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4,14

sur 1591 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je sors mitigée de ce dernier roman de Stephen King, l'histoire de ce tueur à gages qui tue les méchants comme s'il représentait à lui seul la justice et qu'il était en droit de régler ses comptes lui-même. Serait-ce une manoeuvre de l'auteur pour que l'on s'attache à ce héros ? c'est l'idée de départ qui ne me plaît pas, ceci écrit, je n'ai pas non plus de solution pour introduire un tel personnage dans un tel pavé.

Le roman n'en demeure pas moins captivant par certains aspects car le profil psychologique de Billy Summer vaut le coup qu'on s'y intéresse, et Stephen King nous livre une analyse très fine du personnage : un être perturbé dès son enfance par un événement dramatique et qui va apprendre à tuer les méchants en partant combattre en Irak, en devenant tireur d'élite puis tueur à gages.

Personnage double, doué pour se faire passer pour un individu naïf voire stupide, doué pour organiser son action.

Du suspens ? je l'ai trouvé dilué, ce n'est aucunement le suspens qui génère de l'angoisse comme dans la trilogie Bill Hodges, c'est plutôt une attente pour le lecteur : est-ce que notre héros pourra suivre son plan sans difficulté ? que va-t-il se passer ? Cette question se justifie par les nombreux rebondissements qui structurent le récit : un événement vient s'ajouter au déroulement des opérations, et changement d'orientation, recalcul de la part du GPS interne du héros, adaptation à la nouvelle situation, et on poursuit, le récit devient un road trip avec tous les dangers du périple d'une personne en fuite à travers les Etats-Unis.

Un roman très américain si on en juge par les habitudes alimentaires, la gestion des armes, l'état d'esprit des personnages.

On retiendra de Billy Summer, le profil d'un homme gentil et intelligent, sensible aux injustices mais tueur tout de même.

Ce n'est pas le roman de Stephen King que j'ai préféré jusqu'ici, pas assez d'angoisse, trop de questions pour moi, de la longueur parfois, beaucoup de personnages sont je n'ai pas toujours mémorisé les noms et les fonctions.

Je crois que je vais me replonger dans les bons vieux King bien anxiogènes.

Challenge multi-défis
Challenge Pavés
Challenge ABC des titres
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Un King un peu mou du genou.
Billy Summers est un gentil tueur à gages qui ne tue que des méchants. Ancien tireur d'élite de l'armée américaine ayant fait ses preuves en Irak, il endosse désormais le rôle du sniper idiot pour remplir ses missions dans le civil et empocher de beaux profits. Jusqu'à la dernière mission, le dernier coup qui tourne toujours mal dans les films et les livres. Et Billy en sait quelque chose, car sous ses airs d'abruti, c'est un gars malin féru de littérature. Alors, malgré son appréhension, parviendra-t'il à mener à bien cet ultime contrat consistant à éliminer un autre tueur à gages sur le point de faire des révélations compromettantes ?

Je sors mitigée de cette lecture. D'un côté, j'ai apprécié le côté "doudou" du bon gros roman à la Stephen King, mais d'un autre, je me suis un peu ennuyée.
(Précision : il ne s'agit pas d'un King-qui-fait-peur, mais d'une incursion dans la littérature blanche flirtant vaguement avec le genre policier (et ponctuée de clins d'oeil à ses thrillers précédents).)
Comme toujours avec le King, j'ai aimé ses personnages si humains, tellement proches de nous avec leur petite vie, leurs joies simples et leurs grands malheurs. J'ai aimé aussi sa dénonciation inlassable (mais jamais lassante) d'un pays si riche mais si pauvre, si prompt à envoyer sa jeunesse massacrer et se faire massacrer à l'autre bout du monde, son amour pour cette même Amérique aux paysages grandioses, et sa foi en l'honnêteté des hommes -naïf, peut-être, mais ça fait du bien dans le cynisme ambiant. Mais voilà, tout cela sur 700 pages, c'est un peu léger.
Certes, il y a l'intrigue, un peu brinquebalante et qui se complexifie au fil des rencontres de Billy Summers, et lorsque celui-ci se fait passer pour un écrivain et se met à écrire sa véritable histoire. A cette occasion, j'ai beaucoup apprécié l'hommage que King rend à la puissance de l'écriture et de la littérature, mais il m'a semblé un peu incongru dans ce roman. En fait, j'ai eu l'impression que l'auteur s'est surtout fait plaisir en imaginant cette histoire et en prenant tout son temps pour la peaufiner dans ses moindres détails, et je m'en suis réjouie pour lui. Mais je l'ai lue avec moins d'enthousiasme qu'il ne l'a écrite, car il y manque, à mes yeux, un dynamisme qui me l'aurait fait dévorer en trois jours.

Malgré son épaisseur, ce roman restera un petit King pour moi, mais il me paraît incontournable pour tout fan de l'auteur, tant il représente une particularité dans sa bibliographie, voire même un tournant plus assumé vers le réalisme, dont il a toujours été proche malgré son titre, paradoxal et justifié, de Maître du fantastique.
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« Saviez-vous qu'il était possible de s'asseoir devant un écran ou une feuille de papier et de changer le monde ? »

Bien sûr Billy Summers de Stephen King – traduit par Jean Esch - est un polar, un thriller, un roman noir en mode road trip sanglant, reprenant la trame connue du « dernier coup ». Un dernier assassinat que doit commettre Billy, tueur à gage d'élite, avant de se ranger. Un dernier contrat qui ne va pas se dérouler comme imaginé durant les nombreuses semaines de préparation.

Mais Billy Summers est surtout une ode à l'écriture, celle qui sauve, celle qui éveille, celle qui révèle l'autre côté du miroir, l'autre monde des possibles. Et c'est là, quand Billy écrit et raconte son parcours, de l'enfant martyr au GI piégé dans l'enfer de Falloujah, que King est le meilleur. Ou quand il évoque Faulkner, Capote ou Zola.

Parce que pour le reste, je ressors peu convaincu de ce pavé d'un auteur que j'avais réussi à éviter jusque-là, persuadé qu'on pouvait prétendre connaître – un peu - la littérature US sans avoir lu King. L'horreur et le fantastique ne m'attiraient pas. Mais ce tournant thriller annoncé m'avait appâté.

Sauf que je n'ai pas adhéré au style et à ses longueurs. Sauf que je n'ai pas adhéré à la complexification grandissante et un peu artificielle de l'histoire au fil des pages. Et surtout, je suis resté très éloigné de cette « morale » du talion qui guide Billy et Alice dans leur fuite vengeresse, deux personnages faussement empathiques, au raisonnement un peu court.

« - Je serai heureuse de savoir qu'il souffre. Ce qui fait de moi une méchante.
- Non, ça fait de toi un être humain, répond Billy. Les méchants doivent payer. Et le prix est parfois élevé. »

Ah bon…
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C'est mon deuxième King. Enfin, le deuxième roman que je lis de cet auteur. Et il faut croire que j'ai trouvé, au sein de sa pléthorique bibliographie, deux livres qui se ressemblent beaucoup et qui correspondent sans doute le mieux à mes goûts. Dans Billy Summers comme dans 22/11/63, il est question de fausses identités, d'échappée sur les routes d'Amérique, d'affreux aussi. Là s'arrête la comparaison puisque le roman reste très ancré dans notre époque contemporaine.
C'est tout à fait agréable à lire. Il y est question de justice, celle des institutions et celle que chaque homme peut se faire. Celle que tout homme armé peut décider d'exercer aussi. de guerre également. En Irak. Avec ses séquelles traumatiques. de viol et de vengeance. de règlements de compte. C'est bien mené. On suit le déroulement annoncé d'une longue planque, d'une traque. On acquiesce aux nécessaires complications inhérentes à ce genre de scénario. On se prend dûment de tendresse pour ces figures de gros durs à l'éthique tendre. C'est du bel ouvrage. Il émane du personnage de Billy Summers une nostalgie douce-amère à laquelle il n'est pas difficile de prêter des échos autobiographiques. Emmenée sur ce tempo, la fin est elle aussi en mode mineure, tenant moins de la vraisemblance que du souhait d'un vieil homme que perdure le souffle d'écrire. Et pourquoi pas ?
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Je suis une grande fan du King devant l'éternel. Celui-ci et l'autre qui chantait Blue Suede Shoes aussi.
Pourtant seulement 2,5 étoiles, et une déception (une de plus serais-je tentée de dire).
Stephen King ne nous emmène pas dans ce qu'il fait de mieux, à savoir l'horreur et le fantastique, mais il nous plonge dans un road trip de type polar tout à fait réaliste.
On suit le dernier contrat de Billy Summers, tueur à gages.
Il m'a fallu plus de 200 pages pour rentrer dans ce pavé de 550 pages.
Et c'est long... les personnages sont aussi nuancés que dans une mauvaise série américaine. Ils sont bas du front et les armes parlent pour eux Yihaaaa.
Billy est un tueur à gage, ex-sniper dans les Marines, qui ne tue que les méchants, les vrais méchants, mais lui il est gentil, bien qu'il soit méchant (Non, non je n'ai pas viré ma cuti littéraire, c'est en substance ce que l'on peut déduire du personnage).
Un jour il sauve une fille, Alice, qui vient de se faire violer. Il en prend soin et la fille reste chez lui car elle en tombe amoureuse. Il la venge, parce que c'est un gentil méchant. Et puis ils partent ensemble pour foutre une pâtée au grand méchant de l'histoire.
J'ai vu que beaucoup avaient aimé ce livre. Chacun ses goûts, mais de mon côté je ne pouvais pas encenser un récit aussi mièvre.
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Un assez bon king, un peu trop long , un final qui manque un peu de relief...c est vrai que l histoire s étire en longueur quand même , on croirait parfois qu il fait des gros bouquins par principe. Se lit globalement avec plaisir tout de même, le duo des personnages centraux est interessant. J ai apprécié la sobriété du style,
Pas mal tout ça...même si ça ne vaut pas 22/11/63 et quelques autres
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Billy Summers est un tueur à gages, mais attention il ne tue que des « méchants ».
Il est contacté pour buter un tueur.
Prix : 2 Millions de dollars.
whaaaaaT ?!?
Bizarre aussi cher payé nan ?
Elle est où l'embrouille ?
Ah oui, pour Billy ce sera son dernier contrat avant de se retirer du milieu.
Mais bon tu sais ce qu'on dit Minou, souvent la dernière Mission c'est LE truc qui ne se passe pas comme prévu.
Billy signe quand même (sinon il n'y aurait pas d'histoire en même temps).
Sa couverture ? il devient David Lockridge, un écrivain.
Et quitte à brouiller les pistes autant vraiment écrire en attendant le jour J…

🔸🔶🔸

Le tout dernier King.
J'étais méfiante car les derniers en date ne sont pas restés dans ma mémoire (l'OUTSIDER + L'INSTITUT)
Mais là, en voyant touuuuuuuus les avis ++++ , qui limite crient au génie… Faible que je suis, GO GO GO .

Minou, je te présente Billy Summers :
Un ex-tueur d'élite devenu tueur à gages. Mais un tueur à gages de méchants (oui oui bien sur).
Billy aime se faire passer pour plus bête qu'il ne l'est. Question de survie.
Son livre Fétiche :Thérèse Raquin de Zola (quelqu'un l'a lu ?)
Il est anti-Trump (en fait c'est King mais bon, ocazou tu ne l'avais pas encore compris , il en remet une couche)

Sa couverture pour cette mission : DAVID LOCKRIDGE, écrivain.
Sa couverture (de couverture) de survie : Dalton Smith, informaticien.

DERNIERE MISSION – en gros celle qui doit mal tourner comme toutes les dernières missions dans les films.
Dès le début Billy ne le sent pas ce plan, mais il y va quand même. de plus, pour sa dernière mission il coche toutes les caches qu'il ne faut pas :
- Sympathiser avec son entourage
- Créer un lien d'affection avec une meuf
- Faire carton plein au tir à la carabine à la « ducasse » avec les enfants.
Yé con ou quoi ?!?

Et la cerise sur le gâteau : Kiffer cette couverture d'écrivain.
Billy va donc commencer à écrire ses mémoires ou sa bio, comme tu veux, en changeant quelques noms quand même .
Donc King écrit sur Billy Summers, qui se fait passer pour David Lockridge, qui écrit les mémoires de « Benjy Compson « (aka Billy), tu as compris Minou ?

🔸🔶🔸

Bon bennn CHRONIQUE DE LA LOOSE, hein.😶
Tssssssss
Il m'aura fallu 3 semaines.
3 semaines Minou!!!!!
Je crois que je n'ai jamais mis autant de temps pour lire un King.
Man dieuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
ENFIN FINI sa mère.

Mais qu'est ce que je me suis fait chier, Minou.
Laisse tomber...
Déjà : ZERO fantastique, ok.
Un roman NOIR ? bof je ne trouve pas…
Un road trip ? non plus …
Déjà je n'ai pas reconnu le style du King. Je ne sais pas s'il est reconnaissable mais en tout cas j'avais l'impression de lire le bouquin d'un autre auteur.

Chapitre 8 : je m'ennuie FERME. Purée tout est prévisible. Et c'est répété en boucle.
Si tu ne sais pas que le fameux dernier contrat va partir en schnapps, je ne peux rien faire pour toi.
Pis ce tueur à gages qui se découvre écrivain…. Whoup nouvelle passion. Bof Bof….

J'ai failli abandonner.
Puis non.
J'ai tenu bon.
L'histoire reprend de l'ampleur quand ENFIN le contrat-qui-ne-doit-pas-se-passer-comme-il-se-doit arrive.
Là j'étais à donf. Si un jour tu veux buter quelqu'un, lis moi ça, tout est noté !

Et puis le soufflet est retombé à nouveau. On the road agaiiiiin, sauf que cela n'avance passsss.
J'ai fini de lire en mode aseptisé.
Zéro sentiment.
Zéro émotion.
Seule motivation : LE FINIR
Long.Long.Long.long. interminaaaaaaPE.
La DELIVRANCE enfin à la dernière page!!!!

🔸🔶🔸

bref, Je suis loin de partager l'engouement des avis +++

Au final je n'ai aimé que les passages où Billy écrit et nous raconte ses souvenirs d'enfance ou en Irak à Falloujah, le contrat raté et les clins d'oeil vite fait à l'Overlook (mais vite fait hein). Ça devait être pour te rappeler que tu lisais un King en fait.
Voila.

GROSSE DECEPTION encore.

Histoire fade, personnages très clichés, la fille à sauver, le vieux poto toujours là, un road trip acidulé, un peu loufoque., la vengeance etc …
Il sera vite oublié.

Par contre je vais enchainer avec un bon vieux King Vintage ! Histoire de me réconciler avec lui : Running Man.

* A TANTOT ~ BISOUS LES MINOUS *
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"Billy Summers" est un tueur à gages mais même pas peur parce qu'il ne liquide que les méchants 😁. Par contre les 700 pages et quelques du livre, elles, m'ont bigrement effrayée 😱 !

Mais commençons par l'histoire...

Billy Summers et tous ses alias (discrétion oblige) est engagé pour ce qui sera son dernier contrat. Un ultime gros coup, des millions à la clé, et voilà l'heure de la retraite bien méritée qui a sonné. Certes, mais dans la vie, rien n'est jamais aussi simple...
Si Billy exécute à merveille son travail, les commanditaires (de vrais méchants) ne comptent pas laisser dans la nature le moindre témoin. Obligé de se terrer pendant des jours, Billy va bien malgré lui se retrouver mêlé à une toute autre histoire, avec l'apparition d'une jeune femme prénommée Alice. Ces deux-là sont des cabossés de la vie et à ce titre vont rapidement tisser des liens étroits.

Cette histoire, qui est la trame principale du roman, est fréquemment entrecoupée par des souvenirs du Billy enfant puis du Billy soldat dans l'armée américaine envoyé en Irak, ce qui nous éclaire sur les choix de vie et la psychologie de ce personnage principal.

Si les deux parties sont complémentaires, elles ne sont ni l'une ni l'autre originales ni très recherchées. C'est convenu et basique pour un roman qui se veut "noir" mais que franchement, je ne trouve pas si sombre que cela. Des descriptions de scènes de tueries ou de violences ne sont pas suffisantes à elles seules pour créer une ambiance de roman noir. Et ici, c'est ce ressenti qui fait défaut. Pourquoi ? Peut-être parce que la narration traîne souvent en longueur. A moins que ce ne soit les trop nombreuses digressions. Ou alors tout simplement parce que l'auteur n'a pas su (ou voulu) retranscrire un univers sombre en dehors des faits bruts.

Et puis les personnages m'ont semblé plus pathétiques que sombres ou profonds. Ils ont souvent des comportements ou des propos incohérents, inadaptés voire carrément risibles ou grotesques par moment, ce qui est gênant dans ce genre littéraire.

Globalement, à la fin de cette lecture, je reste mitigée. Je n'ai ni détesté ni vraiment aimé. Je me suis ennuyée ferme pendant des centaines de pages quand d'autres ont suscité un plus vif intérêt bien que tout relatif. Une chose est sûre, si vous vous attendez à de l'horreur ou du grand frisson à la sauce Stephen King, vous serez déçus et la mayonnaise risque de ne pas prendre. Vous voilà prévenus 😉 !
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Bon c'est un polar, plutôt bien écrit. Au début on se prend au jeu pour savoir la suite et un rebondissement, un autre puis encore un et cela devient lassant. J'ai bâclé les derniers chapitres pour savoir ce qui allait se produire et une déception encore, la fin fait retomber le soufflé. Ce livre finira dans une boîte à livre de la gare et fera sans doute un heureux qui a un long trajet brumeux et qui le prendra car l'auteur est connu.
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Quel est le moyen le plus radical pour se débarrasser des méchants ? Les tuer. C'est ce que pense Billy Summers qui lie morale, la sienne qui fait fi de la justice institutionnelle, et travail, le quadragénaire étant tueur à gages.
Avant de prendre sa retraite, une dernière mission lui est confiée et celle-ci, on s'en doute, ne sera pas de tout repos.
Qui a conduit ce « gars bien » à devenir un assassin, avec des principes certes, mais un assassin tout de même ?
Billy le confie dans un roman autobiographique qui revient sur une enfance marquée par le meurtre de sa petite soeur de neuf ans qu'il a vengée en liquidant le méchant tortionnaire et sur son engagement dans l'armée pour laquelle il deviendra sniper en Irak.
Volonté d'éradiquer le mal et dextérité dans le maniement des armes, voilà ce qui définit le héros du dernier roman de celui qu'on présente comme le maître de l'épouvante.
Mais, cette fois-ci, Stephen King délaisse les codes du genre qui l'a fait connaître pour offrir au lecteur un roman bien noir habité par des violeurs, des menteurs et des corrompus. Bref, que des méchants que le redresseur de torts abhorre.
Si la trame policière est bien convenue et fleure le déjà-lu, le récit vaut surtout pour l'importance qu'il accorde à l'écriture et à la littérature.
En se faisant passer pour un demeuré. Billy Summers donne le change auprès de son « employeur » Nick. Il est en effet amateur de romans et « Thérèse Raquin », modèle de noirceur, ne le quitte jamais. Il affectionne aussi Thomas Hardy, William Faulkner, Ian McEwan et David Foster Wallace...
Devenir un auteur serait le prolongement de cet exercice solitaire qu'est la lecture et surtout un moyen d'exorciser un passé douloureux qui a participé à la construction de l'homme qu'il est devenu.

Lien : http://papivore.net/litterat..
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