlement et ses séquelles : la perte de confiance en soi, les erreurs liées à la fatigue, et le corps qui finit par crier grâce.

C'est terriblement bien décrit, point n'est besoin d'avoir été le témoin de tels faits pour en apprécier l'analyse. Les mécanismes en marche, les réactions en chaîne au sein d'une équipe, l'impunité des agresseurs malgré tout, et la difficulté de s'attaquer au phénomène, d'autant que la personne harcelée est fragilisée par des mois voire des années d'un travail de sape, tout cela est très bien rendu.

Le plus difficile est sans doute de se reconnaître comme victime et non comme coupable...

L'écriture est factuelle et sobre, mais l'énormité de ce qui est relaté justifie l''absence d'une emphase, qui serait au contraire contre-productive.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          630
C'est un livre lu avec beaucoup d'attention car j'ai croisé une collègue en fin de carrière heureusement , ( hors de mon établissement ) qui ne subissait pas le même acharnement sans commune mesure .... ( mais quand même) , à l'époque elle m'avait prêté l'ouvrage de Marie - France Hirigoyen qui expliquait ce phénomène : «  le harcèlement moral : La violence perverse au quotidien »
.Je ne m'étendrai pas sur le contenu , d'autres l'ont fait avant moi.

Ce que retiens surtout c'est la force , au fond de cette mère de famille créative, impliquée , introduisant des solutions innovantes ,au sein de sa grande entreprise, énergique, menant de front avec brio sa vie professionnelle et familiale, ascension rapide , fulgurante , jusqu'à son effondrement douloureux, à l'arrivée de ce nouveau directeur Karl, odieux, sournois, toxique, de mauvaise foi , aux sous - entendus infernaux, à la dissimilation destructrice, aux procédés infâmes .....

Ce témoignage poignant de descente aux enfers , de harcèlement professionnel dans le monde du travail , cette problématique trop peu connue et mise à jour , l'auteure en témoigne par l'écriture qui l'a accompagnée tout au long de sa reconstruction et de son lent parcours de résilience....
Ainsi l'ouvrage se présente en 3 parties : ascension de Clotilde , effondrement , reconstruction....

Les rouages sont parfaitement étayés , retranscrits fidèlement et pour cause : engrenage infernal, procédés insidieux , dévalorisation progressive, dépression physique , mentale profonde , incapacité de dormir, regard fuyant et lâcheté des collègues , infâmes trahisons d'anciens AMIS au travail , perte totale de confiance en soi , de- construction de l'identité psychique jamais neutre ......qui laissera de profondes cicatrices au mieux , au pire une perte de pied définitive, une bascule dans le noir....

Témoignage criant de vérité, traumatisant , qui fait froid dans le dos : LEÇON de courage, d'honnêteté, de transparence.
Lu presque d'une traite dans le train , tellement cet ouvrage prend aux tripes et donne à réfléchir .
Je le conseille car inspiré de l'expérience de l'auteure ....
Chacun devrait le lire , emprunté à la médiathèque.
Commenter  J’apprécie          367
Un livre très juste et trés émouvant sur le monde impitoyable du travail dans lequel on découvre Clothilde, une femme à la fois forte et sensible qui se dévoue à son entreprise. Créative et impliquée, elle mène de front vie familiale et vie professionnelle avec beaucoup de courage et d'énergie. Lors d'un changement de directeur, elle doit faire face à un patron odieux qui la pousse dans ses retranchements, la dévalorise systématiquement et finalement lui fait perdre pied. Un magnifique portrait de femme qui m'a beaucoup émue et que j'ai lu comme un roman alors que je le sais très inspiré de faits réels. J'attends avec impatience de rencontrer cette jeune auteure talentueuse ! Merci Kikka pour ce magnifique récit!
Commenter  J’apprécie          332
Clotilde, la narratrice à la première personne de cette autofiction, est convalescente dans une institution psychiatrique lorsqu'elle entreprend, dans un récit rédigé pour des raisons thérapeutiques, de parcourir les étapes du harcèlement professionnel dont elle a été victime au sein de l'entreprise où elle occupe le poste de directeur commercial, et qui l'a conduite là où elle se trouve.
Dans une alternance bien menée entre les deux contextes spatio-temporels, le texte est construit de façon classique en trois phases : une « anabase » qui, dans les chapitres 2 à 4, décrit l'expérience entrepreneuriale précoce et les invariables succès personnels, professionnels, familiaux de la protagoniste, notamment dans l'entreprise qui sera le théâtre du drame ; une « catabase » où se déroulent les actes et les conséquences de son burn-out provoqué par la survenue d'un manager toxique, Karl qui, acharné à sa chute, provoque méthodiquement sa destruction psychique ; une « palingénésie » qui, dans les quatre derniers chapitres – à partir du 12 : « Sortir des décombres » –, narre le processus de sa guérison en même temps que le déroulement de l'action légale qu'elle initie pour la reconnaissance des préjudices subis.
Au cours de ces trois parties, au-delà de la trame des événements, l'on constate une considérable métamorphose du personnage de Clotilde, c'est-à-dire une prise de conscience de soi, du fonctionnement de son entreprise et, par-delà, une vocation à dénoncer des dysfonctionnements plus communs et structurels propres à un certain management actuellement en vigueur.
La Clotilde de la première partie, pour le dire crûment, est un personnage tellement chevillé à la doxa idéologique du succès qu'elle résulte carrément odieuse : tout semble lui réussir sans difficulté, jusque dans la sphère privée – mari riche et séduisant, filles merveilleuses, « maison en meulière de 1890 située sur le flanc d'un coteau », réconfort de la foi chrétienne, sans oublier le chien (pour paraphraser J. K. Jerome), tous les signes de la réussite professionnelle et matérielle permettant son identification au rôle de « Wonder Woman »... La reconstitution ex post de ce paysage idyllique sert sans doute la fonction de souligner, peut-être de façon presque caricaturale, l'importance de l'action dramatique comme catalyseur de la prise de conscience. Néanmoins, dans ces pages, même le style semble légèrement plus immature, sur-adjectivé, comme issu de la pratique d'ateliers d'écriture à visée littéraire : les images sont convenues et l'adhésion de l'héroïne aux « valeurs sociales partagées » est inconditionnelle.
Commence-t-elle à desceller ses yeux lorsque, à l'occasion de « l'impressionnant séminaire » annuel organisé aux Pays-Bas par la maison-mère, l'ostentation du credo religieux de sa hiérarchie entrepreneuriale eût pu entre comprise comme hypocrisie, fumisterie, poudre aux yeux ? À peine.
La réaction d'une dirigeante ambitieuse et totalement acquise aux idéaux productivistes soumise au rabaissement, au dénigrement, à la diffamation, à la placardisation et enfin à mille et une formes d'humiliation passe-t-elle nécessairement par un redoublement de ses efforts et de sa motivation à la tâche, dans une spirale mortifère qui la conduit à l'épuisement et à la perte de toute capacité d'autodéfense ? L'issue de cette chute ne peut-elle être autre que la dégradation de la santé physique et psychique, pouvant mener jusqu'au suicide, à cause de l'abandon de toute estime de soi ? S'accompagne-t-elle forcément de l'isolement dans le milieu professionnel et enfin de la trahison de bon nombre de ses collègues ?
En tout cas, le parcours de la catabase de Clotilde est décrit de façon très crédible au fil des pages, dans lesquelles le pathos qui eût été facile dans un déroulement chronologique est évité par les allers-retours entre les lieux de prise en charge psychiatrique et les remémorations des épisodes traumatiques, entre les cauchemars qui sont peut-être même des hallucinations (le doute est habilement entretenu en créant des interstices d'incohérence dans la parole de Clotilde) et la reprise de pied durant la convalescence, ponctuée par les rencontres avec les membres de sa famille, ses proches, les soignants, les autres patients, enfin les avocats ; ainsi s'enchevêtrent deux dynamiques émotionnelles inverses : celle des affres d'avant, celle des espoirs de l'après.
Dans la troisième partie, nous faisons connaissance avec une Clotilde animée d'une lucidité saine et réaliste, qui est contrainte de se remémorer les employés qu'elle a elle même licenciés parfois à la demande de son ancien supérieur, qui a compris et appris à faire face autant à ses failles de toujours, à ses vulnérabilités qui ont permis à son agresseur de l'atteindre, qu'à ses capacités de réaction, sans doute plus limitées qu'une abstraite lutte contre l'Injustice, voire même qu'une concrète mise de son persécuteur hors d'état de nuire, mais néanmoins bien réelles, sous forme de recouvrement de sa dignité et d'une démarche pédagogique envers le lectorat qui ne serait pas encore sensibilisé à la problématique de la souffrance au travail, qui fait encore l'objet d'une épaisse omerta. Parallèlement, on peut donc assister à une maturation de l'écriture dès lors qu'elle cesse de n'être qu'outil thérapeutique personnel pour se convertir en témoignage à usage d'autrui.
Je remercie donc Babelio ainsi que les éditions Eyrolles de m'avoir fait découvrir cet ouvrage en avant-première.
Commenter  J’apprécie          151
C'est difficile de porter un jugement sur ce genre d'ouvrage. D'abord parce que la thématique est douloureuse et très personnelle de toute évidence. Il s'agit plus d'un partage, d'une revendication, d'une dénonciation que d'un roman de fiction. Je ne peux qu'être solidaire de la démarche, je vais donc essayer d'être impartiale sur les critères que je juge en second lieu. Des détails (et je souligne l'importance du mot détail) qui m'ont un peu chiffonnés ou interrogés.

Tout comme Clotilde, le personnage, j'aurai une tendance à me croire suffisamment forte pour surmonter, lutter et abattre les rencontres toxiques à l'image du Directeur auquel elle a du faire face mais pour avoir vu ma mère, mon ancienne supérieure, elle-même très forte psychologiquement, et pour avoir subit des traitements similaires (bien que moi graves et moins longs), pour avoir expérimenté la lâcheté des collègues qu'on pensait être des amis, l'incompétence des RH, des délégués du syndicat... Je sais qu'on peut sombrer. Toutes les "critiques" que je vais donc énoncer sont dénuées de tout jugement, ce sont simplement des réflexions internes auxquelles j'espère trouver des réponses durant la rencontre qui doit avoir lieu ce soir avec l'autrice. En attendant...

Comme souvent quand je lis, je fais des annotations au fur et à mesure de ma lecture. Au bout des trois premiers chapitres je suis plutôt indécise : des signaux d'un possible burn-out étaient déjà présent avant même l'arrivée de cet enflure de Karl. Clotilde, bien que forte et débrouillarde, inventive et pleine de vie, donnait beaucoup trop d'importance à trop de choses qui n'étaient pas elle à mon sens. le boulot, le regard de ses filles. Combien de personnes se perdent dans leurs objectifs professionnels et familiaux ? Je ne dis pas que c'est mal en soi d'avoir de l'ambition, des projets et de l'amour pour sa famille, je dis simplement que la culture nous tend à en faire les objectifs primordiaux de toute notre vie (surtout la famille pour les femmes) nous sommes tellement bien conditionné.es que nous oublions qu'il y a d'autres sources d'accomplissement, de réussite et de richesse dans la vie.

Autre chose que je note et dont j'ai eu du mal à voir la pertinence tout au long du livre c'est la place de la religion au milieu de tout ça. Ça doit beaucoup compter pour l'auteure et je ne remets pas en cause ses croyances, pas plus que je ne la juge mais ça m'a un peu gênée, ça ne s'explique pas. Ou plutôt si, dans la mesure où je suis athée, ça peut se comprendre. Elle défend toutefois son attachement à l'entreprise parce qu'elle prône ouvertement des valeurs chrétiennes, jusqu'à réciter le bénédicité avant les repas lors des rencontres annuelles. C'est rassurant de voir que l'auteure trouve que c'est un peu trop et qu'elle avoue qu'elle l'aurait perçu bien différemment, plus agressif, si elle n'était pas de la même confession...

Elle se laisse vraiment happer par l'ambiance qu'elle appelle pourtant plusieurs fois "sectaire" et "traditionaliste" rien que ça moi ça me hérisse les poils de bras.

À ce stade de la lecture je tiens quand même à dire que la narration est excellente, en tant que lecteur on angoisse de l'arrivée de ce nouveau directeur et de sa cravate bleue canard.

Pour ce qui est de Jérémy, je ressens beaucoup de frustration sur cette "intrigue secondaire" j'ai du mal à comprend qu'on puisse passer par des intermédiaires plutôt que de s'adresser à un ami d'enfance... Il n'y aura pas vraiment de conclusion, c'est une trahison à peine expliquée, je ne sais pas comment j'aurai réagit à la place de Clotilde. C'est toujours facile de donner son avis quand on a du recul sur une situation et pas d'implication émotionnelle mais de se pencher sur le cas de Jérémy avant aurait tellement aidé. Après on a juste envie de le buter donc c'est pas très constructif ahah.

J'ai relevé une autre citation (la seconde) qui déplore l'univers masculin qui l'empêche de parler de la journée de rentrée des classes "si particulière pour les mamans" moi je pense que le problème ce n'est pas qu'elle ne puisse pas en parler, c'est que les hommes ne se sentent pas concernés eux-mêmes par les grandes étapes de leurs enfants, ça fait partie intégrante du monde à changer à mon sens.

La descente aux enfers est implacable, apparition du travail dans la vie privée jusqu'à prendre toute la place. L'investissement hallucinant et le manque total de reconnaissance. Où sont passées les magnifiques valeurs n'est-ce pas ? Même en vacances on ne la laisse pas en paix.

Au fur et à mesure de la lecture j'ai des souvenirs de comportements similaires qui remontent : dissimulation, insultes, manipulations. Ça fait froid dans le dos. le manque complet d'empathie des contres-pouvoir, le regard fuyant des collègues plus ou moins proches...

La fin du roman n'est pas sans me faire penser à She Said, à ce qu'ont dénoncé les journalistes : on vit dans un système qui favorise la continuité des exactions, on s'arrange "à l'amiable"
Les rouages sont extrêmement bien décrit, le témoignage/roman est glaçant et on voit comme on peu facilement chuter. C'est un livre qui peut faire du bien à ceux qui ont vécu une situation similaire ou qui le vivent.

Question pour l'autrice :
- "Est-il plus important de réussir ta vie ou de réussi dans ta vie ?" Est-ce que je comprends bien ce que je crois comprendre ? (Cf début de ma critique)

- Jusqu'à quel point c'est autobiographique ? C'est un peu flou, ce roman aux allures de journal avec une mise en contexte si précise laisse plutôt présager des expériences retranscrites fidèlement... D'autres victimes ont-elles abreuvé la réflexion ? REPONSE : elle a confirmé que c'était beaucoup de morceau d'expérience de sa vie, qu'il n'y avait pas eu d'autres participants au travail d'écriture.

- Jérémy : est-ce que c'est une expérience vécue ? Si oui, comment on arrive à faire le deuil d'une telle trahison ?
Commenter  J’apprécie          102

Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Je lance le titre de Johnny, l'Envie.
- Je suis tombée en burn-out professionnel...J'ai été réduite à néant. Je ne me pensais pas si fragile, je lui ai donné la possibilité de m'abattre. J'aimais mon travail, je croyais le faire consciencieusement. J'ai eu le tort de m'y investir à fond. J'ai manqué de jugement et de courage face à cet homme. Je me sens coupable d'infliger de grandes souffrances à mon mari, mes filles, ma famille. Je culpabilise de ne plus être capable de tenir ma place dans mon foyer, d'être une maman protectrice. Je suis une loque, incapable de gérer mes émotions sans l'aide de médicaments. Je suis venue chercher l'envie de vivre, et surtout l'envie d'avoir envie.
Commenter  J’apprécie          60
«  ———On sort tous de l’enfance et de l’adolescence avec des failles.

Ces cicatrices , ces souffrances permettent de créer notre structure psychique, mais notre identité se construit à mesure que nous avançons dans la vie grâce au regard de l’autre , et ce , principalement dans deux espaces : l’espace amoureux et l’espace du travail » .....
Commenter  J’apprécie          110
« Tantôt, la colère prenait le dessus, tantôt je basculais dans la honte ou les regrets de toutes sortes : celui de n'avoir rien compris aux multiples manipulations, de m'être si mal défendue, d'avoir accepté toutes les humiliations. Plus forte encore fut la souffrance du désespoir : celui de ne pouvoir me protéger, mon impuissance à prouver les abus et la toxicité de Karl. J'étais certaine, à présent, qu'il avait été désigné président précisément pour nettoyer l'entreprise d'un certain nombre d'éléments. Quinze employés avaient déjà démissionné : n'importe qui s'en serait inquiété. Il avait le soutien total de la direction. Autrement dit, il était intouchable. Et bien trop rompu à l'art de la manipulation pour laisser d'autres traces que ma simple parole. » (p. 161)
Commenter  J’apprécie          40
Une autre fois, les filles me tendirent une surprise enveloppée dans un papier de soie soigneusement décoré. Je pris mon temps pour ouvrir délicatement ce joli paquet sous leur regards impatients… C’était une chemise de nuit gris clair, très confortable. Au niveau de la poitrine était écrit en lettres d’or :
« HIBERNER».
Commenter  J’apprécie          102
« - Pourquoi s'en est-il pris à vous, à votre avis ?
Quelle importance ?
Essayez de répondre à la question, s'il vous plaît.
Je hausse les épaules.
Parce qu'il voulait mettre quelqu'un à mon poste ? Parce qu'il déteste les femmes au pouvoir ? Comment le saurais-je ?
Essayez de voir plus loin. Pourquoi vous, Clotilde ? Qu'a-t-il décelé en vous qui lui a permis de prendre l'ascendant ?
Je saisis enfin où il veut en venir. Cette réponse, j'en ai pris conscience en écrivant mon récit, mais je ne l'ai encore jamais prononcée à voix haute. C'est plus difficile que je l'imaginais. » (p. 116)
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Kikka (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Kikka
je ne te pensais pas si fragile - un roman et un road trip par Kikka
autres livres classés : burn-outVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus

Autres livres de Kikka (1) Voir plus

Lecteurs (257) Voir plus



Quiz Voir plus

QUIZ LIBRE (titres à compléter)

John Irving : "Liberté pour les ......................"

ours
buveurs d'eau

12 questions
288 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , littérature , témoignageCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..