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4,06

sur 1784 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un style intéressant (forcément l'auteur n'est pas n'importe qui) mais j'avoue avoir eu du mal à entrer dans l'histoire.. Si je n'avais pas persévéré je serais certainement passer à côté.. Certainement dû au monologue tout le long du livre.. En revanche, d'un seul coup, j'ai été captée par la détresse de Dolores Clairbone et son parcours difficile.. A lire et si vous n'entrez pas tout de suite dans le récit , insistez un peu vous ne le regretterez pas !
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Quand j'ai commencé à lire ce livre, je n'en attendais pas grand chose mais ce fut une superbe découverte. Il est vrai que j'assimile King à des livres plus flippant, plus grandiloquent mais ce livre - assez simple - est génial ! Cette Dolores est un personnage qui, de prime abord, est peu attachant mais petit à petit je me suis énormément attachée à elle, à cette mère prête à tous pour ses enfants.... En bref, un superbe livre, certes pas le meilleur de King mais je ne regrette pas cette lecture !
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Le voilà le premier roman que j'ai lu de S. King il y a de ca...20ans ! Une relecture s'imposait. Ma copine, férue de King, m'a dit que ce n'était pas son meilleur. Honnêtement, il est quand même doué d'un point de vue narratif : tenir son lecteur plus de 300p. juste avec une seule narratrice ! Car il s'agit du témoignage de Dolores Claiborne, long monologue cynique, caustique et parfois drôle expliquant sa relation avec son alcoolique de mari (qu'elle a fini par assassiner) et sa patronne (qu'elle a fini par aimer). En filigrane, on peut y voir aussi aborder le thème des abus subis par les femmes : violences conjugales, joug du mari et restrictions sociales. Pas de surnaturel, pas d'horreur, pas de terreur. On est plutôt dans le thriller. Et ca me va.
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C'est un des bons récits de Stephen King, intrigant, triste, sans dimension fantastique ou de scènes d'horreur exceptionnellement.
C'est l'histoire de Dolores Claiborne qui décide d'avouer le meurtre de son mari (violent, manipulateur et alcoolique) et d'expliquer ce qui l'a amené à cette action. Il s'agit donc d'une longue confession d'une femme coupable qui se dépeint plutôt en victime et dont on prend vite le parti.
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Après ma lecture de 22/11/63 chroniqué sur ce blog il y a quelques semaines, je ne me sentais pas rassasié. Ce pavé avait beau faire plus de 1000 pages, il m'en fallait encore. C'était trop bon, trop jouissif! Je n'ai donc pas tardé à reprendre un livre de Stephen King entre les mains. L'homme a écrit plus de 50 romans, aussi même si ma connaissance de son travail augmente depuis quelques années, il me reste encore l'embarras du choix.

J'ai à dessein voulu explorer une facette que je ne connaissais pas vraiment de l'auteur et découvrir comment il s'en sortait avec un récit sans surnaturel, sans fantastique. J'ai donc opté pour l'un de ses romans les plus connus dans ce genre peu développé chez lui : Dolorès Clairborne.



On vient de retrouver le corps de Vera Donovan, personnage richissime et excentrique habitant une petite île perdue du Maine et tous les soupçons se tournent vers sa gouvernante depuis toujours: Dolorès Clairborne, déjà suspectée puis blanchie du meurtre de son mari trente ans plus tôt. Pendant quelques heures, elle est auditionnée par la police, qui veut connaître le fin mot de l'histoire. le livre est son témoignage, longue confession d'une femme de soixante-six ans, qui décrit sans ambage sa vie personnelle et ses drames ainsi que la relation très particulière qu'elle avait avec sa patronne, une femme pour le moins spéciale…



Si je m'attendais à ce qu'il n'y ait rien de fantastique dans le roman (quoi que certains passages flirtent avec lui à plusieurs reprises, on ne se refait pas…), j'ai été très étonné par le fait qu'il ne s'agisse en aucun cas d'un livre à intrigue. Dolorès avoue ses fautes dès les premières pages. Si l'auteur tue le suspense avant même de l'avoir réellement exposé, c'est que son objectif est ailleurs : dresser le portrait d'une femme et peut-être même de la condition de la femme aux Etats-Unis.



Jo La Frite, dans sa dernière critique, parlait des violences conjugales et Dolorès finalement ne parle de rien d'autre. Dolorès s'est mariée très jeune avec un homme veule et alcoolique, qui la bat régulièrement, parce que c'est l'usage, qu'en tant que chef de famille. Il peut à loisir disposer d'elle, comme le père de Dolorès le faisait avec sa mère, comme tous les hommes de l'île le font avec leur femme.

Sans trop en dire, au fur et à mesure que la confession de Dolorès se développe, on comprend également que sa patronne Vera, l'acariâtre, a elle aussi été, même si d'une autre condition sociale, sous le joug d'un odieux mari.

Dolorès Clairborne est ainsi un livre farouchement féministe défendant le point de vue des femmes dans un monde âpre où les hommes sont tous des prédateurs en puissance. Comme toujours chez King, la violence y est très présente et éclate parfois de façon impressionnante.

Surtout, Dolorès, femme rugueuse, rustre, souffre-douleur et mère courage est un personnage passionnant et King arrive avec beaucoup de talent à nous restituer cette voix particulière et puissante, autant victime que bourreau.



Si l'histoire conjugale et familiale de Dolorès est aussi prenante que bouleversante et propose un final grandiose, l'autre aspect du livre, liée à sa relation avec Vera et à l'étrangeté de cette dernière m'a semblé plus faible, plus cliché, plus téléphoné. Vera est trop archétypale, il me semble, et ses phobies un peu too much. de là vient le petit bémol que je ferais dans ce récit pourtant puissant et qui donne encore à voir avec brio la violence du monde et des hommes, réelle obsession de ce grand écrivain trop mésestimé.

Tom la Patate
Lien : http://coincescheznous.unblo..
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Je ressors de cette lecture avec simplement un mot pour décrire ce roman : bizarre ! Dolores nous raconte tout le parcours du combattant qu'est sa vie dans un langage particulier, qui la rend difficile à lire. L'absence de chapitres y est aussi pour quelque chose ! Je ne considérerais pas cette histoire en tant que thriller, ou même policier, je n'ai rien ressenti de particulier lors des scènes morbides décrites. Lecture atypique
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On lit la confession que Dolorès Claiborne fait à la police suite au décès de sa patronne. Ils reviennent aussi sur la mort de son mari, il y a 30 ans de ça.
L'atmosphère est oppressante, on a de l'empathie pour Dolorès qui a eu une vie vraiment difficile, tant avec son mari qu'à son travail.
C'est une femme courageuse qui a fait de son mieux pour offrir le meilleur à ses enfants.
Les révélations sur Vera dans les dernières pages, c'est la cerise sur le gâteau!
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[Livre audio lu par Élodie Huber]

C'est une histoire horrible… mais dans un registre auquel je ne m'attendais pas ! Qui me parle, évidemment, puisque je suis aide à domicile, j'ai tremblé pour ma collègue. Franchement cru, franchement réaliste (la pointe de fantastique m'a laissée perplexe, sert-elle à quelque chose ?), c'est une initiative gonflée de la part de Stephen King. Qui arrive à retomber sur ses pattes. Dolores sonne juste. Et ce d'autant plus que l'interprétation d'Élodie Huber colle parfaitement à sa peau. Elle a travaillé le personnage et le tient de bout en bout, pragmatique, ferme et tendre, l'intonation rythmée et franche. Si le fond du récit, culpabilité, limites de la morale, retour de bâton, est un peu faiblard, la qualité théâtrale de la lectrice donne du relief.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Entre 3 ou 4 étoiles, mon coeur balance. 4, parce que ce roman est complètement atypique par sa forme : un monologue de 350 pages ! L'histoire est prenante, les personnages sont aboutis (même si le trait est parfois un peu trop poussé à mon goût) mais 3, parce que j'ai toujours ce problème avec King : beaucoup de longueur, un style pas toujours très fluide. Une bonne lecture tout de même.
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Être garce pour survivre et protéger les siens : telle est la vie de Dolores Claiborne. Sur la petite île de Little Tall, cette femme âgée suscite la curiosité, la crainte, voire la haine. Accusée d'avoir tué sa vieille patronne, elle est également soupçonnée d'avoir assassiné son mari alcoolique il y a 30 ans.
Ce livre, à travers l'interrogatoire de Dolores, nous invite à reconnaître que la "vérité extérieure" est souvent bien différente de la "vraie vérité" qui se niche dans l'intimité des rapports humains, dans les sentiments de rancoeur, d'amour et de haine qui peuvent lier certains individus.
L'écriture fluide et le personnage de Dolores Claiborne rendent ce livre agréable, mais sans plus. Contrairement aux autres livres de Stephen King, il n'y a pas vraiment de suspens, le décor n'est posé que rapidement et certains moments sont fades.
Bref, si ce livre avait été le premier King que j'avais lu, je n'aurais peut-être pas essayé d'en découvrir d'autres.
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