AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782253236894
33 pages
Le Livre de Poche (07/02/2018)
3.7/5   44 notes
Résumé :
Quand l'arrière-petit-fils de Rhett vient lui rendre visite dans sa maison de retraite de Bonne Vie, ce n'est pas par simple courtoisie. Il a un devoir à rendre :  «  Comment était la vie du plus vieux membre de votre famille quand il avait votre âge  ?  »Rhett lui raconte donc l'histoire de sa mère  : son état mental instable, ses peurs, ses crises d'hystérie, son suicide et le pot à biscuits dont il a hérité.
De quoi avait-elle peur ? Du pot à bis... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
3,7

sur 44 notes
5
3 avis
4
4 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Avec Cookie Jar, c'est encore une excellente nouvelle inédite fantastique que nous offre Stephen King.
Plongerez-vous la main dans la boite de gâteaux?
Commenter  J’apprécie          162
Cookie Jar, excellente nouvelle inédite de Stephen King.
Dans ce récit, Rhett, arrière grand-père de Dale, va raconter son enfance, puis sa jeunesse à son petit-fils, un jour où celui-ci va lui rendre visite dans sa maison de retraite. Il évoque la Seconde Guerre mondiale, puisqu'il faisait partie des contingents ayant débarqué en Normandie et la libération des prisonniers dans les camps.
Il lui relate aussi son enfance, entouré de ses parents et de ses frères, et c'est là qu'il évoque l'histoire du fameux Cookie Jar, qui effrayait tant sa mère, mentalement instable, qui s'est par la suite suicidée, lui laissant le Pot à cookies en héritage.
Une nouvelle, petite en nombre de pages mais grande en qualité littéraire. du Stephen King, en somme.
Commenter  J’apprécie          100
Après la jeune et sympathique Gwendy, changeons de génération pour faire connaissance du plus tout jeune (90 piges au compteur), mais tout aussi sympathique Rhett.

Rhett ? Peut être que ce prénom vous rappelle vaguement quelque chose… c'est normal et c'est un choix délibéré de Stephen King :

Son arrière-petit-fils l'appela d'abord « arrière-grand-papa », mais Barrett ne voulut pas en entendre parler.
« Ça me vieillit encore plus. Appelle-moi Rhett. C'est comme ça que faisait mon père. J'ai été Rhett avant qu'il n'y ait un Rhett Butler, tu te rends compte ? »
Dale demanda qui était Rhett Butler.
« Oublie ça. C'était un mauvais livre et un film très moyen. Parle-moi encore de ton projet.

Je ne me prononcerais pas sur la qualité du livre, n'ayant jamais lu Autant En Emporte le Vent, concernant le film je rejoins volontiers l'avis de ce brave Rhett, c'est pas transcendant (et surtout ça a très mal vieilli).

Revenons à nous moutons et à nos cookies…

Comme Gwendy, Rhett à un secret, un pot à cookies (Cookie Jar chez nos amis anglophones… comme quoi le titre est vachement bien pensé) que je qualifierai à double tranchant ; avec un côté face plutôt pas mal et un côté face nettement plus glauque. Mais je ne vous en dirai pas plus…

Sur la forme rien à redire, c'est superbement écrit et ça se lit tout seul (une fois de plus je ne peux que m'incliner devant la qualité de la traduction de Michel Pagel).

Rhett va raconter sa jeunesse à Dale, avec notamment la traversée de la Seconde Guerre Mondiale durant laquelle il a combattu en Europe, participant au Débarquement de Normandie et par la suite à la libération des camps. Forcément un épisode qui a de quoi marquer à jamais les esprits même les plus endurcis.

Mais c'est aussi une histoire familiale, Rhett nous parle de ses parents et de ses frères ; l'occasion pour l'auteur de souligner l'importance de la famille dans notre vie de tous les jours (dit comme ça, ça peut paraître évident, mais dans les faits on a souvent tendance à oublier cette évidence).

Les choses se corsent quand Rhett en vient à évoquer le côté obscur de ce fameux pot à cookies, l'auteur nous ouvre les portes sur un potentiel horrifique des plus prometteurs… avant de les refermer presque aussitôt ! C'est un tantinet frustrant pour le lecteur qui peut légitimement se demander pourquoi avoir abordé la question de façon aussi superficielle.

Une lecture agréable, mais qui nous laisse un amer goût d'inachevé au moment de refermer le bouquin.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
Commenter  J’apprécie          70
«Comment était la vie du plus vieux membre de votre famille quand il avait votre âge ? »
C'est pour répondre à ce devoir d'école que Dale va questionner son arrière-grand-père Rhett, qui vit en maison de retraite.
Le vieux va revenir sur plusieurs épisodes marquants de sa vie. Il évoque la seconde Guerre Mondiale dont le débarquement en Normandie, auquel il a participé, puis relate son enfance auprès de sa famille ; Son père, ses frères, mais surtout sa mère. Une femme excentrique, un peu folle, un peu mystérieuse, capable de voir et de décrire d'autres mondes peuplés de Gobbits... Des mondes brumeux, cruels et Guerre.
Il lui parle aussi de la Cookie Jar qu'il a hérité de sa mère. La pauvre femme avait une peur bleue de cette boite à biscuits magique…

A toi de découvrir la suite si j'ai réussis à éveiller ta curiosité !

Encore une nouvelle fantastique courte et de qualité du King ! Bon, ce n'est pas ma préférée mais j'ai passé un moment de lecture sympa !
Comme souvent, dans les nouvelles de l'auteur, il y a un objet aussi fascinant que terrifiant. Une boite à cookies qui ne se vide jamais ! C'est fou ça

J'ai aimé l'échange intergénérationnel entre Dale et Rhett.

En bref, c'est bien écrit, ça se lit tout seul, idéal pour un petit moment off. Quelques pages de plus aurait été sympa quand même !
Commenter  J’apprécie          40
Une mauvaise lecture, c'est comme une chute de cheval, il faut se remettre en selle sans tarder, et pour cela, quoi de mieux que l'un de vos auteurs préférés ? Après l'échec du Passage, de Justin Cronin, j'avais besoin de quelque chose de court, une lecture sans risque, dont je savais qu'elle me plairait à coup sûr. Un Stephen King en somme ! Ça tombe bien, j'avais une nouvelle dans ma PAL que je n'avais pas encore eu le temps de lire : Cookie jar. Aussitôt dit, aussi lue, voilà mon avis sur ce tout petit texte.

C'est l'histoire de Dale, jeune garçon de treize ans, qui rend visite à son arrière-grand-père à la maison de retraite. Pour un devoir scolaire, il a besoin de souvenirs à partir desquels faire une comparaison de deux pages entre le monde d'hier et celui d'aujourd'hui. Rhett est tellement ravi de cette intrusion dans sa routine quotidienne qu'il va pousser les confidences bien plus loin que prévu. Il va évoquer sa mère, une femme très particulière selon ses propres dires, un peu folle, qui avait peur de sa boîte à biscuits et a fini par se suicider. Mais comment une malheureuse cookie jar a-t-elle pu la pousser à en arriver là ?

Chez King, les objets ont souvent quelque chose de magique ou de surnaturel. J'en veux pour preuve la très récente boîte à boutons de Gwendy - dont Richard Chizmar est en train d'écrire la suite, seul - ou encore la mystérieuse boîte à biscuits dont il est question ici. Un objet totalement innocent, qui soudain se retrouve doté d'incroyables pouvoirs, incroyables et bien souvent dangereux. Au point d'effrayer une pauvre femme maniaco-dépressive à la vision d'un monde en guerre, allégorie de ce qu'allait devenir le nôtre durant la Seconde Guerre Mondiale.

C'est une histoire de famille qu'on nous raconte ici, mais pas seulement. Il est question de l'amour de deux fils pour leur mère excentrique, des horreurs de la guerre qui marquent à jamais, de transmission aussi. Une histoire fantastique qui aurait pu être horrifique mais qui ne l'est pas vraiment. King se contente d'entrouvrir une porte sur l'horreur et de laisser notre imagination galopante faire le travail. C'est un tout petit peu frustrant mais ça se lit tout seul. C'est tendre, nostalgique, et c'est ma foi fort agréable.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Il était temps d’en terminer, mais le vieillard ne regrettait pas d’avoir parlé à son arrière-petit-fils du pot à biscuits de sa mère. Dans le meilleur des cas, Dale considérerait cela comme une fable. Dans le pire, il estimerait que son arrière-grand-papa était gaga. Et était-ce si loin de la vérité ? Le coup que lui avaient donné Buchenwald et Dachau l’avait laissé tout tordu, et il ne s’était jamais vraiment remis. Pourtant, il avait fait de son mieux à sa petite échelle : se porter volontaire pour travailler à la soupe populaire municipale, aider des enfants issus de foyers pauvres ou brisés – ou les deux –, afin de redresser quelques torts. Il pensait toujours que ces choses-là avaient compté ; même deux piécettes dans le chapeau retourné d’un clochard comptaient.
Commenter  J’apprécie          00
L’idée de partir à la guerre ne l’exaltait pas, ne lui inspirait aucun frisson, seulement un pessimisme qui confinait à la prémonition. Il était sûr d’être envoyé outre-mer, puis, quand l’inévitable débarquement aurait lieu – peut-être en 1944, peut-être pas avant 1945 ou 1946 –, d’être affecté à la toute première vague d’assaut et fauché par les mitrailleuses ennemies avant d’avoir même cessé de patauger. Il voyait pour de bon son corps se balancer d’avant en arrière entre les vagues, flottant sur le ventre, les bras écartés.
Commenter  J’apprécie          00
Je l’ai déjà dit et je le répète, les histoires sont pareilles aux rêves : si saisissantes soient-elles tant qu’elles se déroulent, elles s’évanouissent vite une fois le travail terminé. Vous venez de lire un prologue maladroit (mais vrai) à l’énoncé d’un simple fait : j’ai dû savoir naguère ce qui a inspiré celle-ci, mais je ne m’en souviens pas. Peut-être une phrase entendue au hasard. Ou la vision d’un pot à biscuits sur lequel était marqué NE JAMAIS LAISSER SE VIDER, ou quelque chose comme ça. Je n’en sais rien du tout.
Commenter  J’apprécie          00
Son état empirait. Elle parlait d’autres mondes, juste à côté du nôtre, et des races étrangères qui y vivaient. Elle racontait que quelque chose la cherchait pour lui faire du mal. Cela s’adressait à elle par l’intermédiaire de l’installation électrique, à l’en croire : la nuit, elle dévissait toutes les ampoules et posait des cartes à jouer contre les prises. Elle disait que leur dos en celluloïd était très efficace pour arrêter la voix. Mais, ensuite, elle éclatait de rire, comme si tout ça n’était qu’une grosse blague.
Commenter  J’apprécie          00
« Il appelait ça un trou dans la réalité. Lalanka et les gobbits, Henry le Rouge et John le Noir, la brume forza… ce n’étaient que des distractions servant à couvrir ce trou comme on couvre un puits avec des planches pour que personne ne tombe dedans. »
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Stephen King (181) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stephen King
Extrait du livre audio « Salem » de Stephen King, traduit par Christiane Thiollier, Joan Bernard et Dominique Defert, lu par Julien Chatelet. Parution numérique le 25 janvier 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/salem-9791035410568/
autres livres classés : fantastiqueVoir plus
Notre sélection Imaginaire Voir plus




Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1577 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre