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3,8

sur 2553 notes
J'ai toujours préféré les chiens aux chats mais s'il y a un livre qui aurait pu me faire changer d'avis, c'est bien celui-là !

Si ton conjoint, tes ados ou ta belle-mère te saoulent pour que tu adoptes un chien, offre leur d'abord ce roman, ils devraient te ficher la paix pour quelques temps …

Brave bête, hein, pourtant, le Cujo, jusqu'au jour où il se fait mordre le museau par une chauve-souris … On ne se méfie jamais de ces sales bestioles … Cujo, le gros saint-bernard un peu pataud, va se retrouver la rage au ventre et ce n'est pas qu'une image !

Cujo est un monument du genre. Epouvantable et terrifiant car ancré dans le réel, cette marque de fabrique du King qui fait que l'on tremble vraiment pour ses héros !

Stephen King, ici, fait ce que j'apprécie particulièrement dans la plupart de ses grands romans. Il croise les portraits de différents habitants de l'illustre Castle Rock, on les rencontre, on les suit dans leur ordinaire, dans leur quotidien jusqu'à ce que tout bascule et qu'on ne puisse plus refermer le livre jusqu'à cette fin qui nous laisse complétement haletant et bouleversé.

On s'attache à certains, on en déteste d'autres et peu à peu la tension monte, en même temps que le gentil chienchien à son pépère commence peu à peu à péter les plombs. La force de ce roman étant dans cette façon qu'on a également de s'attacher à ce pauvre toutou …

Cujo est un roman culte dans la bibliographie de Stephen King et on comprend bien pourquoi à sa lecture. Une belle porte d'entrée à son univers, tiens, si tu connais pas ou peu ! Tu risques d'en redemander !

Je peux te dire que, depuis, je surveille Kenzo, mon Shitzu d'amour, faudrait pas qu'il croise une chauve-souris lors d'une de ses balades quotidiennes dans Paris !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Je suis en pleine forme, pour mon poids, près de 100 kilos.
Je suis doux, gentil, dévoué mais têtu. J'aime jouer avec les enfants. Ma devise est:
Noblesse, dévouement et sacrifice! Mon job est sauveteur ou gardien.
J'adore courir...
Ce n'est pas ma faute, pas de ma faute... Non, non, non!


J'ai été mordu par une vilaine bête, en pourchassant un lapin. Et depuis, j'ai mal...


J'ai mal, et je ne peux plus réfléchir. Les cris, les bruits, et les odeurs me dérangent maintenant, surtout celle de la Peur!


Un voisin de Joe Camber le garagiste, avec qui je cohabite, est venu me déranger et j'ai essayé de lui dire de partir...
Mais ensuite, j'ai oublié ce qui s'est passé, comme pour Joe.
J'ignore ce qu'est devenu Joe...
Il est venu me voir aussi, enfin je crois.


Je me souviens que je lui ai sauté dessus pour jouer, mais après, que s'est-il passé ?
Bannerman le policier, voulait me questionner !


Encore du bruit!
Une vieille Pinto, avec une problème de batterie, pourvu que cette voiture se taise!
Que je puisse aller voir Tad et Donna, sa mère.
Je les aime bien...


- Maman, regarde! Il est bizarre Cujo, aujourd'hui ? Fit Tad, 4 ans, en se réfugiant derrière sa maman...
Le monstre du placard, balbutia l'enfant. le monstre!


En 1977, Stephen King fut impressionné par un énorme Saint Bernard, en allant faire réparer une moto, dans un coin perdu...
On employa 7 chiens, pour le film Cujo, et 3 têtes mécaniques, pour les gros plans...
Le shérif Bannerman était déjà dans "Dead zone", ainsi que... Frank Dodd, dans son imperméable noir et luisant!
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Aaaaaahhh , Cujo , que d'emotion jean-mimi....Mon premier emoi Kingesque , precurseur d'un long cheminement avec l'auteur..
le pitch est ultra simple , comme souvent avec King , mais diablement efficace.D'un coté un gentil toutou repondant au doux nom de Cujo (au pied mon chien-chien , nan j'ai dit au pied , pas a la gorge...) , qui suite a la morsure de Batman , nan , d'une chauve-souris , au temps pour moi , la lecture ne date pas d'hier , va se transformer en impitoyable machine a tuer..
Face a cette mort sur patte avoisinant le double quintal , une maman et son fils voues a finir leurs jours dans les 2 metres carres que constitue leur voiture devenue forcement recalcitrante...
Les cinq etoiles sont peut-etre excessives mais caracterisent l'oeuvre lue par un ado boutonneux attendant sa mue en gracile lepidoptere (j'attends , j'attends..) et se rejouissant chaque soir de fremir a cette lecture sous la couette..

Vous l'aurez compris , Cujo ne sera surement pas l'ami de BB mais ravira tous les fans avides de frissons!!merci m'sieur King...
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Ce que j'ai ressenti…Une furieuse envie de mordre…

Comme vous le savez surement, les fées sont très proches des animaux. J'ai du peut être m'en approcher de trop près, car Cujo a bien du me mordre, mais pas forcement de la manière que vous croyez. La rage a dû passer….Ce n'est pas possible sans ça, si je prends carrément au livre du King. Une fée enragée, vient de déferler sur la toile….

Mon défi personnel: lire tous les livres de Stephen King (et les lire avec ma binôme, ça rajoute un certain cachet!!!). J'adooooooooooooooooooore vraiment cet auteur qui sait me faire frissonner dans ses pages, m'envoler vers d'autres contrées, me faire voir les « qualités » du Maine.

Oui mais voilà, sur celui ci, ça n'a pas fonctionné. Voyons donc le pourquoi du comment:
•Déjà, je n'ai pas peur des chiens. L'angoisse ne pouvait pas m'asphyxier. Sachant que le King aime nous faire ressortir toutes nos peurs les plus profondes et les mettre ainsi en lumière, il ne pouvait pas me toucher avec ce thème là.
•Ensuite, tout c'est beaucoup tenu à ses personnages. Je n'ai pas du tout accroché à ses familles et leurs relations. J'ai du mal avec l'infidélité et la violence conjugale, mais alors les suivre et vivre leurs petites vies minables et leurs petits soucis pathétiques, et bien j'avais du mal à garder mon intérêt éveillé.

Après bien sur, l'écriture du King est toujours aussi efficace, j'ai eu droit à mon « petit frisson » sur la dernière scène. Cet enfermement, on le ressent, il nous parle, il nous submerge. Deux êtres démunis dans une voiture, condamnés, coincés dans un espace réduit, c'était flippant et délicieusement bien mené!!!!!

Là, ou j'ai senti une certaine connexion, c'était avec Tad, cet enfant de 4 ans tiraillé par ses peurs infantiles. Ma fille ayant le même âge, on sent que Stephen King s'inspire de son rôle de père soumis à ce problème récurrent, et j'étais curieuse de voir comment il gère cette phase. Sa « Formule contre les Monstres » va peut être me souffler LA solution dans ma vie quotidienne. C'est vraiment la partie qui m'a le plus plue en fait: ce placard et cette porte mystérieuse qui s'ouvre. La peur irrationnelle, les bruits nocturnes et l'imagination fertile. J'aurai aimé que ça soit plus accentué sur ça que sur ce pauvre chien, ou même le tueur qui frappa le Maine (d'ailleurs lui, j'ai pas compris ce qu'il foutait dans l'histoire!!!)……

En bref ce n'est pas la première fois que les histoires du King ne fonctionne pas avec moi,( j'ai abandonné Plein Gaz et Mr Mercedes) , mais là, bien que je sois arrivée à la fin, je ne me suis pas autant éclatée que d'habitude en ouvrant un livre du Maitre. L'horreur n'a pas été au rendez vous, ni l'émotion fulgurante. Une prochaine fois, sans doute, je n'en doute pas….

Lecture faite en binôme avec Belette2911, passez voir sur le blog ;)

Lien : https://fairystelphique.word..
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Oh oui! Viens jouer avec le bon gros lapin!
Il est dodu, il est touffu!
Attrape-le!
COURS!
Pars...

Cujo... que dire de ce roman qui reste et restera sans nul doute dans mon top dix, des romans favoris du King?

L'histoire, le décors, les personnages sont parfaitement implantés. La mère de famille qui se meurs de solitude, le papa qui se tue au boulot avec tout le stress que ça implique... le gentil petit garçon né de leurs unions.

Ouai, ça pourrait être vous, moi, eux... N'importe qui.

Et puis il y a parallèlement la famille du bon vieux Cujo! le toutou et ses maîtres. le jeune, le vieux, ... la mère, la femme. Et ce bon gros chien.

Je porte un intérêt particulier à ce roman, car il m'a fait passer par toute sortes d'émotions. La peur, la colère, le dégoût, l'adrénaline qui gonflais en moi, mes doigts qui se serraient sur les pages, les grognements qui sortaient de ma gorges ( rejoignant peut-être ceux du chien)....

La fin,... je n'ai pas adoré... mais je pense que c'est ce qui fait de King... King justement. Surtout à l'époque où est sortis le roman. Peu aurait osé, lui l'a fait. Je respecte et admire ça.

En ce qui concerne la maman coincé dans la voiture, à mes yeux elle est une aussi bonne épouse qu'une mère :D

BREF! à lire...
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J avais entamé la lecture il y a une quinzaine d années, dans ma chambre d adolescente, vautrée à plat ventre sur le lit. l'ambiance du roman m avait effrayée en quelques lignes et lorsque je suis tombée sur la phrase: "Mais les monstres ne meurent jamais", il y a eu un craquement dans la maison. J ai hurlé, jeté le livre par terre, et ce fut fini pour moi, la découverte de Cujo.

Aujourd'hui je l ai enfin repris et terminé, même si a nouveau le début m a quand même bien stressée.

On suit l histoire de Tad, un petit garçon de 4 ans, qui, la nuit, voit un monstre aux yeux tantôt jaunes, tantôt rouges qui ouvre la porte de son placard. Quand il appelle ses parents, évidemment le monstre disparaît. A peine sont ils partis que le monstre explique à Tad que chaque nuit, il approchera un peu plus. Jusqu au jour où il me mangera.

La maman possède une voiture, une Pinto, qui tombe en panne de plus en plus souvent. Alors que son mari qui est publicitaire part pour une dizaine de jours sur New York (dans une état second car il vient d apprendre que sa femme le trompe), elle part chez Joe Camber, un garagiste rustre, alcoolique et détestable habitant dans une maison isolée avec sa femme et leur fils... Et Cujo un bon gros St Bernard d une centaine de kilos.

Ce que la jeune femme ne sait pas, c est que la femme de Joe Camber et son fils sont partis pour deux semaines rendre visite à sa soeur. Quant au mécano bête et violent il est décédé chez un voisin... Mordus tous deux par Cujo.

Cujo a la rage. Il s est fait mordre par une chauve souris, après avoir couru après un lapin. Son cerveau est occupé à disjoncter. Il souffre, à perdu ses repères et à très envie de tuer. de se venger pour la douleur qu il ressent lorsqu il entend des bruits.

Tad et sa maman se retrouvent donc devant la ferme des Camber. Cujo se jette sur la voiture. Cette derniere ne démarre plus, sinon ce n est pas drôle. Il fait plus de 30 degrés, il n y a pas encore de smartphone, nous sommes dans mes années 80.

Qui pourra les sauver du monstre ?

J ai adoré. La plume du king me touche, je la trouve intelligente, notamment lorsqu il explique la dualité dans les pensées de Charity, la femme de Joe Camber, qui reste malgré la violence et se questionne sur ce que son fils deviendra, adulte avec pour modèle un père pareil.

J ai trouve excellente, l ambiance sombre, horrifique et stressante. Qui n a jamais, enfant, eu peur du monstre caché dans la garde robe ?

L histoire démarre véritablement après 150 pages, quand le décor est planté et que le lecteur a toutes les cartes en main pour stresser, désespérer, espérer, angoisser et frémir. Cela pourrait refroidir certains, mais c est une étape obligée chez Stephen King, que de se perdre en explications sur la conscience, les cauchemars, les peurs, les traumatismes et les fissures de ses personnages. Je l aime pour cela.

Après 150 pages je n ai plus pu lâcher le roman. Addictif, angoissant, une réussite !
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Il y a plusieurs choses intéressantes dans cet opus du King. Et pas forcément celles que l'on attendait.

Par exemple, pour moi, l'un des fils conducteurs de ce livre est sans aucun doute la condition des femmes. A travers ses deux personnages principaux, Donna et Charity, issues de milieux sociaux fort différents, Stephen King questionne le rôle de la femme dans la société : quelle place pour elle à la maison, au travail, dans la vie de couple, auprès de ses enfants ?
Ces deux mères font des choix différents mais qui n'ont qu'un seul but : sauver leur petit. L'un voit sa vie mise à prix par Cujo, le gentil Saint-Bernard qu'une rage transforme petit à petit en monstre sorti tout droit des Enfers, l'autre voit son avenir mis en jeu par ses parents : suivra-t-il la trace de son père alcoolique, violent et inculte ou se conformera-t-il aux ambitions que sa mère nourrit pour lui ?

Je ne m'attendais pas non plus à ce que le chien enragé soit aussi narrateur. Et c'est là que l'on constate la maîtrise du King dans la caractérisation de ses personnages. Il n'y a aucun faux pas. On s'attache à Cujo comme on s'attache à tous les autres personnages, fort bien dépeints, qu'ils soient au premier plan de l'intrigue ou qu'ils ne fassent qu'une simple apparition.
Mais on a beau aimer Cujo, aimer les chiens, aimer les animaux en général ; on finit par avoir ce toutou en horreur. Quelle frousse j'ai eu par moment ! Ça non plus je ne m'y attendais pas ! Et c'est là que je me suis dit que finalement, il y a pire qu'être confinée à la maison, c'est d'être confinée dans une voiture en plein cagnard, avec un molosse à vos trousses qui n'a qu'une idée fixe : vous manger tout cru !

Parmi tous les livres de cet auteur que j'ai pu lire, j'en ai trouvé de superbes, et puis quelques moins bons. Cujo fait partie des meilleurs, ceux qui me font dire que Stephen King est décidément le maître du suspens !
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Un gentil chien ne peut pas vraiment devenir un monstre, non ? Comme le monsieur qui offre des bonbons aux enfants, il est gentil, n'est-ce pas ? Et si les choses qui nous entourent pouvaient se transformer en monstres ?

Pour les cinéphiles Cujo, le gros saint-bernard qui a la rage, c'est classique des « films de peur » qui mettent en scène des animaux (qu'on pense à Jaws, par exemple). En ce sens là, on peut trouver l'histoire un peu trop ordinaire et prévisible et comme avec le cinéma d'horreur, il faut parfois y mettre du sien pour y croire.

Par contre, la plume de King fait tout ce qu'il faut pour créer le suspense et nous émouvoir. Pour bien représenter la peur, il met en scène un enfant, un gosse terrifié par l'obscurité et les monstres qui se cachent dans le placard… mais peut-être aussi un enfant angoissé par les problèmes conjugaux de ses parents.

Autre sentiment extrêmement puissant : l'anxiété maternelle, la mère qui est prête à tout pour sauver son enfant, mais qui se sent toujours potentiellement coupable dans une situation où toutes les solutions sont mauvaises.

Finalement, il y a le chien, une bête déchainée, avec la gueule énorme dégoulinante de bave, son odeur, ses yeux fous, ses aboiements enragés. Un animal excité par l'odeur de votre peur…

Un roman qui ravira les cynophobes, ainsi que les lecteurs et lectrices qui pourront partager les peurs de l'enfant ou les angoisses de sa mère…
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Chien méchant.

Castle Rock. L'été va être meurtrier. C'est ce qu'a prédit la doyenne de la ville. Tout commence lorsque Cujo, saint-bernard aussi grand que placide, se fait mordre par une chauve-souris.

Ce roman synthétise tout le génie de King. le lecteur vient pour une histoire d'épouvante, mais au final il lit une brillante analyse de personnages. Ici la quatrième de couverture vend une histoire de chien enragé, toutefois celle-ci va être presque secondaire par rapport au reste.

Cujo c'est avant tout l'histoire de deux familles américaines. D'un côté nous avons les Trenton, famille typique de la classe moyenne américaine des années 1980, et de l'autre voici les Camber, famille faisant partie de la classe populaire. Chacune de ces familles a un fils unique.

King montre brillamment les différences entre les deux familles, notamment par la relation mère-fils. Chacune cherche à protéger son fils avec plus ou moins de succès. Chacune essaye de s'en sortir au mieux dans la vie.

L'auteur fait également une satyre de la société de consommation américaine au travers de la publicité. En effet, l'un des personnage est publicitaire et doit réussir à rattraper une campagne publicitaire ratée. Ces passages sont très drôles à lire.

Enfin, toute la partie concernant Cujo est également excellente. King a eu la bonne idée d'en faire un personnage à part entière. Nous alternons entre l'empathie et l'effroi lorsqu'il intervient. La conclusion de cette histoire s'avère également très audacieuse.

Bref, c'est un immense classique de King à lire et relire sans modération.
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Cujo... A nouveau, une profitable relecture d'un opus de Maître King. Au vu de la couverture et du résumé, on pourrait croire, pourtant, que tout y est dit et que les quelques centaines de pages n'apporteront guère de suspense. C'est sans connaître l'art et la manière du roi du Maine. Certes on sait d'emblée que Cujo est un brave Saint-Bernard d'une centaine de kilos qui va malencontreusement se faire mordre par une chauve-souris porteuse de la rage. On se doute bien que ça ne va pas finir avec un traitement antirabique chez le vétérinaire... Tout comme l'histoire aurait été nettement moins prenante si ledit Cujo n'avait pas été un Saint-Bernard mais un chihuahua ou un teckel...

Pages après pages, Stephen King place les engrenages qui conduiront à un final proprement terrifiant. A chaque phase cruciale, un rien aurait pu tout changer mais le destin - en l'occurrence la main de l'auteur - poursuit implacablement son oeuvre.
Point de grande fresque ici, comme dans Ça ou le Fléau. L'histoire reste centrée sur quelques jours terribles. Tout comme elle se focalise sur le trio Trenton. Difficile de rester de marbre face au petit Tad, quatre ans et confronté à ses pires cauchemars.

Je ressors de cette lecture bouleversée par l'histoire et les personnages. Mais également par le fait qu'il n'y a que des victimes dans ce roman. Cujo n'est plus lui-même suite à sa contamination par cette atroce maladie qu'est la rage. Avec la vaccination et les campagnes de prévention, on est assez déconnecté désormais de ses conséquences désastreuses sur un organisme. Cujo m'a rappelé un passage de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, où un chien enragé survient dans la ville et déclenche panique et désertion des rues. Atticus Finch l'abat d'un coup de carabine dans une scène mémorable.

Stephen King réussit à nous tenir en haleine tout du long, fait vibrer la fibre empathique de chacun pour ses personnages et offre une dimension presque sacrée à la confrontation entre Donna et Cujo. Très impressionnant, du grand art.
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