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François Truchaud (Traducteur)
EAN : 9782070312641
416 pages
Gallimard (01/02/2007)
3.41/5   35 notes
Résumé :
Titania, Obéron, Puck et les autres fées du Songe d'une nuit d'été ne sont pas sortis de l'imagination de Shakespeare, mais existent bel et bien. Pour combien de temps encore ? La forêt de Sherwood, leur résidence ancestrale, est en train de disparaître, rongée par le développement urbain. Obéron, le roi des fées, décide de guider son peuple vers la Nouvelle Forêt, où leur magie restera intacte. Ils partent à bord d'un car hors d'âge, guidés par Sid, un jeune mécani... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Difficile de faire une critique de ce bouquin, tant il se réfère à une autre oeuvre immortel qu'est "un songe d'une nuit d'été", sans en dire n'importe quoi... Troisième oeuvre de Gary Kilworth après le cycle des Rois navigateurs ( que je conseille) et Abandonati ( que je conseille également), que j'ouvre, force est de constater que le style de l'auteur me plait de plus en plus. Celui ci a en effet toute la manière de proposer des histoires qui forcent l'imagination, des contes qui ne vous laisseront pas indifférents. Je ne m'aventurerais pas dans la délicate et dangereuse comparaison avec l'oeuvre originale ( d'autres que moi, bien plus doués et cultivés le feront bien mieux), d'autant que là ne réside pas le propos de l'auteur à mon sens. En effet celui ci nous emmène sur les traces de tous ces personnages elfiques que nous connaissons bien ( même si vous ne connaissez pas l'oeuvre de Shakespeare, vous avez certainement entendu parler d'Obéron, de Titania, de Puck ou d'autres figures mythologiques nombreuses présentes ici), qui doivent quitter leur chère forêt d'accueil, dangereusement menacée par l'humanité et toutes ses avancées technologiques et scientifiques. Tous ces elfes sont forcés de prendre la route en quête d'une autre plus grande forêt qui les accueillera et leur permettra de survivre encore longtemps. J'y vois là, non pas une relecture de l'oeuvre originale mais bien une façon pour l'auteur de nous mettre en garde face à nos propres actions. Il nous conte en réalité la perte de l'humanité, qui s'entête à organiser sa propre destruction et se sert pour cela de la parabole de l'imaginaire. En effet comment détruire l'humanité? Et bien retirez lui sa faculté à imaginer. Et c'est bien ce que nous dit Kilworth car l'imagination, la faculté à créer un imaginaire riche ( que garde encore les enfants et qui disparait avec l'âge - il n'a de cesse de nous le répéter tout au long du roman) est ici incarnée par le peuple elfe. Celui ci synthétise à lui seul l'imaginaire en danger de l'humanité. Dans l'histoire, certains adultes finissent par croire à l'existence des elfes, ou du moins ils finissent par reconnaitre leur réalité, et cette prise de conscience, virtuelle, est toujours liée à un événement concret; chaque personnage, par le biais de son imagination, finit par trouver sa voie, se réalise, et devient ce qu'il rêvait d'être. Les elfes n'ont ici qu'un seul objectif: survivre, qui est le point de vue exact de l'auteur, l'essence de ce livre et sa raison d'être. L'on peut même y voir un hommage à tous ces auteurs, écrivains, qui développent, diversifient, enrichissent l'imaginaire collectif.Les livres incarneraient ils l'espoir de survie de l'humanité...? Je le pense....
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On peut dire que quand les fées partent en voyage ça déménage !!

Titania, femme du grand Obéron n'est pas le genre de fée à se laisser impressionner, ainsi elle ne recule devant rien et quand l'idée lui vient de voler un bébé…non que dis-je, de se choisir un bébé voyons !! Les fées n'ont pas la notion de possession. Elle ne trouve rien de mieux que de l'échanger contre un poisson rouge.

A l'inverse Obéron, roi des fées, ne résiste pas aux caprices de sa petite épouse tout en ayant conscience de son caractère très spécifique.

C'est donc à bord d'un vieil autocar que nos chers compères ont choisi de voyager. Mais la encore le voyage ne semble pas aussi simple qu'il n'y parait, car notre sympathique peuple de la forêt n'a absolument pas le même sens de l'orientation que nous. Préférant faire confiance au rayons lunaire et à leur instinct ils n'hésitent pas à prendre les chemins les plus long.
Après tout, du moment qu'on arrive à bon port tout va pour le mieux !

La Compagnie des Fées est une belle et amusante rencontre entre un peuple imaginaire et notre monde moderne. Teinté de magie, notre petit peuple marquera fortement son passage parmi les humains. Réveillant les créatures mythiques au passage et surtout Morgane La Fay bien décidé à leur mettre des bâtons dans les roues afin de récupérer notamment, le bébé de Titania.

C'est un livre avec lequel on passe vraiment un bon moment et surtout une bonne tranche de rigolade. Nos chères fées ont plus d'un tour dans leur sac et ce passage dans le monde réel est une vraie partie de plaisir. Et puis ne l'oublions pas, notre petit peuple fait tout de même partie de l'univers de Shakespeare (Songe d'une nuit d'été), ce n'est pas rien !!!
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Au fil des ans, la forêt de Sherwood s'est réduite comme peau de chagrin. Ses arbres poussent de plus en plus mal. Les hommes ne la respectent plus, ils y déposent toutes sortes de détritus. Elfes et fées qui y séjournaient depuis la nuit des temps s'y sentent de plus en plus mal à l'aise au point de commencer à craindre de perdre peu à peu leurs pouvoirs magiques. le roi des elfes Oberon et la reine des fées Titania pensent qu'il est grand temps de quitter les lieux pour aller s'installer dans la Nouvelle forêt, réputée plus touffue, plus vaste, plus tranquille et moins polluée. Mais comment faire pour s'y rendre ? Sid, un jeune garagiste qui leur tient lieu de serviteur, leur a déniché un vieil autocar. Titania, à qui Sid a appris à conduire, devra prendre le volant. Elfes et fées ne seront pas autorisés à emmener leurs animaux de compagnie. Mais c'est sans compter avec Morgan-le-Fay, la sorcière, qui va tout faire pour perturber leur migration…
« La compagnie des fées » est un charmant roman de fantaisie avec tous les ingrédients habituels de la féerie anglaise, elfes, nains, sorcière, géants, gnomes, chimères, etc. L'auteur a pris son inspiration chez Shakespeare, dans le « Songe d'une nuit d'été ». Les allusions à l'oeuvre en question sont fort nombreuses. le lecteur relèvera un certain humour british, surtout dans le début de l'histoire avec des personnages pleins de défauts (menteurs, tricheurs, autoritaires) et plus humains que les humains eux-mêmes. Bien évidemment il pourra lire cette histoire, fort bien écrite dans un style fluide et agréable, comme une fable sur les nuisances du monde moderne ou comme un conte philosophique. Il notera également une ambiance plutôt poétique avec des titres de chapitres très floraux comme : « Le coquelicot se referme » ou « La picride commune s'ouvre » et quelques descriptions d'arbres, champignons, insectes. À recommander aux amateurs du genre.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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La compagnie des fées est pour moi le meilleur mélange des légendes arthuriennes, celtiques, mais aussi d'une excellente adaptation du Songe d'une nuit d'Été de l'éternel Shakespeare. le lecteur pourra d'ailleurs assister à une scène hilarante dans laquelle les elfes croiseront la route d'une troupe de comédiens en pleine répétition d'une scène du Songe d'une nuit d'été... Puck et ses compères seront ulcérés de voir de vulgaires humains prendre leur rôle de manière si mauvaise.
Le lecteur pourra donc y retrouver les personnages principaux de la pièce, en chair et en os : Obéron le roi des elfes, Titania la reine des fées, mais aussi Puck, le lutin malicieux. Guidés par Sid, le jeune mécanicien, ils chercheront coûte que coûte à rejoindre la Nouvelle Forêt dans laquelle ils pourront vivre en sécurité.
Durant leur voyage, ils passeront par des sites chargés en légendes et en magie : stonehenge par exemple. C'est là qu'ils devront affronter la terrible Morgan qui s'est éveillée à cause de l'onde de choc provoquée par le mouvement d'un peuple magique.

De nombreuses légendes vont être offertes au lecteur durant le voyage des elfes : une vache immense, un géant... autant de mythes plus ou moins connus de l'histoire anglaise. En plus de la lecture d'un roman fondamentalement drôle et émouvant, le lecteur pourra également dévorer une véritable tranche du folklore britannique.
La Compagnie des fées est donc un véritable hommage à la littérature et aux légendes britanniques et celtiques. Ce roman drôle et émouvant est à mettre au plus vite dans toutes les bibliothèques des amateurs des légendes, mais aussi de la fantasy en général !

Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Au moins ces mortels malpropres ne peuvent-ils pas souiller la lune, se dit-il avec satisfaction. Au moins est-elle à l'abri.
Sid, un jeune mécanicien garagiste capturé par les elfes une semaine auparavant, apparut dans la clairière et interrompit les rêveries du roi.
- Ils sont allés là-bas également, dit-il d'une voix triste. Neil Armstrong et Buzz Aldrin.
Le roi Obéron, petit par la taille mais immense par sa personnalité, se retourna vivement vers la seule autre personne présente dans la clairière.
- Comment ? s'écria-t-il. Des mortels sur la lune ?
Sid acquiesça de la tête.
- Ils sont allés là-haut et ils en sont revenus. Ca m'étonnerait pas qu'il y ait une cannette de Coke sur la lune. Ou un chewing-gum collé sur un rocher. Même les astronautes peuvent être sales. Ce sont des gens comme les autres, après tout.
Furieux, Obéron leva à nouveau les yeux vers la lune. Souillée ! Même les rayons lunaires dont il était baigné étaient souillés. Il ferait mieux de ne pas en parler à Titania. La lune revêtait aux yeux de la reine une signification particulière que les elfes mâles, qui pourtant chérissaient l'astre nocturne, n'effleuraient qu'à peine.
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Regarde les mortels...ils seraient ô combien moins tristes s'ils ne savaient pas qu'ils doivent mourir! Regarde à quel point la conscience de la mort les rend malheureux. Plus ils apprennent, moins ils aiment la vie.
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Nous serions plus heureux en connaissant moins de choses.
Regarde les mortels ... plus ils apprennent, moins ils aiment la vie.
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