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3,49

sur 971 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quatre amis se retrouvent dans une cabane pour une partie de chasse automnale quand des événements inexplicables et inquiétants s'invitent à leur réunion annuelle.

King a écrit ce livre alors qu'il est dans un état de santé précaire et donc tout naturellement dans un état psychologique particulier.

Est-ce cela qui donne à ce roman un contenu particulier, assez curieux, pour ne pas dire bordélique ?

Dans Dreamcatcher, on trouve une invasion extraterrestre particulièrement vicieuse, des pouvoirs parapsychologiques, dont ceux d'un trisomique atteint d'un cancer, un militaire psychopathe...

L'un des ET, surnommé M.Gray tente d'entrer dans le psychisme d'un des protagonistes, ce qui donne lieu à des passages introspectifs...

Bref, tout cela sent un peu le délire fiévreux, mais pourquoi pas ?

Ce qui m'a un peu gêné en revanche, c'est quelque chose de récurent chez cet auteur, les détails sur l'american way of life qui délayent un peu le récit.

J'ai lu ce roman il y a presque vingt ans, et j'ai le souvenir d'une lecture plaisante, malgré les réserves émises ci-dessus.

Je vais peut-être tenter une relecture pour confirmer ou pas ma première impression...
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♫ Pleased to meet you ♪ Hope you guess my name ♪ But what's puzzling you ♫ Is the nature of my game ♪

Vous souvenez-vous Chevauchée des Walkyries de Wagner qui sortait plein-tubes des hauts-parleurs des hélicos dans le film Apocalypse Now ?

Repassez-vous cette scène et remplacez Wagner par les Stones avec leur magnifique « Sympathy for the devil » et remplacez les vietnamiens par des petits hommes gris !

Oui, des aliens, vous ne rêvez pas.

Aliens, qui, au lieu de sortir par votre ventre, comme dans le film, sortiront par votre trou du cul ! Là, j'en vois certain penser que des tas d'hommes politiques et banquiers ont dû sortir par le même chemin…

Mais je m'égare ! Alien en version anale, disais-je… Prévoyez les masques à gaz, les pets dans ce roman sont, paraît-il, super puant, genre pet de l'enfer. Multipliez votre plus horrible pet par 100 et vous aurez sans doute un aperçu de ce que furent ceux de certains personnages…

Le King a osé, le King a joué avec le feu (dangereux avec les pets) car dans ce roman fantastique, il mélange allégrement du X-Filles, du Alien de Ridley Scott, du Apocalypse Now de Coppola, nous avons même le fameux Kurtz, saupoudre avec du The Thing et de la Guerre des mondes, le tout assaisonné de trucs de survivalistes sans oublier les bons vieux codes du thriller et de l'épouvante.

Une fois de plus, nous avons 4 amis qui se connaissent depuis l'enfance et qui sont devenus adultes, des trentenaires. Jonesy, Beaver, Henry et Pete, originaires du Maine, comme par hasard.

Le King nous les décrit, nous raconte leurs déboires et leur réunion annuelle dans un chalet en forêt pour chasser. Comme d'habitude, avec lui, on a l'impression d'être avec eux, de faire partie intégrante de leur bande.

Le récit ne se présente pas de façon linéaire mais est agrémenté de nombreux flash-back de leur enfance, de leur rencontre avec Duddits, un enfant mongolien, le tout mélangé dans le récit de ce qu'il se passe au chalet, durant leur semaine de congé et de retrouvailles, le tout agrémenté de passages avec d'autres personnages.

Effectivement, il y a quelques longueurs… Mais il y a aussi un concentré d'émotions dans leur rencontre avec Duddits à tel point que j'ai dû faire une pause dans mon récit afin de reprendre pied, tellement elle m'avait émue.

Ce pavé de 890 pages divisera sans doute les fans du King, il l'a sans doute fait, mais comme ma binômette de LC et moi arrivons après la bataille, je ne fais que supputer et déduire, n'ayant pas suivi les débats de l'époque.

Malgré les longueurs, j'ai été happée par le roman, pourtant, le coup des hommes gris aurait dû me faire fuir, moi qui ne suis pas trop pour ce genre littéraire. J'ai apprécié les personnages de la bande de Derry, j'ai vibré et hurlé avec eux, je les ai enjoints de courir plus vite, de fuir, pauvres fous…

Le King a un don et une fois de plus, il l'a mis au service de son roman, de ses lecteurs, parce que je ferai partie des gens qui l'ont apprécié car le King ne fait jamais que d'amplifier notre peur de l'Autre, qu'il soit du fin fond de l'espace, de son propre pays (Indiens), du pays voisin (♪ Mexicooooo ♫) ou d'un pays plus lointain.

Bon, d'accord, ces visiteurs-ci vous élargissent votre trou du cul de 30cm… ça donne d'excellentes raisons de les dézinguer… En plus, les créatures ressemblent à des Belettes ou à des fouines et c'est des sales bêtes, ça !

Anybref, le King joue avec nos peurs primales, nous balance de l'épouvante et du sang à la figure, le tout sous le regard de l'armée qui ne dit pas son nom, d'une armée qui n'a pas les mains exempte de sang.

Ce roman, écrit juste après son grave accident, ne fera pas partie de mes préférés, mais j'ai pris plaisir à le lire, même si j'ai survolé des paragraphes ou des chapitres entiers car ça digressait grave.

Une fois de plus, le King frappe sous la ceinture de l'Amérique et le fait bien.

On l'aimera ou pas, ce roman…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Jonesy, Beaver, Henry et Pete sont quatre amis inséparables depuis l'enfance, depuis qu'un évènement héroïque les a soudés pour toujours. Tous les ans, à l'automne, ils partent pour une semaine de chasse au fond des bois. Cette année, quelque chose tourne mal et leur virée entre hommes pourrait être la dernière. Prise dans une tempête de neige, la forêt s'affole et les animaux fuient d'étranges lumières qui flottent dans le ciel. L'invasion vient d'en haut et d'horribles créatures s'en prennent aux créatures vivantes qu'elles croisent, attaquant leur chair, mais aussi leur esprit. « Parce qu'ils n'étaient pas de pauvres petits E. T. sans défense, attendant que quelqu'un leur donne une carte de téléphone pour qu'ils puissent appeler chez eux, parce qu'ils étaient une maladie. Ils étaient le cancer. » (p. 219) Alors que les autorités s'en mêlent et tentent de juguler la contamination, les quatre amis d'enfance sont confrontés à l'une des plus grandes terreurs de l'Amérique.

Dans la mythologie et le folklore des États-Unis, il est impensable de ne pas mentionner les extraterrestres, leurs tentatives d'invasion de la terre et les efforts déployés par le gouvernement pour cacher ces attaques. La théorie du complot qui existe autour de ce sujet a déjà fait couler beaucoup d'encre, mais Stephen King avait aussi son mot à dire. Sous sa plume, ce sont surtout les flots de sang qui coulent : l'épouvante est telle qu'il est impossible de ne pas comprendre l'ironie. Stephen King ne se moque pas des peurs de ses concitoyens, mais en les exagérant, il choisit d'en pointer le ridicule à des fins cathartiques. « Les rêves vieillissent plus vite que les rêveurs. » (p. 20) Je ne vais pas vous mentir : ce roman glace le sang à de nombreuses reprises, mais sa chute et sa morale sont loin d'être simplistes. À sa manière si particulière, Stephen King dénonce une nouvelle fois les dérives d'un pays qu'il ne cesse pourtant pas d'aimer et d'admirer.
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Cela faisait des années que je n'avais pas lu un roman de Stephen King quand mon choix s'est porté sur Dreamcatcher.
S'ouvrant sur une bande d'amis d'enfance qui semblent liés tant par les souvenirs que par d'étranges mais subtils pouvoirs médiumniques, il nous emmènera au coeur d'une forêt du Maine dans laquelle nous croiserons des aliens, des militaires bien décidés à en découdre, une infection incontrôlable qui donne naissance à de terrifiants parasites capables de vous exploser les intestins ou de vous rendre télépathes.
Bref, un joyeux bordel avec au centre de l'attrape-rêve, Duddits, le mystérieux cinquième copain, trisomique, qui se meurt d'une leucémie en phase terminale. Délaissé mais jamais oublié, infiniment touchant et exceptionnel dans tous les sens du terme, il apporte à ce texte une dimension émotionnelle unique.
Entre flashbacks et construction démentielle, ce roman m'aura tour à tour perdue et retrouvée. Il peut paraître souffrir de quelques longueurs mais j'ai le sentiment qu'il était nécessaire de se débattre un peu dans cette toile pour en apprécier le dénouement.
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Dreamcatcher est le roman de Stephen King pour lequel j'aurais le plus de difficulté à commenter. Il me semble qu'il est le plus abouti. Peut-être je m'avance ; je suis loin d'avoir lu toute l'oeuvre de cet écrivain américain adaptée au cinéma. Dans ce roman, Stephen King écrit sur l'essence, la nature de la réalité. Est-ce que le rêve serait une alternative à l'expérience de l'être ?
Ici encore, l'histoire raconte une amitié entre gamins dans la ville du Maine : Derry. Quatre adolescents à la sortie des cours, qui sur le chemin sauvent la vie de Duddits, un garçon attardé. Il est malmené par trois garçons de l'équipe de football.
Les évènements présents se déroulent lors d'une partie de chasse et alternent avec les souvenirs des protagonistes. L'évènement déclencheur est leur rencontre avec Duddits dans un terrain vague à Derry. Duddits est spécial. Il y a Beaver, Pete, Jonesy et Henry. Lors de cette partie de chasse dans les montagnes du Maine, Ils font une rencontre du troisième type. Des êtres sans bouche, télépathes. Leur vaisseau s'est abîmé sur les terres gelées américaines. L'armée a été dépêchée sur les lieux pour circonscrire le territoire et exterminer toutes formes de vie. La force de ses extraterrestres est leur mental. Ils sont télépathes ; Ils peuvent pénétrer vos souvenirs et vous forcer à agir contre votre volonté. L'un d'eux s'échappe de la zone contrôlée par les militaires. Mr Gray s'est emparé du corps de Jonesy. Ce dernier s'est réfugié dans une pièce aménagée de son esprit. Son esprit est une sorte de hangar où tous ses souvenirs sont conservés dans des cartons. Il a réussi à transporter certains cartons dans la petit pièce qui se transforme au fur et à mesure de l'intrigue. Beaver et Pete sont morts. Duddits a ressenti leur supplice, leur destruction violemment. Et malgré la leucémie qui l'affaiblit, Duddits attend la venue d'Henry. Ce dernier s'est échappé du centre de rétention où il était parqué avec l'aide d'un militaire chevronné. Henry, Duddits, Mr Gray suivent la ligne. Les extraterrestres transportent avec eux des maladies comme le byrus, des genres de filaments rosés, voire rouges ou des bactéries qui se nourrissent de corps vivants pour grandir. L'autorité militaire est représentée par Kutz, un haut gradé de l'armée de l'air, qui en a trop vu, trop fait. C'est un homme exalté, féroce, dérangé, dangereux. Une course poursuite sur les routes enneigées du Maine s'engage entre Jonesy et Mr Gray, Henry et Owen Underhill, militaire de carrière qui a fait défection, Kutz, son aide de camps et son chauffeur Freddy.
Il y a peut-être un peu trop de personnages. Les péripéties sont nombreuses, très peu de temps mort. Ce roman dessine l'état d'esprit de Stephen King. Il était assez perturbé.
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Le meilleur cru de cette année 2001 pour Stephen King qui nous livre avec Dreamcatcher (l'attrape-rêves) un roman noir véritablement fantastique. L'histoire de ces quatre jeunes totalement délirante fantastique nous tient en haleine de bout en bout.
Adapté au grand écran, qui même à grand renforts d'effets spéciaux a rencontré peu de succès par Lawrence Kasdan sous le titre "Dreamcatcher, l'attrape-rêves"
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Beaver, Jonesy, Pete et Henry sont amis depuis leur enfance à Derry, Maine.
Maintenant adultes ils ont maintenu la tradition de se rendre tous les automnes dans un chalet perdu pour chasser. Cet automne là sera en tous points différents !
Entre plongée dans leur passé et rencontres improbables ils vont vivre la plus dingue des parties de chasse!!
J'ai eu du mal à rentrer dans ce pavé... l'histoire est longue a se mettre en place avec de nombreux flashbacks, où voulait-il en venir et en quoi ces banales histoires enfantines étaient en rapport avec le présent ??? Puis tout s'imbrique, la course est lancée et les pages se tournent toutes seules !!!
Un excellent King ! Et rien que ça ça fait plaisir vu que bcp m'ont déçus ces dernières années ! de quoi lui redonner une autre chance bientôt mais avec un vieux encore une fois !

Vous l'avez lu ? Aimé ??Beaver, Jonesy, Pete et Henry sont amis depuis leur enfance à Derry, Maine.
Maintenant adultes ils ont maintenu la tradition de se rendre tous les automnes dans un chalet perdu pour chasser. Cet automne là sera en tous points différents !
Entre plongée dans leur passé et rencontres improbables ils vont vivre la plus dingue des parties de chasse!!
J'ai eu du mal à rentrer dans ce pavé... l'histoire est longue a se mettre en place avec de nombreux flashbacks, où voulait-il en venir et en quoi ces banales histoires enfantines étaient en rapport avec le présent ??? Puis tout s'imbrique, la course est lancée et les pages se tournent toutes seules !!!
Un excellent King ! Et rien que ça ça fait plaisir vu que bcp m'ont déçus ces dernières années ! de quoi lui redonner une autre chance bientôt mais avec un vieux encore une fois !

Vous l'avez lu ? Aimé ??
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Plus aucun besoin de présenter Stephen King, n°1 de la littérature d'horreur et de science-fiction et personnellement mon auteur préféré. Un style inimitable, une oeuvre dont la prolificité n'a d'égal que son imagination, dont les limites ne sont pas encore connues tant elles sont vastes et repoussées à chaque tout de force de l'auteur. Horreur et psychologie, anxiété et captation du lecteur, suspens et mysticisme, King fait preuve d'un véritable travail d'alchimiste dans l'écriture de toute sa bibliographie, très rarement décevant.

Dreamcatcher... le capteur de rêves... Un objet ojibwé, censé éloigner les mauvais rêves de l'esprit de son détenteur, conservant les belles images de son sommeil et en chasser les plus mauvaises, néfastes...
Ainsi, par la tradition King, le maître de l'horreur parvient, à partir d'un objet si banal, à construire une histoire effrayante, glauque, malsaine et déroutante. Autour des histoires de pets bruyants et odorants, de rots l'étant tout autant, des fouines sortant du colon de leurs hôtes... On sort des deux premiers chapitres nauséeux et tant effarés que l'on rechigne à ouvrir le livre pour le continuer (histoire vraie concernant votre humble chroniqueur) ; le reste du livre se lit plus ou moins normalement, sans autre malaise de lecture, avec les aventures d'un personnages livrant une lutte contre son propre subconscient, face à une intelligence extraterrestre s'étant emparée de son corps, et de la poursuite par un colonel Kurtz à la limite de la psychopathie de son bras-droit, désobéissant, en quête d'héroïsme.
L'enfance et ses turpitudes, la violence, l'alcoolisme, la critique de l'Amérique, la pauvreté... Tant de thèmes de prédilection de Stephen King, que Dreamcatcher retranscrit à merveille tout au long de ses pages captivantes. Un vrai bonheur, au-delà de l'effroi que ce roman nous inspire.
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Dreamcatcher est l'un des romans de Stephen King les moins aimés des lecteurs, de ce que j'ai vu dans les avis, de même pour le film qui a un côté plus action (avec un hélicoptère).

Personnellement, j'ai bien aimé. Ce n'est pas un coup de coeur, mais j'ai apprécié.

J'avais d'abord découvert le film et je voulais savoir ce que ça donnait en livre. On y retrouve les thèmes chers à l'auteur : l'amitié, l'enfance, un don particulier et un combat mental. Cette fois, on ne se retrouve pas dans l'ambiance estivale de Ça, embrumée de Brume (sans blague), mais enneigée du Maine hivernal. le roman a moins d'action, mais je l'ai trouvé moins ridicule dans la présentation de l'antagoniste (pareil pour les Tommyknockers qui n'auraient pas dû être montrés à l'écran vu l'aspect qui leur a été donné).

Le roman ne m'a donc pas paru si horrible que les avis le disent, il y a même une grosse référence que j'ai adoré lire. Par contre, je suis d'accord sur un point : les longueurs. Il y a une course-poursuite qui dure 200 pages, si mes souvenirs sont bons, en tout cas, sur le moment, ça m'a paru long, mais looooooong ! Ça étirait trop l'intrigue, et j'avais hâte que ça se termine même si je comprends que le but était de présenter le point de vue de chaque personnage, mais quand même...

Je ne sais pas si je dois recommander le roman vu sa réputation, et surtout après avoir parlé de la course-poursuite qui pourrait faire un tome à elle toute seule, mais personnellement je n'ai pas eu le même ressenti que tous les fans déçus, donc je m'estime chanceuse.
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Un livre que j'avais, sincèrement, peur de lire. Je ne sais pas pourquoi, étant donné que le sujet n'est pas celui qui m'effraye facilement habituellement. Finalement ce ne fut pas une lecture effrayante, mais elle fut touchante. A nouveau Stephen King nous montre que ce n'est pas parce qu'il présente des personnages que ces derniers deviendront des héros, des aventuriers principaux dans l'oeuvre.
J'ai en somme aimé les personnages, leurs relations, cette ligne qui les unit et qui permet de lier hommes et extraterrestres. L'histoire démarre très rapidement, avec très peu de temps morts en premier lieu. Malheureusement on appuie sur le frein pour aborder 200, 300 pages voir même plus où tout patine étant donné que l'auteur construit trois univers, trois points de vues pour approfondir son oeuvre.
Ces multiples points de vues furent, pour moi, une force dans le récit. Chacun d'entre eux a son intérêt, et permet à l'histoire de vivre sans tomber dans la monotonie. Tout se rejoint, bien sûr, mais la faiblesse du roman arrive avec ce point de ralliement. Les 200 dernières pages s'enchaînent, compensent l'attente qu'a vécu le lecteur avant. Mais cet enchaînement m'a fait me perdre dans ma lecture, j'avais l'impression que la route qui était si dangereuse était devenue une promenade de santé. Soudainement tout s'enchaînait, les kilomètres étaient engloutis par les pages sans même obtenir une véritable explication. L'épilogue constitue, selon moi, l'immense faiblesse de Dreamcatcher. King a voulu tout expliquer en quelques pages, donner des informations sur « l'après ». Mais c'était presque bâclé, trop simple, jeté à la figure du lecteur qui peut se retrouver perdu. J'avoue ne pas avoir compris certains éléments évoqués par l'épilogue, censés expliquer cette ligne qui traverse le roman et les personnages. J'étais satisfaite par les explications presque logiques qui semblaient naître tout au long de l'oeuvre, mais l'esprit tarabiscoté du maître de l'horreur est parti bien plus loin que la logique, et il m'a complètement perdue.

Malgré tout j'ai aimé la façon dont êtres humains et extraterrestres étaient perçus, la manière dont le bien et le mal ne sont jamais entièrement définis dans les oeuvres de Stephen King. Il a construit des personnages censés, forts, qui tiennent la route. le seul bémol est ce rythme qui ne se tient pas, et l'esprit du King qui, pour une fois, m'a abandonné sur le bas-côté.
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