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3,72

sur 538 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand t'es bercé du mauvais coté du mur, c'est pas bon pour tes neurones, pourtant, Blaze t'étais un beau bébé, plus de 4 kilos à ta naissance et, au début de ta scolarité t'étais plutôt doué.
Mais ton papa t'as trop cogné, beaucoup trop cogné, alors maintenant, t'es un vrai colosse mais aussi un vrai crétin avec un gros trou au milieu du front.
On te comprends,Blaze, la vie t'as pas gaté, les orphelinats et les maisons de correction, on fait mieux comme précepteur. T'as eu un premier pote gringalet et souffreteux mais futé: vous étiez bien complémentaire; ton pote, il aurait eu besoin du beau decolleté d'une belle infirmière dans un bel hosto au lieu des coups de fouets d'un directeur frustré et il est mort... trop vite.
Alors, t'as continué comme t'as pu: t'as un peu cogné, t'as un peu volé, t'as fait un peu de taule puis t'as rencontré Georges. Lui, il était vraiment pas con, il en a monté des combines que t'éxécutais sans tout comprendre et vous en avez ramassez du blé. Et puis Georges a eu une superbe idée : kidnapper un bébé d'une famille de riche, c'est vrai que ç'est une chouette idéé: un bébé, il pourra pas te dénoncer aprés que t'auras pris la rançon.
Georges t'as tout explique et puis il s'est fait planté dans une partie de poker qui a mal tourné.
Enfin tu sais qu'il est mort mais tu le vois encore souvent dans ta baraque et il parle beaucoup dans ta tête ,ça t'aide pour rafler le bébé mais y'a quand même beaucoup de moment où t'es seul et tu sais plus comment faire , Blaze, et tu te retrouves vraiment dans la merde. T'es mal barré, Blaze, t'es vraiment mal barré.

Ce roman m'a été chaudement recommandé par Karine Giebel herself. A première vue , la ressemblance entre l'univers de ce roman noir mais désabusé, distancié, beaucoup plus proche de Thompson que du noir implacable et angoissant de notre romancière française n'est pas évidente. Mais la fatalité, les mauvaix choix, l'incapacité à prendre le "bon chemin" et l'ineclutabilité du destin les rapprochent.

Vraiment un très bon roman noir du "King"

Mais ce n'est que mon humble avis
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Après être passée à côté de son célèbre "Simetierre" et de "Docteur Sleep", j'avais promis au King que je lui redonnerais un jour une chance de me séduire, mais pas dans le genre épouvante. Avec "Blaze", d'abord publié sous le pseudonyme de Richard Bachman, l'écrivain du Maine a rempli sa mission et me réconcilie avec sa plume.

Pourtant, on aurait tout à craindre d'un thriller introduit par un avant-propos de l'auteur qui qualifie lui-même son roman de "fond de tiroir" ; à ces mots, mes craintes ont resurgi mais étant donné que pour une fois le roman de Stephen King que je tenais dans les mains n'était pas une brique, je me suis dit que si ennui et désintérêt devaient surgir, ma peine serait de courte durée.

Et c'est peut-être ce qui m'a d'ailleurs le plus séduite avec "Blaze", le rythme. Enlevé avec ce qu'il faut d'action, cadencé grâce à des chapitres courts et à une narration en deux dimensions temporelles, le rythme rapide et équilibré fait de "Blaze" un page-turner efficace.

Peu de personnages, une atmosphère de huis-clos en pleine tempête de neige, un personnage principal doux-dingue à la cervelle éméchée qui n'est pas sans rappeler "La ligne verte" ou encore, vingt niveaux au-dessus, "Des souris et des hommes" de Steinbeck, une intrigue simple autour d'un rapt de nourrisson, l'ensemble sauvegardé de tout renfort technologique puisque le roman a été écrit en 1973, tout ça contribue à faire de "Blaze" un très plaisant moment de suspense, pareil à un bon vieux film du genre.

Aucun regret de ce choix, lu (presque en simultané) avec Mamajojo.


Challenge USA
Challenge MULTI-DÉFIS 2019
Challenge XXème siècle - Edition 2019
Challenge ABC 2018 - 2019
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Blaze est un gentil géant,un peu, bon ok très simplet qui n'a jamais eu de chance dans la vie. Dès le départ le sort a semblé lui en vouloir en le laissant seul entre les pattes d'un père violent qui l'a rendu définitivement idiot à force de maltraitances. A partir de là Blaze n'a plus été qu'une sorte de pâte à modeler pétri par ses rencontres et par les institutions : orphelinat, maison de correction et prison.
Le parcours idéal pour mal tourner. Et ce qui devait arriver arriva. Flanqué d'un acolyte du nom de George, le cerveau de l'équipe, Blaze n'est plus qu'un exécutant qui ne réfléchi pas, qui ne se questionne pas et qui frappe quand on lui dit de frapper. Avec sa taille et son poids il semble fait pour ça. Personne ne semble voir autre chose.

Il vivote donc de petits boulots et de coups minables, mais les petits coups c'est fini, George a décidé de frapper fort en enlevant un gosse de riche, un bébé. Oui, mais voilà le hic c'est que George est mort, enfin un peu…

Ne reste donc que Blaze et l'ombre de George. Porté par cette présence rassurante Blaze décide de tenter le coup, mais Blaze reste Blaze et son idiotie ne se met jamais en pause.

Le King nous offre le portrait d'une âme innocente livrée aux mains de la société. Un Blaze abîmé, instrumentalisé, méprisé, jeté en pâture dans un monde où rien n'est facile pour lui. Entre réminiscences du passé et moments présent on découvre un personnage attachant et innocent. Quelqu'un qui est devenu ce qu'on a fait de lui sans jamais perdre pour autant sa vraie nature. Alors le lecteur s'attache à Blaze le regardant s'émerveiller devant le bébé qu'il a enlevé sans vraiment réussir à lui en vouloir.

Ce livre, c'est aussi une histoire haletante dont on attend le dénouement sur des chardons ardents. Un thriller social rondement mené qui pousse à la réflexion. du King quoi, même s'il veut nous faire croire que c'est juste un fond de tiroir.

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Cela faisait bien longtemps que je n'avais lu de Stephen King... bien longtemps et trop longtemps c'est certain.
Son talent ne fait aucun doute et ce livre est un pur produit "king". Soyons clair même si ce n'est pas son meilleur livre, c' est un bon livre tout de même. L'écriture clair, limpide rend la lecture légère. c'est parfait.
L'histoire est celle de Blaze un gars ni bon, ni mauvais, un gars qui n'a pas eu de chance dans la vie, vraiment pas de chance. et qui n'en aura jamais.
Stephen King a l'art de nous tenir en haleine sur plus de 300 pages avec peu de personnages, une intrigue simple et beaucoup de monologues. C'est talentueux , vraiment talentueux.
Bon allez j'entame maintenant "dôme" roman 1 et j'espère y retrouver tout ce j'aime dans l'écriture de S.king.
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Blaze, c'est un gars. Un gars qui n'est ni mauvais. Un gars qui n'est ni bon... Un gars un peu simple d'esprit, mais auquel le lecteur s'attache. En tous cas, moi, je l'ai fait. Un gars qui l'a pas eu facile et qui tente de s'en sortir, peut-être pas de la meilleure façon qui soit... Mais bon, qui tente rien n'a rien, qui disent ! Ce livre est peut-être l'un des meilleurs de King que j'ai lu jusqu'à présent... Et pourtant, pas une histoire de fou, très peu de personnages, une intrigue simple.. Mais ça se tient, et c'est bon. Un rythme cadencé, qui rend la lecture addictive. Des chapitres courts, la plume fluide de King... Tout était là pour passer une super journée de lecture ! Je le recommande vraiment.
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George est un arnaqueur futé, toujours à l'affut d'un bon coup. Blaze est un géant à l'esprit plutôt lent. Ces deux-là font la paire, vivant d'escroqueries et de combines rarement légales. Et ils rêvent de leur grand coup. Mais voilà, George se fait descendre avant la mise en oeuvre du plan qui doit leur rapporter gros. Qu'à cela ne tienne, Blaze fera le coup tout seul. Tout seul ? Pas vraiment. « Maintenant George était mort et Blaze reproduisait la voix de George dans sa tête, lui donnant les bonnes répliques. » (p. 27) le fameux plan est assez simple : enlever le nourrisson des Gerard, richissime famille du Maine, et exiger une rançon colossale pour ensuite partir vivre à l'aise au soleil. Sans l'aide de George, Blaze l'attardé ne peut pas tout prévoir, même en faisant de son mieux. Et ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que le bébé l'intéresserait bien plus que l'argent.

Référence et hommage non dissimulés au roman de Jon Steinbeck, Des souris et des hommes, ce texte de Stephen King exploite une combinaison de personnages qui a fait son chemin dans la littérature et sur les écrans : entre le petit George et le grand Blaze, il y a connivence, complétude, complémentarité et une once de comique de situation. Mais Blaze est avant tout un héros tragique : alors qu'il aurait pu être brillant, les corrections répétées de son père en ont fait un attardé, à la fois doux et inconscient de sa force. S'il choisit le mauvais chemin, ce n'est pas par méchanceté, c'est plutôt l'effet d'un malheureux hasard. Face à bébé Joe, Blaze révèle finalement sa véritable nature, celle d'un innocent aux mains pleines. Mais hélas pleines d'une progéniture qui n'est pas la sienne. Mené à un rythme effréné, ce texte particulièrement émouvant aborde avec finesse le thème des choses qui passent, sans rien laisser derrière elles.
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Aaaaahhhhhhh (demain , nous verrons le B...) , cela faisait bien longtemps que je n'avais pas refermé un King avec le sourire aux levres, là : si !! ( pas le chien..)

Pour un fonds de tiroir , c'est de tres loin ce que j'ai lu de mieux de l'auteur depuis belle lurette , a mille lieues de son univers de predilection ...

Alors pourquoi me direz-vous , et bien je vais vous le dire (tiens , ça me rappelle quelqu'un..) , l'auteur nous conte ici , meme si conte est l'exact opposé de ce roman , l'histoire de Blaze, pendant physique et intellectuel du Lennie de Steinbeck , personnage ayant un Qi inversement proportionnel a sa taille de geant .

Ce recit est en fait un long cheminement vers ce qui apparait comme ineluctable au lecteur au bout de quelques chapitres.
Tout comme son principal sujet , ce livre est touchant , parfois drole , maladroit mais on ne peut s'empecher de l'aimer.On aimerait prendre sous son aile cet anti-heros dont la vie n'est faite que d'accidents , de mauvaises rencontres , d'occasions ratées ou avortées mais on ne peut pas car solitaire Blaise est (j'avoue avoir un petit faible pour la Guerre des Etoiles ) , solitaire Blaze restera..non par choix mais par la faute de "l'autre" , representant bien-pensant qui voit en l'etre different une chose dangereuse , stupide que l'on peut moquer a tout va puisqu'incapable de sentiments...

Un tres beau recit sur la difference , sur la solitude engendrée par cette derniere qui me reconcilie avec le "King".
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Blaze est un colosse attardé, ayant un parcours difficile depuis son enfance. Son père le maltraitant et manquant de le tuer, causant sa faiblesse mentale, il fera toute son enfance dans un pensionnat où sa condition de vie sera guère meilleure.
Plus tard, il fera la rencontre de George, qui le prendra en charge et vivront de braquages ainsi que de combines malhonnêtes.
Préparant l'enlèvement d'un bébé d'une famille riche, George ira le soir avant le coup, faire une partie de Poker qui tourne mal et sera tué d'un coup de couteau.
Blaze étant sans argent ni ami, décide de faire le rapt seul.

Une histoire de S.King sous le pseudo de Richard Bachman, nous plongeant dans la dramatique vie d'un géant simple d'esprit, attachant.
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Blaze, le personnage éponyme de l'histoire, nous embarque dans ses aventures, dans le kidnapping du bébé Joseph Gerard IV et dans les souvenirs accumulés dans son cerveau depuis son enfance.

C'est le premier roman de Stephen King que je lis, et, fort heureusement, je ne suis pas déçu de cette lecture, bien au contraire, j'ai été agréablement surprise. Je m'attendais à un roman policier avec des enquêtes un peu chiantes, longues et sans importances, mais c'est une tout autre histoire que Richard Bachman écrit dans ce livre.

Un suspense tenu jusqu'à la fin, de l'action à n'en plus finir, mais aussi des moments d'émotion, de tendresse, des souvenirs émouvants et le tout saupoudré d'une angoisse certaine, de l'horreur de la situation. Un personnage très attachant, un peu idiot, mais attendrissant et fort sympathique. C'est le premier Stephen King que je lis, mais certainement pas le dernier !
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Donc mon premier Stephen King.
Un cadeau de ma Sis' qui doit avoir lui plusieurs fois toute son oeuvre en anglais et français (ptêt que j'exagère un peu)

N'étant pas fan de science fiction ni d'horreur; j'ai toujours rechigné à ouvrir l'un de ses livres. ( j'ai vu "la ligne verte" j'ai adoré)

Bref, ici déjà il y a de l'humour, vraiment drôle ça m'a surpris et plu. J'ai tout de suite adoré ce pauvre Blaze.

J'ai compris pourquoi ma soeur en parle comme d'un Dieu littéraire. le pouvoir de faire s'attacher au personnage n'est pas donné à tout le monde. Il écrit d'une telle manière qu'on est happé non pas par l'histoire mais par la vie du pauvre gars que son père jette plusieurs fois dans l'escalier pour avoir mangé des céréales...

Bref, merci ma Sis' j'en lirai d'autres!
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