AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,49

sur 971 notes
Il me tentait carrément ce roman dans lequel quatre amis se retrouvent pour une partie de chasse annuelle et ressassent leurs souvenirs et ce, alors qu'une sorte de catastrophe semble se produire autour d'eux.
La quatrième de couverture parle aussi d'un cinquième protagoniste, un petit garçon handicapé, de pouvoirs étranges dont seraient dotés les héros, de créatures venues d'on ne sait où, d'un virus mortel, de l'armée qui tente de camoufler le tout…
J'en salivais d'avance, sauf qu'au bout de 200 pages, je n'en pouvais déjà plus.
Entre les longueurs interminables n'ayant pas de lien direct avec l'histoire, les pets et les rots en cascade, les délires hallucinatoires des uns et les rêves des autres, on s'éloignait pas mal de l'intrigue, sans compter que les chapitres racontant des faits militaires sont d'un ennui mortel sans que les soldats y soient pour quelque chose.
Je me suis accrochée tant que j'ai pu, j'ai sauté des passages, j'en ai lu d'autres en diagonale mais décidément, ces 900 pages auront été très laborieuses et même si ça m'arrache une partie du coeur de l'avouer (la partie qui a encore 16 ans et qui adorait cet auteur) je n'ai pas trouvé beaucoup de plaisir dans cette lecture, d'autant que question originalité, Stephen King a fait beaucoup mieux.
Commenter  J’apprécie          462
Seconde lecture d'un roman que je n'avais pas aimé voici une quinzaine d'années (et qui avait même effectué un vol transsalon de toute beauté). Merci à Greg3201 pour sa critique qui m'a décidée à le relire. Une bonne initiative que voilà car j'y ai pris infiniment plus de plaisir.

Certes, il y a parfois des longueurs. Certes, les scènes de pets, de rots et de jurons particulièrement fleuris peuvent lasser un tantinet à la longue.
Pourtant on y retrouve ce qui fait la force de Maître King : son indéniable faculté à raconter son histoire et à mettre en scène ses personnages.
Dans Dreamcatcher, il renoue avec les thèmes de la science-fiction et des extraterrestres. Il a deja taquiné le sujet dans certaines nouvelles et plus longuement dans Les Tommyknockers. On en retrouve ici des éléments, auxquels s'ajoutent une mainmise militaire proche d'une force dictatoriale. Ces troupes sont menées par un fou furieux présenté sous le nom de Kurtz, ce qui renvoie au personnage interprété par Marlon Brando dans Apocalypse Now. Dans le genre psychopathe, le Kurtz kingien se pose là (on peut certes reprocher un certain aspect caricatural des forces armées dans ce roman).

L'atout principal de l'histoire tient dans l'amitié qui lie quatre hommes depuis l'enfance, et même cinq avec Duddits, garçon hors norme et qui réserve bien des surprises. La bande est native de Derry (tiens, tiens...) et on trouve à diverses reprises sur des références à Ça (encore un coup à donner de le relire aussi, celui-là!!!).

Le traitement le plus perturbant et qui se révèle au final passionnant et très bien amené, est le jeu de possession entre Jonesy et Mister Gray. Déconcertant par ses méandres parfois ardus à suivre, surtout au début, mais l'idée est originale et apporte un plus en matière narrative et de suspense.

Je ne me souvenais plus d'un "détail" rapporté par l'auteur dans ses remerciements. Il a rédigé le premier jet de son roman non pas à l'ordinateur mais à la main, au stylo à plume Waterman. Ce, après le grave accident qui faillit lui coûter la vie et lui fit endurer des mois durant opérations et terribles douleurs. Réussir à s'abstraire de cette souffrance par l'écriture est un exploit qui démontre chez King une force extraordinaire. On peut lire dans le corps du texte, à travers l'expérience de Jonesy, le ressenti de cette période extrêmement difficile et douloureuse.

Une raison de plus, à mes yeux, pour admirer ce grand et prolifique écrivain.
Commenter  J’apprécie          416
Le 19 juin 1999, Stephen King était victime d'un accident qui allait le marquer à jamais. Tant physiquement, psychologiquement que sur son oeuvre littéraire. 20 ans plus tard, jour pour jour, SK a tweeté avoir conscience de la chance d'avoir survécu : "chaque jour est un cadeau". C'est sortant de chez lui pour se balader, qu'un chauffeur, Bryan Smith, perd le contrôle de son véhicule distrait par son chien et percute SK. L'auteur de l'accident décédera 6 mois plus tard d'une overdose de médicaments.
De novembre 1999 à mai 2000, SK écrira Dreamcatcher au waterman à cartouche.
L'histoire : 4 amis de toujours, se retrouvent pour une partie de chasse. le ciel est soudain envahit de faisceaux lumineux étranges. Ils vont rapidement croiser le chemin d'envahisseurs extra-terrestre. le 5ème comparse de cette aventure, Duddits, un attardé mental qui fait partie de leur histoire de vie, va jouer un rôle prépondérant dans ce cauchemar.
L'armée va s'emparer du problème avec force et fracas. Une course contre la montre se met en place...pour sauver la planète.
Un pavé de 700 pages chez Albin Michel, un page turner pour votre fidèle auteur de cette chronique.
Comme d'habitude, SK installe patiemment ses personnages, son décor, mixe le passé et le présent. Certains y trouveront des longueurs.
Ce livre est orienté comme un film hollywoodien (d'ailleurs adapté au cinéma en 2003 avec notamment, Morgan Freeman). J'y ai trouvé des inspirations certaines : Alien, Rencontres du 3ème type, Apocalypse Now et certainement d'autres qui m'ont échappé.
L'écriture est qualitative, fouillée, les personnages attachants, l'horreur est présente, et donnent à cette histoire de science-fiction une dimension dont SK est passé Maître.
Amateurs de SK, foncez !
Bien à vous tous, amis Babeliens !
Commenter  J’apprécie          394
En ce moment la lecture et moi nous sommes fâchés, alors je restaure quelques vieux avis pour entretenir cette petite envie d'écrire quelques lignes de n'importe quoi… En fait ça doit faire depuis le mois d'avril que je lis un bouquin, pas très épais, pas compliqué, mais impossible de m'y coller sereinement, ça gamberge trop dans le cerveau du haut, le cerveau du bas étant en négociation permanente avec une libido en berne, et souvent il me murmure des choses à demi molle :

- Allez Hugo, va chercher le rouleau de sopalin dans le placard, juste là bas….
- Non je ne suis pas d'humeur ce soir
- Allez quoi tu ne voudrais pas que je fasse la moue ?
- Pour ce que j'en ai à branler
- Allez quoi prêtes y moi une main va, pense à rien, j'ai les jumelles bien remplies, ça va pas être long du tout tu vas voir, j'ai de la chaudasse en réserve…

A la télé, c'est le néant, les énarques qui se gangrènent le bon sens me fascinent par leur connerie, par cette ambition débordante de bouffonnerie, prêts à tout pour accéder au Graal du pouvoir, quitte à se bouffer la gueule les uns les autres, chacun ayant trouvé la solution miracle à tous les problèmes de notre pays t'apportant sur un plateau leur manque de lucidité, de bon sens, surfant sur la vague du racisme, de l'identité nationale et autres grosses saloperies populaires qui fait bander nos campagnes et les gros teubés à la culture néantique, se branlant au sophisme des ambitieux … Et ce n'est pas fini, on va en bouffer jusqu'à plus soif et jusqu'en avril… Ah le fanatisme est vraiment curieux…

Il y a quand même quelques séries qui déchirent, quelques scénarios bien chiadés, quelques acteurs qui font le job, histoire de s'occuper la nuit comme on peut, car l'automne se dessine, l'hiver s'esquisse, et le soleil se fait plus frileux… Fait chier j'aime bien l'été, les mini jupes, les jambes aérées, les pieds nus, les débardeurs qui épousent les formes délicieuses de ces femmes qui se promènent dans les rues, les cheveux au vent, oui je regarde tout le temps, c'est discret, je n'insiste pas, je baisse les yeux, mais j'adore ça…

Donc il faut savoir faire son deuil, l'été s'en va, tu ranges le ventilo, tu ressors la couverture ou tu te loves le soir venu, enfin moi pas, j'ai toujours chaud putain, et tu attends noël, l'ambiance festive, tu veux remplir la naïveté de ta gosse d'illusions infantiles, de sourires, de rires et de joie de vivre…

Je me souviens de cette sage femme qui nous disait, un couple sur deux se sépare dans les 5 ans après l'arrivée de ce bonheur au combien déroutant, à l'époque dans l'euphorie d'une grossesse, amoureux de ce bidon qui s'arrondi au fil des mois, tu te crois différents, invincibles, mais la réalité s'acharne de cruauté, t'apportant son petit lot d'emmerdes futiles qui t'aspirent dans une crise existentielle ou il te faut savoir donner du sens à l'incompréhension…

Et ce petit bout d'amour plein d'énergie qui t'épuise l'égoïsme d'antan, celui pour qui l'altruisme prend tout son sens, cette petite chose qui le soir venu, allongée dans lit d'enfant, vous prend dans ses bras, collant son visage au votre en vous murmurant à l'oreille :

« Je t'aime papa, je t'aime fort»

Elle vous voit rire, alors elle rit aussi, puis se tourne sur le côté, la tête calé dans ses petites mains de gosse, pour s'endormir vers un lendemain plus joyeux.

Du coup affalé sur le canapé, tu te laisses bercer, les bouquins attendent bien sagement leur heure, que tu te décides à reprendre de l'envie, t'as pris quelques feuilles de sopalins au cas ou tu serais dans une ambiance lubrique, et tu laisses aller au sommeil qui s'en vient t'affaisser les paupières d'une sérénité méritée…

Pour le bouquin : lu rapidement, j'avais bien accroché à l'époque peut-être moins à mon âge...Mais je crois que cet auteur n'a plus rien à prouver ?

A plus les copains
Commenter  J’apprécie          383
Quatre amis se retrouvent dans une cabane pour une partie de chasse automnale quand des événements inexplicables et inquiétants s'invitent à leur réunion annuelle.

King a écrit ce livre alors qu'il est dans un état de santé précaire et donc tout naturellement dans un état psychologique particulier.

Est-ce cela qui donne à ce roman un contenu particulier, assez curieux, pour ne pas dire bordélique ?

Dans Dreamcatcher, on trouve une invasion extraterrestre particulièrement vicieuse, des pouvoirs parapsychologiques, dont ceux d'un trisomique atteint d'un cancer, un militaire psychopathe...

L'un des ET, surnommé M.Gray tente d'entrer dans le psychisme d'un des protagonistes, ce qui donne lieu à des passages introspectifs...

Bref, tout cela sent un peu le délire fiévreux, mais pourquoi pas ?

Ce qui m'a un peu gêné en revanche, c'est quelque chose de récurent chez cet auteur, les détails sur l'american way of life qui délayent un peu le récit.

J'ai lu ce roman il y a presque vingt ans, et j'ai le souvenir d'une lecture plaisante, malgré les réserves émises ci-dessus.

Je vais peut-être tenter une relecture pour confirmer ou pas ma première impression...
Commenter  J’apprécie          328
♫ Pleased to meet you ♪ Hope you guess my name ♪ But what's puzzling you ♫ Is the nature of my game ♪

Vous souvenez-vous Chevauchée des Walkyries de Wagner qui sortait plein-tubes des hauts-parleurs des hélicos dans le film Apocalypse Now ?

Repassez-vous cette scène et remplacez Wagner par les Stones avec leur magnifique « Sympathy for the devil » et remplacez les vietnamiens par des petits hommes gris !

Oui, des aliens, vous ne rêvez pas.

Aliens, qui, au lieu de sortir par votre ventre, comme dans le film, sortiront par votre trou du cul ! Là, j'en vois certain penser que des tas d'hommes politiques et banquiers ont dû sortir par le même chemin…

Mais je m'égare ! Alien en version anale, disais-je… Prévoyez les masques à gaz, les pets dans ce roman sont, paraît-il, super puant, genre pet de l'enfer. Multipliez votre plus horrible pet par 100 et vous aurez sans doute un aperçu de ce que furent ceux de certains personnages…

Le King a osé, le King a joué avec le feu (dangereux avec les pets) car dans ce roman fantastique, il mélange allégrement du X-Filles, du Alien de Ridley Scott, du Apocalypse Now de Coppola, nous avons même le fameux Kurtz, saupoudre avec du The Thing et de la Guerre des mondes, le tout assaisonné de trucs de survivalistes sans oublier les bons vieux codes du thriller et de l'épouvante.

Une fois de plus, nous avons 4 amis qui se connaissent depuis l'enfance et qui sont devenus adultes, des trentenaires. Jonesy, Beaver, Henry et Pete, originaires du Maine, comme par hasard.

Le King nous les décrit, nous raconte leurs déboires et leur réunion annuelle dans un chalet en forêt pour chasser. Comme d'habitude, avec lui, on a l'impression d'être avec eux, de faire partie intégrante de leur bande.

Le récit ne se présente pas de façon linéaire mais est agrémenté de nombreux flash-back de leur enfance, de leur rencontre avec Duddits, un enfant mongolien, le tout mélangé dans le récit de ce qu'il se passe au chalet, durant leur semaine de congé et de retrouvailles, le tout agrémenté de passages avec d'autres personnages.

Effectivement, il y a quelques longueurs… Mais il y a aussi un concentré d'émotions dans leur rencontre avec Duddits à tel point que j'ai dû faire une pause dans mon récit afin de reprendre pied, tellement elle m'avait émue.

Ce pavé de 890 pages divisera sans doute les fans du King, il l'a sans doute fait, mais comme ma binômette de LC et moi arrivons après la bataille, je ne fais que supputer et déduire, n'ayant pas suivi les débats de l'époque.

Malgré les longueurs, j'ai été happée par le roman, pourtant, le coup des hommes gris aurait dû me faire fuir, moi qui ne suis pas trop pour ce genre littéraire. J'ai apprécié les personnages de la bande de Derry, j'ai vibré et hurlé avec eux, je les ai enjoints de courir plus vite, de fuir, pauvres fous…

Le King a un don et une fois de plus, il l'a mis au service de son roman, de ses lecteurs, parce que je ferai partie des gens qui l'ont apprécié car le King ne fait jamais que d'amplifier notre peur de l'Autre, qu'il soit du fin fond de l'espace, de son propre pays (Indiens), du pays voisin (♪ Mexicooooo ♫) ou d'un pays plus lointain.

Bon, d'accord, ces visiteurs-ci vous élargissent votre trou du cul de 30cm… ça donne d'excellentes raisons de les dézinguer… En plus, les créatures ressemblent à des Belettes ou à des fouines et c'est des sales bêtes, ça !

Anybref, le King joue avec nos peurs primales, nous balance de l'épouvante et du sang à la figure, le tout sous le regard de l'armée qui ne dit pas son nom, d'une armée qui n'a pas les mains exempte de sang.

Ce roman, écrit juste après son grave accident, ne fera pas partie de mes préférés, mais j'ai pris plaisir à le lire, même si j'ai survolé des paragraphes ou des chapitres entiers car ça digressait grave.

Une fois de plus, le King frappe sous la ceinture de l'Amérique et le fait bien.

On l'aimera ou pas, ce roman…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          242
Jonesy, Beaver, Henry et Pete sont quatre amis inséparables depuis l'enfance, depuis qu'un évènement héroïque les a soudés pour toujours. Tous les ans, à l'automne, ils partent pour une semaine de chasse au fond des bois. Cette année, quelque chose tourne mal et leur virée entre hommes pourrait être la dernière. Prise dans une tempête de neige, la forêt s'affole et les animaux fuient d'étranges lumières qui flottent dans le ciel. L'invasion vient d'en haut et d'horribles créatures s'en prennent aux créatures vivantes qu'elles croisent, attaquant leur chair, mais aussi leur esprit. « Parce qu'ils n'étaient pas de pauvres petits E. T. sans défense, attendant que quelqu'un leur donne une carte de téléphone pour qu'ils puissent appeler chez eux, parce qu'ils étaient une maladie. Ils étaient le cancer. » (p. 219) Alors que les autorités s'en mêlent et tentent de juguler la contamination, les quatre amis d'enfance sont confrontés à l'une des plus grandes terreurs de l'Amérique.

Dans la mythologie et le folklore des États-Unis, il est impensable de ne pas mentionner les extraterrestres, leurs tentatives d'invasion de la terre et les efforts déployés par le gouvernement pour cacher ces attaques. La théorie du complot qui existe autour de ce sujet a déjà fait couler beaucoup d'encre, mais Stephen King avait aussi son mot à dire. Sous sa plume, ce sont surtout les flots de sang qui coulent : l'épouvante est telle qu'il est impossible de ne pas comprendre l'ironie. Stephen King ne se moque pas des peurs de ses concitoyens, mais en les exagérant, il choisit d'en pointer le ridicule à des fins cathartiques. « Les rêves vieillissent plus vite que les rêveurs. » (p. 20) Je ne vais pas vous mentir : ce roman glace le sang à de nombreuses reprises, mais sa chute et sa morale sont loin d'être simplistes. À sa manière si particulière, Stephen King dénonce une nouvelle fois les dérives d'un pays qu'il ne cesse pourtant pas d'aimer et d'admirer.
Commenter  J’apprécie          212
Joli pavé de près de 900 pages, Dreamcatcher nous emporte dans une invasion extraterrestre atypique aux côtés de 5 amis d'enfance.
Sans forcément m'être ennuyé, l'ensemble m'a paru un peu longuet, ballotté à travers les pouvoirs télépathes des uns et des autres et les événements qui s'enchaînent à n'en plus finir. le style de Stephen King permet de ne pas trop s'embrouiller mais à la fin du compte l'ensemble est quand même pesant. Heureusement l'amitié de ce groupe de potes entourant Duddits allège parfois l'ambiance.
Pas le meilleur Stephen King pour moi, loin s'en faut.
Commenter  J’apprécie          191
Cela faisait des années que je n'avais pas lu un roman de Stephen King quand mon choix s'est porté sur Dreamcatcher.
S'ouvrant sur une bande d'amis d'enfance qui semblent liés tant par les souvenirs que par d'étranges mais subtils pouvoirs médiumniques, il nous emmènera au coeur d'une forêt du Maine dans laquelle nous croiserons des aliens, des militaires bien décidés à en découdre, une infection incontrôlable qui donne naissance à de terrifiants parasites capables de vous exploser les intestins ou de vous rendre télépathes.
Bref, un joyeux bordel avec au centre de l'attrape-rêve, Duddits, le mystérieux cinquième copain, trisomique, qui se meurt d'une leucémie en phase terminale. Délaissé mais jamais oublié, infiniment touchant et exceptionnel dans tous les sens du terme, il apporte à ce texte une dimension émotionnelle unique.
Entre flashbacks et construction démentielle, ce roman m'aura tour à tour perdue et retrouvée. Il peut paraître souffrir de quelques longueurs mais j'ai le sentiment qu'il était nécessaire de se débattre un peu dans cette toile pour en apprécier le dénouement.
Commenter  J’apprécie          182
Mon dixième Stephen King ça se fête, n'est-ce pas ? Malheureusement je crois avoir choisit le mauvais livre car c'est de loin le livre de Stephen King que j'ai le moins apprécié bien sur je n'en tiens pas rigueur à ce magnifique et talentueux écrivain quand on a écrit 40 livres, 50 nouvelles y a parfois de l'excellent et parfois du moins bon. 
Par ou commencer ? 
Tout d'abord on compare souvent ce livre à Ça sûrement pour l'histoire d'amitié  , les références multiples faites sur Derry et 1985 et l'entité appelée Mister Gray qui n'est d'autre- si on a bien suivit - que le retour de Grippe Sou le clown alias Bob Gray alias Ça qui se présente sous une autre forme ( encore faut -il avoir compris ce qu'il représente dans ça c'est à dire les entrailles de la peur humaine depuis des siècles ) . Cette comparaison étant faite disons le d'équité en dépit de toutes ses ressemblances et références voulut ce livre n'est pas a la hauteur de ça les personnages ne sont pas aussi fort, attachants, l'histoire d'amitié et très survolé. 
Dans ce livre DreamCatcher King introduit le thème des Extraterrestres de l'inédit pour le maître de l'horreur et du fantastique qui nous offre ici un vrai cocktail de science-fiction le tout mélangé avec les forces militaires. Les ovni présentés sous forme de Byrus dégueulasse autant dire que ce n'est pas ma tasse de thé donc la ça ne la pas vraiment fait. Je crois que ce qui m'a le plus déçu dans ce livre à part ce que je n'ai pas aimé c'est qu'à aucun je n'ai eu de frissons. 
Les passages Jonesy/ Mister Gray étaient parfois trop long trop confus finalement paranoïa ou possession extraterrestre ? On ne sait pas trop.   
Enfin le titre Attrape-rêves porte à confusion ce n'est pas une objet mais une personne et même quand on le sait on a du mal à comprendre ce qu'est L'attrape rêve- Duddits . 
Dit comme ça on dirait que j'ai déteste la lecture en fait ce n'est pas le cas c'est juste qu'elle a été moins bien agréable et bien plus fastidieuse que tous les autres livres de Stephen King que j'ai lu jusque la.  Je ne mets pas une note très sévère parce que j'ai quand même adoré le début et certains passages, malgré les longueurs je me suis accrochée parce que l'histoire était tout de même intéressante . L'amitié qui lie Duddits un enfant atteint du syndrome de Down avec les quatre autres est très touchante de même que sa maladie. le décor choisit par L'écrivain est aussi excellent de même que les références au grand livre Ça et la complexité narrative - comme le dit une critique en quatrième,de couverture - la même bien travaillé qui fait qu'on ne s'ennuie pas vraiment, on a un point de vue de chaque personnage ce qui rend en somme la course poursuite sur des kilomètre un peu moins longue. 
J'ai entendu parler d'une adaptation sauf que j'en ai lu que des mauvaises critique à ce qu'il parait il est encore plus confus que le livre, malgré un bon casting le film reste un flop je pense que je vais me contenter du livre. 
Peut être que je suis passée à côté d'un pavé- chef d'oeuvre d'un auteur que j'apprécie énormément en tous cas je ne ressors pas aussi emballée que pour les autres lectures ce qui ne m'empêchera pas d'en lire bien d'autre du King ! 
Commenter  J’apprécie          170




Lecteurs (2792) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1717 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *}