Sept ans se sont écoulés depuis que le policier retraité Bill Hodges, accompagné de sa désormais fidèle Holly Gibney et de Jérome Robinson, a mis fin aux agissements de Brady Hartsfield, alias
Mr Mercedes, l'envoyant au royaume des catatoniques en service de neurologie. Mais sous un aspect végétatif, Brady vit. Suite au traumatisme crânien et aux expérimentations menées sur lui par le Docteur Babineau, son esprit développe de nouvelles capacités. Il est capable d'agir et de contrôler des objets et des individus à distance. Et il va s'en servir pour commettre le carnage qu'il n'a pu commettre au volant de sa voiture et à un concert quelques temps plus tard…
Fin de ronde conclut donc la trilogie Hodges, comme certains se plaisent à l'appeler. Après un deuxième épisode assez décevant, je craignais de découvrir ce troisième opus, me voilà pleinement rassuré.
Carnets Noirs n'était pas décevant en tant que tel (ça reste du bon
Stephen King), mais il n'apporte rien aux personnages. Mieux, je dirais que vous pouvez vous passer de cette aventure pour ne lire que la première et la troisième qui est sa suite logique, les Carnets ne servant finalement qu'à réintroduire Brady Hartsfield, et encore, en toute fin. Si King avait eu l'idée de se lancer dans un personnage récurrent en tout cas, ça aurait été un épisode intéressant.
Alors cette
Fin de Ronde? Si
Mr Mercedes et les
Carnets Noirs éloignaient
Stephen King de son style habituel, pas de fantastique, le troisième renoue avec son domaine de prédilection. La télékinésie a d'ailleurs largement été abordée à maintes reprises dans son oeuvre, par exemple dans
Carrie, Firestarter, et surtout
Shining et sa suite. Ici, Brady Hartsfield se sert de petites consoles de jeux électroniques ringardes comme il en existait tant étant gamins pour hypnotiser ses victimes et les pousser à l'irréparable. le fantastique étant savamment dosé, il ne dérange pas dans cette enquête qui reste surtout policière, et qui au final me donne à penser que c'est un des meilleurs King que j'ai lu depuis un moment (en particulier comparé à
Carnets Noirs bien sûr, mais aussi
Revival et
Docteur Sleep) Les facilités et autres lourdeurs de traduction trop présentes dans le précédent opus sont ici gommées, rendant la lecteur bien plus fluide, et on se dit qu'on aurait aimé que Bill Hodges devienne le personnage récurrent de King...
Sept ans se sont écoulés depuis que le policier retraité Bill Hodges, accompagné de sa désormais fidèle Holly Gibney et de Jérome Robinson, a mis fin aux agissements de Brady Hartsfield, alias
Mr Mercedes, l'envoyant au royaume des catatoniques en service de neurologie. Mais sous un aspect végétatif, Brady vit. Suite au traumatisme crânien et aux expérimentations menées sur lui par le Docteur Babineau, son esprit développe de nouvelles capacités. Il est capable d'agir et de contrôler des objets et des individus à distance. Et il va s'en servir pour commettre le carnage qu'il n'a pu commettre au volant de sa voiture et à un concert quelques temps plus tard…
Fin de ronde conclut donc la trilogie Hodges, comme certains se plaisent à l'appeler. Après un deuxième épisode assez décevant, je craignais de découvrir ce troisième opus, me voilà pleinement rassuré.
Carnets Noirs n'était pas décevant en tant que tel (ça reste du bon
Stephen King), mais il n'apporte rien aux personnages. Mieux, je dirais que vous pouvez vous passer de cette aventure pour ne lire que la première et la troisième qui est sa suite logique, les Carnets ne servant finalement qu'à réintroduire Brady Hartsfield, et encore, en toute fin. Si King avait eu l'idée de se lancer dans un personnage récurrent en tout cas, ça aurait été un épisode intéressant.
Alors cette
Fin de Ronde? Si
Mr Mercedes et les
Carnets Noirs éloignaient
Stephen King de son style habituel, pas de fantastique, le troisième renoue avec son domaine de prédilection. La télékinésie a d'ailleurs largement été abordée à maintes reprises dans son oeuvre, par exemple dans
Carrie, Firestarter, et surtout
Shining et sa suite. Ici, Brady Hartsfield se sert de petites consoles de jeux électroniques ringardes comme il en existait tant étant gamins pour hypnotiser ses victimes et les pousser à l'irréparable. le fantastique étant savamment dosé, il ne dérange pas dans cette enquête qui reste surtout policière, et qui au final me donne à penser que c'est un des meilleurs King que j'ai lu depuis un moment (en particulier comparé à
Carnets Noirs bien sûr, mais aussi
Revival et
Docteur Sleep) Les facilités et autres lourdeurs de traduction trop présentes dans le précédent opus sont ici gommées, rendant la lecteur bien plus fluide, et on se dit qu'on aurait aimé que Bill Hodges devienne le personnage récurrent de King...