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Natalie Zimmermann (Traducteur)
EAN : 9782253151562
442 pages
Le Livre de Poche (22/02/2006)
3.8/5   2552 notes
Résumé :
"La chaleur tuera cet été! Ça va être terrible"; avait prédit Evvie Chalmers, la doyenne de Castle Rock. Elle ne se trompait pas: l'été 1980 fut effectivement le plus chaud que Castle Rock eût jamais connu. Ce fut aussi un été sanglant.

En fait, tout commença le matin du 16 juin, lorsque Cujo, un saint-bernard aussi impressionnant que débonnaire, se fit mordre par une chauve-souris. Mais au fond, cela avait peut-être commencé dès le mois de mai, lorsq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (220) Voir plus Ajouter une critique
3,8

sur 2552 notes
J'ai toujours préféré les chiens aux chats mais s'il y a un livre qui aurait pu me faire changer d'avis, c'est bien celui-là !

Si ton conjoint, tes ados ou ta belle-mère te saoulent pour que tu adoptes un chien, offre leur d'abord ce roman, ils devraient te ficher la paix pour quelques temps …

Brave bête, hein, pourtant, le Cujo, jusqu'au jour où il se fait mordre le museau par une chauve-souris … On ne se méfie jamais de ces sales bestioles … Cujo, le gros saint-bernard un peu pataud, va se retrouver la rage au ventre et ce n'est pas qu'une image !

Cujo est un monument du genre. Epouvantable et terrifiant car ancré dans le réel, cette marque de fabrique du King qui fait que l'on tremble vraiment pour ses héros !

Stephen King, ici, fait ce que j'apprécie particulièrement dans la plupart de ses grands romans. Il croise les portraits de différents habitants de l'illustre Castle Rock, on les rencontre, on les suit dans leur ordinaire, dans leur quotidien jusqu'à ce que tout bascule et qu'on ne puisse plus refermer le livre jusqu'à cette fin qui nous laisse complétement haletant et bouleversé.

On s'attache à certains, on en déteste d'autres et peu à peu la tension monte, en même temps que le gentil chienchien à son pépère commence peu à peu à péter les plombs. La force de ce roman étant dans cette façon qu'on a également de s'attacher à ce pauvre toutou …

Cujo est un roman culte dans la bibliographie de Stephen King et on comprend bien pourquoi à sa lecture. Une belle porte d'entrée à son univers, tiens, si tu connais pas ou peu ! Tu risques d'en redemander !

Je peux te dire que, depuis, je surveille Kenzo, mon Shitzu d'amour, faudrait pas qu'il croise une chauve-souris lors d'une de ses balades quotidiennes dans Paris !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Je suis en pleine forme, pour mon poids, près de 100 kilos.
Je suis doux, gentil, dévoué mais têtu. J'aime jouer avec les enfants. Ma devise est:
Noblesse, dévouement et sacrifice! Mon job est sauveteur ou gardien.
J'adore courir...
Ce n'est pas ma faute, pas de ma faute... Non, non, non!


J'ai été mordu par une vilaine bête, en pourchassant un lapin. Et depuis, j'ai mal...


J'ai mal, et je ne peux plus réfléchir. Les cris, les bruits, et les odeurs me dérangent maintenant, surtout celle de la Peur!


Un voisin de Joe Camber le garagiste, avec qui je cohabite, est venu me déranger et j'ai essayé de lui dire de partir...
Mais ensuite, j'ai oublié ce qui s'est passé, comme pour Joe.
J'ignore ce qu'est devenu Joe...
Il est venu me voir aussi, enfin je crois.


Je me souviens que je lui ai sauté dessus pour jouer, mais après, que s'est-il passé ?
Bannerman le policier, voulait me questionner !


Encore du bruit!
Une vieille Pinto, avec une problème de batterie, pourvu que cette voiture se taise!
Que je puisse aller voir Tad et Donna, sa mère.
Je les aime bien...


- Maman, regarde! Il est bizarre Cujo, aujourd'hui ? Fit Tad, 4 ans, en se réfugiant derrière sa maman...
Le monstre du placard, balbutia l'enfant. le monstre!


En 1977, Stephen King fut impressionné par un énorme Saint Bernard, en allant faire réparer une moto, dans un coin perdu...
On employa 7 chiens, pour le film Cujo, et 3 têtes mécaniques, pour les gros plans...
Le shérif Bannerman était déjà dans "Dead zone", ainsi que... Frank Dodd, dans son imperméable noir et luisant!
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Aaaaaahhh , Cujo , que d'emotion jean-mimi....Mon premier emoi Kingesque , precurseur d'un long cheminement avec l'auteur..
le pitch est ultra simple , comme souvent avec King , mais diablement efficace.D'un coté un gentil toutou repondant au doux nom de Cujo (au pied mon chien-chien , nan j'ai dit au pied , pas a la gorge...) , qui suite a la morsure de Batman , nan , d'une chauve-souris , au temps pour moi , la lecture ne date pas d'hier , va se transformer en impitoyable machine a tuer..
Face a cette mort sur patte avoisinant le double quintal , une maman et son fils voues a finir leurs jours dans les 2 metres carres que constitue leur voiture devenue forcement recalcitrante...
Les cinq etoiles sont peut-etre excessives mais caracterisent l'oeuvre lue par un ado boutonneux attendant sa mue en gracile lepidoptere (j'attends , j'attends..) et se rejouissant chaque soir de fremir a cette lecture sous la couette..

Vous l'aurez compris , Cujo ne sera surement pas l'ami de BB mais ravira tous les fans avides de frissons!!merci m'sieur King...
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J avais entamé la lecture il y a une quinzaine d années, dans ma chambre d adolescente, vautrée à plat ventre sur le lit. l'ambiance du roman m avait effrayée en quelques lignes et lorsque je suis tombée sur la phrase: "Mais les monstres ne meurent jamais", il y a eu un craquement dans la maison. J ai hurlé, jeté le livre par terre, et ce fut fini pour moi, la découverte de Cujo.

Aujourd'hui je l ai enfin repris et terminé, même si a nouveau le début m a quand même bien stressée.

On suit l histoire de Tad, un petit garçon de 4 ans, qui, la nuit, voit un monstre aux yeux tantôt jaunes, tantôt rouges qui ouvre la porte de son placard. Quand il appelle ses parents, évidemment le monstre disparaît. A peine sont ils partis que le monstre explique à Tad que chaque nuit, il approchera un peu plus. Jusqu au jour où il me mangera.

La maman possède une voiture, une Pinto, qui tombe en panne de plus en plus souvent. Alors que son mari qui est publicitaire part pour une dizaine de jours sur New York (dans une état second car il vient d apprendre que sa femme le trompe), elle part chez Joe Camber, un garagiste rustre, alcoolique et détestable habitant dans une maison isolée avec sa femme et leur fils... Et Cujo un bon gros St Bernard d une centaine de kilos.

Ce que la jeune femme ne sait pas, c est que la femme de Joe Camber et son fils sont partis pour deux semaines rendre visite à sa soeur. Quant au mécano bête et violent il est décédé chez un voisin... Mordus tous deux par Cujo.

Cujo a la rage. Il s est fait mordre par une chauve souris, après avoir couru après un lapin. Son cerveau est occupé à disjoncter. Il souffre, à perdu ses repères et à très envie de tuer. de se venger pour la douleur qu il ressent lorsqu il entend des bruits.

Tad et sa maman se retrouvent donc devant la ferme des Camber. Cujo se jette sur la voiture. Cette derniere ne démarre plus, sinon ce n est pas drôle. Il fait plus de 30 degrés, il n y a pas encore de smartphone, nous sommes dans mes années 80.

Qui pourra les sauver du monstre ?

J ai adoré. La plume du king me touche, je la trouve intelligente, notamment lorsqu il explique la dualité dans les pensées de Charity, la femme de Joe Camber, qui reste malgré la violence et se questionne sur ce que son fils deviendra, adulte avec pour modèle un père pareil.

J ai trouve excellente, l ambiance sombre, horrifique et stressante. Qui n a jamais, enfant, eu peur du monstre caché dans la garde robe ?

L histoire démarre véritablement après 150 pages, quand le décor est planté et que le lecteur a toutes les cartes en main pour stresser, désespérer, espérer, angoisser et frémir. Cela pourrait refroidir certains, mais c est une étape obligée chez Stephen King, que de se perdre en explications sur la conscience, les cauchemars, les peurs, les traumatismes et les fissures de ses personnages. Je l aime pour cela.

Après 150 pages je n ai plus pu lâcher le roman. Addictif, angoissant, une réussite !
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Ce que j'ai ressenti…Une furieuse envie de mordre…

Comme vous le savez surement, les fées sont très proches des animaux. J'ai du peut être m'en approcher de trop près, car Cujo a bien du me mordre, mais pas forcement de la manière que vous croyez. La rage a dû passer….Ce n'est pas possible sans ça, si je prends carrément au livre du King. Une fée enragée, vient de déferler sur la toile….

Mon défi personnel: lire tous les livres de Stephen King (et les lire avec ma binôme, ça rajoute un certain cachet!!!). J'adooooooooooooooooooore vraiment cet auteur qui sait me faire frissonner dans ses pages, m'envoler vers d'autres contrées, me faire voir les « qualités » du Maine.

Oui mais voilà, sur celui ci, ça n'a pas fonctionné. Voyons donc le pourquoi du comment:
•Déjà, je n'ai pas peur des chiens. L'angoisse ne pouvait pas m'asphyxier. Sachant que le King aime nous faire ressortir toutes nos peurs les plus profondes et les mettre ainsi en lumière, il ne pouvait pas me toucher avec ce thème là.
•Ensuite, tout c'est beaucoup tenu à ses personnages. Je n'ai pas du tout accroché à ses familles et leurs relations. J'ai du mal avec l'infidélité et la violence conjugale, mais alors les suivre et vivre leurs petites vies minables et leurs petits soucis pathétiques, et bien j'avais du mal à garder mon intérêt éveillé.

Après bien sur, l'écriture du King est toujours aussi efficace, j'ai eu droit à mon « petit frisson » sur la dernière scène. Cet enfermement, on le ressent, il nous parle, il nous submerge. Deux êtres démunis dans une voiture, condamnés, coincés dans un espace réduit, c'était flippant et délicieusement bien mené!!!!!

Là, ou j'ai senti une certaine connexion, c'était avec Tad, cet enfant de 4 ans tiraillé par ses peurs infantiles. Ma fille ayant le même âge, on sent que Stephen King s'inspire de son rôle de père soumis à ce problème récurrent, et j'étais curieuse de voir comment il gère cette phase. Sa « Formule contre les Monstres » va peut être me souffler LA solution dans ma vie quotidienne. C'est vraiment la partie qui m'a le plus plue en fait: ce placard et cette porte mystérieuse qui s'ouvre. La peur irrationnelle, les bruits nocturnes et l'imagination fertile. J'aurai aimé que ça soit plus accentué sur ça que sur ce pauvre chien, ou même le tueur qui frappa le Maine (d'ailleurs lui, j'ai pas compris ce qu'il foutait dans l'histoire!!!)……

En bref ce n'est pas la première fois que les histoires du King ne fonctionne pas avec moi,( j'ai abandonné Plein Gaz et Mr Mercedes) , mais là, bien que je sois arrivée à la fin, je ne me suis pas autant éclatée que d'habitude en ouvrant un livre du Maitre. L'horreur n'a pas été au rendez vous, ni l'émotion fulgurante. Une prochaine fois, sans doute, je n'en doute pas….

Lecture faite en binôme avec Belette2911, passez voir sur le blog ;)

Lien : https://fairystelphique.word..
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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
Cujo ne paraissait pas en meilleur état. L'énorme bête semblait s'être ratatinée dans sa fourrure hirsute et couverte de sang. Ses yeux étaient brumeux, presque vides, un regard de vieillard atteint de la cataracte.

Telle une machine de destruction usée, qui s'autodétruisait peu à peu mais restait encore terriblement dangereuse, Cujo montait la garde. Il ne bavait plus; son museau n'était plus qu'une horrible plaie séchée. On eut dit un morceau de roche ignée recraché par le cratère d'un vieux volcan.

Le vieux monstre, songea Donna, monte vaillamment la garde.

Était-elle surveillée ainsi depuis quelques heures à peine, ou bien l'avait-elle été toute sa vie? Tout ce qui s'était passé auparavant ne devait être qu'une illusion, juste le temps de se préparer avant d'entrer en scène.
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/!\ spoil /!\

Peu après les évènements tragiques qui s'étaient déroulés dans le jardin des Camber, on brûla les restes de Cujo. Les cendres partirent avec les ordures à l'usine de traitement des déchets, à Augusta. Il ne serait peut-être pas mal à propos de rappeler que Cujo avait toujours essayé d'être un bon chien. Il avait toute sa vie tenté de faire ce que L'HOMME, LA FEMME et surtout LE GARÇON attendaient de lui. Il serait mort pour eux s'il l'avait fallu. Il n'avait jamais voulu tuer personne. Il avait été simplement été manipulé par quelque chose, le sort, le destin ou peut-être une maladie détruisant les nerfs et qu'on nomme la rage. Le chien n'était pas responsable.
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Juste avant d'aller se coucher, Tad s'assit avec Vic sur le perron qui donnait sur le jardin. Vic sirotait une bière et Tad, du lait.
- Papa ?
- Quoi ?
- Je voudrais tant que tu ne partes pas, la semaine prochaine.
- Je vais revenir.
- Oui, mais...
Tad baissait la tête, luttant contre les larmes. Vic lui posait la main sur le cou.
- Mais quoi, mon grand ?
- Qui est-ce qui va dire la formule qui chasse le monstre du placard ? Maman ne le sait pas. Il n'y a que toi qui la sais !
Les larmes jaillirent et coulèrent le long des joues du petit garçon.
- C'est tout ? demanda Vic.
La Formule pour le Monstre (Vic l'avait d'abord baptisée les Injonctions au Monstre, mais Tad n'arrivait pas à le dire) était née à la fin du printemps, quand l'enfant avait commencé à faire des cauchemars, et avoir peur du noir.
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- Vous avez probablement raison. Nous finirons par trouver une explication très simple et dirons : Oh ! comment avons-nous pu être aussi bêtes? Mais ça m'intrigue curieusement... c'était la soupape, vous disiez ? Vous en êtes sûr ?
- Tout à fait.
Masen secoua la tête.
- Et pourquoi se serait-elle compliqué la vie avec ces histoires de prêt ou de location ? Réparer une soupape ne prend pas plus d'un quart d'heure à quelqu'un qui a les outils et qui s'y connaît. Le temps d'arriver et de repartir. Alors où est...
- ... donc cette satanée bagnole ? termina Vic d'un ton las. La réalité ne lui parvenait plus que par vagues, maintenant.
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Tad grimpa dans l'auto et réussit à refermer la portière. Donna suivait attentivement le moindre de ses gestes, prête à intervenir aussitôt, et Tad se dit qu'elle pensait à Noël dernier, quand il s'était refermé la portière sur le pied et avait dû porter un bandage pendant près d'un mois. Mais il n'était encore qu'un bébé à l'époque, maintenant, il avait quatre ans. C'était un grand garçon. Il le savait parce que son papa le lui avait dit. Il sourit à sa mère pour lui prouver que la portière ne constituait plus un problème, et elle lui renvoya son sourire.
- Elle est bien fermée ?
- Oui, oui, assura l'enfant.
Alors, elle la rouvrit pour la faire claquer de nouveau car les mamans ne vous croient jamais sauf quand on leur avoue une bêtise, comme avoir renversé le sucre en poudre en essayant d'attraper la confiture ou cassé un carreau en voulant envoyer une pierre par-dessus le toit du garage.
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