AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de ibon


ibon
14 novembre 2019
Pas assez tenace le passé. Jake Epping a réussi à emprunter une faille temporelle qui pourrait le modifier.
Une porte du temps qui a plusieurs particularités. L'entrée dans le passé se fait systématiquement à une date précise de 1958 et la sortie vers le présent, toujours en 2011. de plus, chaque passage dans le passé annule le précédent. Une porte à vous faire sortir de vos gonds!

A partir de cette découverte, une mission incombe au héros qui pourrait en inclure d'autres: sauver Kennedy le 22 novembre 1963.

En lisant cette oeuvre il m'en est revenu d'autres illustres: "La machine à remonter le temps" de HG Wells, les livres de P.K. Dick et leur réalité floue et peut-être "Les univers multiples" de Baxter en font partie et il y en a sûrement bien d'autres.
Sans oublier le cinéma: "Retour vers le futur" de Zemeckis ou le non moins excellent "Un jour sans fin" d'Harold Ramis.
Le livre est à la hauteur de ces références mais la patte de Stephen King est bien présente. Notamment dans la partie du roman qui se situe dans la ville de Derry, la ville malsaine de "It", un de ses précédents romans.

Ce qui est appréciable dans la construction du récit est qu'il n'y a pas de lignes narratives multiples comme il y en a si souvent dans les thrillers, le lecteur suivra les aventures de Jake Epping dans le passé sans interruption.

Si l'on se concentre sur l'assassinat de Kennedy, Stephen King se révèle un fin observateur du climat de l'époque en se concentrant sur les villes moyennes voir rurales, où les apparences et les bonnes moeurs priment, mais où la violence et la ségrégation raciale sont omniprésentes surtout dans les états du Sud.

S. King a pris un soin méticuleux à décrire ce contexte. Et, comme Ellroy dans la trilogie Underworld, il a amassé une grosse documentation sur Dallas, mais ses conclusions ne sont pas les mêmes quant à Lee Harvey Oswald, le tueur présumé.

Finalement: mille pages!
Il y a de quoi méditer sur tout cela et sur ce passé tenace qui peut finalement être changé sauf si un génie nommé "Jimla" ou King sort de votre lampe de chevet pour vous signifier la fin de la récréation ou le début d'une autre histoire.
Commenter  J’apprécie          481



Ont apprécié cette critique (46)voir plus




{* *}