Ce livre est court. Il retrace la vie de plusieurs personnages qui peinent à s'en sortir. On est en Corée dans le quartier de Kwaengiburi. Il y a beaucoup de pauvreté.
Les personnages principaux sont seuls, pauvres et vivent dans la misère mais les liens qu'ils développent les uns avec les autres au fil du temps sont touchants. Ils s'élèvent et se construisent ensemble. le roman est un peu triste , mais au final il se révèle doux et léger.
Commenter  J’apprécie         100
Lecture jeune, n°128 - En Corée du Sud, dans le bidonville de « l’Ile aux chats », les enfants survivent dans la misère. Beaucoup d’adultes souffrent d’alcoolisme, des adolescents se droguent, des enfants jouent sur des plages insalubres et la mort frappe la plupart des familles. Nous suivons dans cette fiction le destin de deux jumelles livrées à elles-mêmes. Leur mère est partie et elles vivent avec leur père – ivre, la plupart du temps. Leurs voisins, deux frères, doivent aussi se débrouiller seuls, depuis la mort de leur mère. L’aîné est désespéré, s’étourdit en se droguant et devient délinquant.
Bien que le scénario soit sombre, le récit parvient à éviter le sordide, car plusieurs personnages sont porteurs d’espoir, comme l’oncle qui surmonte la douleur du décès de sa mère, pour s’occuper des enfants. La solidarité devient alors une valeur essentielle. La préface, nécessaire, risque de décourager certains lecteurs, d’autant que peu d’actions ponctuent cette description méticuleuse de la vie quotidienne en Corée du Sud.
Cécile Robin-Lapeyre
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Petit à petit, Sukja abandonna bien des rêves. Que sa mère revienne, que sa sœur l'aide, que son père boive moins, tout cela, elle finit par ne même plus le souhaiter.
Il y a quelque chose dans mon cœur qui ne cesse pas de remonter, et que j'ai envie de faire sortir, mais lorsque je déverse tout ça, je me sens complètement vide.