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Qui pourrait imaginer les trésors d'humanité et de tendresse des gardiens du Bloc E, aussi appelé la ligne verte, ou encore couloir de la mort pour les profanes ? Qui croirait qu'on peut pleurer d'émotion en lisant un Stephen King, qui plus est estampillé 'fantastique' ? Qui penserait s'attacher aussi fort à une souris, à un simple d'esprit condamné pour le viol et le meurtre de 2 fillettes, ou même à un gardien chef responsable de plus de 50 exécutions ?

Pas moi ! C'est pour cette raison que j'ai été si surprise et si bouleversée par ma lecture de la ligne verte. N'ayant vu ni le film ni les résumés et commentaires, je n'avais aucune idée sur ce roman et ne connaissais pas même son thème. Mais il m'a pris par les sentiments, au point de m'en rendre verte, et fait réfléchir aux grandes questions de la vie et de la mort, au point que je n'arrivais plus à aligner mes pensées...
 
Très beau, ce livre est pour moi un éloge de la bonté, de la générosité et de la chaleur humaine, celles de tous les héros du livre, entre eux, avec leurs proches, mais aussi avec tous ceux qui souffrent. C'est aussi un plaidoyer contre la peine de mort et la barbarie. Enfin, à un niveau plus quotidien, cela peut être un mode d'emploi pour supporter et désamorcer  tous les Percy Wetmore et autres empêcheurs de vivre joyeusement et sereinement.

Challenge PAL et challenge Pavés 19/xx et challenge Atout Prix 5/xx
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C'est sans hésiter le roman de Stephen King qui m'a le plus marqué, l'auteur, tout en restant fidèle au genre fantastique sait aussi parfois bouleverser son lectorat, et ici il va laisser le thriller de côté et nous émouvoir comme rarement.
C'est un roman d'une grande intensité dramatique, il y a bien sûr le scénario qui est brillant, mais surtout l'intrigue est habilement distillée avec un rythme idéal. Ce roman va nous faire passer par toute la gamme des émotions et nous laisser finalement hébétés et désabusés.
Rarement le thème de l'injustice aura été traité avec autant de sensibilité et d'efficacité, il fallait le talent du King pour faire prendre corps à ce récit et le rendre palpable émotionnellement parlant.
Les personnages sont tous parfaitement dessinés et particulièrement John Caffey, condamné pour le viol et le meurtre de deux fillettes (comme la boisson, mais ça s'écrit pas pareil) et Paul Edgecombe, le chef de la prison, sans oublier Mister Jingles, la souris.
L'histoire est à classer résolument dans le genre fantastique, mais on y pense à peine tant tout paraît logique et cohérent.
L'histoire commence quand Paul Edgecombe, centenaire et vivant dans une maison de retraite, écrit le récit de sa vie et se souvient. Il était en 1932 le gardien-chef du bloc E au pénitencier de Cold Mountain en Louisiane, le quartier des condamnés à mort que l'on désignait sous le nom de "la ligne verte"...
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"La Ligne verte"... Drame mystérieux, bluffant, touchant, parfait. La Ligne Verte est et restera l'une des plus belles oeuvres que Stephen King ait pu nous offrir, pour ses nombreuses qualités scénaristiques ainsi que la beauté de sa morale. Une ode à la littérature si poignante qu'elle laissera la moitié des lecteurs dans l'admiration la plus brute après lecture. Ainsi, dans une Amérique des années 30, c'est à travers les yeux de Paul Edgecombe, responsable d'un bloc carcéral assigné aux exécutions par électrocution, que l'histoire nous est contée. le quotidien de cet homme d'honneur, bouleversé par l'arrivée d'un pensionnaire hors norme, l'inoubliable John Caffey, et des autres prisonniers, chacun travaillés de manière impressionnante.

La Ligne verte est avant tout une vive critique de la peine de mort. Toutes les émotions sont à leur paroxysme, tout cela grâce à ces personnages criants de réalité et de justesse. L'histoire est humaine, les rapports entre les prisonniers et les gardiens également, ceux-ci ont une vision assez terrible de ce que c'est la mort vu qu'ils se chargent des exécutions. On est donc devant un roman finalement très touchant, et surtout terrible d'injustice. Forte d'une vraie morale et de vraies remises en question des mentalités humaines sur la peine de mort, entre autres, l'oeuvre nous livre de véritables messages sur la nature, souvent abjecte, de l'être humain. L'émotion est au rendez-vous, les larmes submergent les protagonistes et le lecteur, l'injustice de toute cette histoire indigne ce dernier. Poignant, prenant aux tripes, on ne peut décrocher de ce chef-d'oeuvre. La part fantastique s'intègre parfaitement à l'histoire, tous les personnages sont justes, le rythme est excellent. Tout est parfait.

Au final, "La ligne verte" est une réflexion sur l'humain et ses comportements, sa violence et sa bonté ainsi qu'une remise en question la dureté de la peine capitale et de tout ce qu'elle engendre. Plus loin qu'un simple drame, cette histoire est d'une finesse presque magique, un grand moment de lecture qui joue sur des émotions fortes et naturelles.
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Deux heures trente de retard sur mon vol, c'était le mercredi 14 décembre, et je n'ai même pas vu le temps passer. Et ce n'était pas à cause de la ½ finale de la France, diffusée en salle d'embarquement. Il faut dire que ma vision était un peu troublée par moments, besoin d'essuyer quelques larmes. Grace à mes babelpotes, je me suis enfin lancée dans la lecture de « La ligne verte ».

Je n'ai jamais vu le film, et j'ai évité soigneusement le résumé et les critiques donnant trop de détails sur l'histoire, et même si je connaissais le thème, je partais sans trop savoir à quoi m'attendre, craignant même un peu ce qui se cachait derrière cette étiquette fantastique.
Cette crainte était complètement injustifiée, j'ai complètement occulté cet aspect. Tout m'a semblé plausible, tellement le récit m'a captivée. le récit et surtout tous les personnages.

La ligne verte, ce bout de lino sur le couloir du bloc E, couloir menant à la salle où trône « la veuve Courant »
« Un lino d'un vert pisseux recouvrait le sol du large couloir traversant le bloc E, et ce qu'on appelait dans les autres prisons la dernière ligne était chez nous, à Cold Mountain, surnommé la ligne verte »
C'est là que cohabitent gardiens et prisonniers, dans une atmosphère finalement assez routinière, jusqu'à l'automne de l'année 1932. Automne qui voit se côtoyer trois condamnés, dont John Caffey « comme la boisson, mais ça s'écrit pas pareil », automne qui va bouleverser la vie de tous les hommes présents dans ce couloir, qu'ils soient gardiens ou condamnés, sans oublier un autre personnage non moins important, même s'il prend très peu de place.

Ce roman a au départ été publié sous forme de feuilleton, structure que l'on retrouve sous forme d'épisodes dans le roman. L'auteur a brillamment relevé le défi, de cette forme tombée un peu en désuétude. Il a choisi de faire raconter l'histoire par le gardien-chef de l'époque, aujourd'hui retraité et pensionnaire d'une maison pour vieux.
Cet ancien gardien veut révéler avant de mourir ce qui s'est réellement passé, et chacun des épisodes s'ouvre sur quelques lignes le mettant en scène dans cette maison, ce qui lui permet de resituer le contexte de l'épisode précédent. Et ajoutant aussi quelques éléments étranges vécus dans cette maison, à l'époque actuelle, éléments qui renvoient bizarrement à l'époque ancienne.

Tous les personnages sont très vite présents dans l'histoire, ils arrivent dès les premiers chapitres, et l'on pressent très vite ceux que l'on va aimer, et ceux que l'on va détester, n'est-ce pas Doriane 😉. Et pourtant il nous reste tant à découvrir sur chacun d'entre eux. L'auteur va petit à petit dessiner les caractères, par petites touches, nous les rendant tellement attachants, même ceux que l'on va adorer détester.
Je n'en dirais pas beaucoup plus sur l'histoire, ayant beaucoup apprécié pour ma part de ne presque rien en savoir avant ma lecture. Sachez que ce sera l'occasion pour l'auteur de dénonce le racisme, l'injustice, mais aussi de célébrer l'humanité de celui qui a procédé à plus de cinquante exécutions -capitales, le gardien-chef. Un livre où l'émotion est présente à toutes les pages. Un livre qui me donne furieusement envie de voir le film, en ayant cependant un peu peur d'être déçue tellement ce livre m'a passionnée, bouleversée.

Merci pour cette lecture à Doriane (Yaena), Sylvie (Sylviedoc) , et Eric (Casusbelli), entre autres, qui m'ont donné envie de lire ce livre et Jean-Michel (michemuche) et Marie-Caroline (mcd30) partenaires de cette lecture commune.
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2023 sera mon année Stephen King. Pour quelqu'un qui s'était promis de ne jamais lire cet auteur, j'en suis à mon 4ème roman, avec un 5ème commencé !

Et jamais je n'aurais imaginé lire "La ligne verte". Je connaissais à peu près le sujet mais sans plus et n'ai pas vu le film. Cet auteur, pour moi synonyme d'horreur, ne m'attirait pas.

Mais voilà, mes amis Babeliotes ont commencé à me ferrer avec leurs retours sur 22/11/63 notamment. J'ai alors décidé de n'en lire qu'un : Billy Summers ou 22/11/63.

C'est mon amie Anne-So (dannso) qui m'a proposé de lire "La ligne verte" pour rajouter une perle à un très beau collier littéraire et je l'en remercie. Sans cette invitation, je serais passée à côté d'un tsunami d'émotions.
Pour moi, ce sera une perle multicolore qui correspond à tous les états par lesquels je suis passée. Car ce n'est pas un livre qui laisse indifférent, on en ressort bouleversé. Si j'ai eu le doute à un moment de ne pas arriver à terminer cette lecture, j'ai finalement passé outre mon émotivité et profité pleinement de ce récit brillant et des réflexions sur la peine de mort entre autre que ce récit amène.

Alors, je vais commencer par le point négatif pour moi (pour m'en débarrasser et ne pas finir là-dessus), Stephen King insiste beaucoup et de façon répétitive sur les détails macabres, est-ce que ça ajoute quelque chose à l'histoire ? Peut-être, mais pour moi, ce serait plutôt un frein. Un frein pour continuer oui, mais une fois le livre terminé, pas de quoi regretter la lecture de ce récit poignant.

A la base écrit en 6 épisodes paraissant à 1 mois d'intervalle, à la manière de Dickens et autres feuilletonistes du 19ème siècle, l'auteur a regroupé le tout dans 1 seul volume. Chaque chapitre comporte un petit résumé du précédent bien intégré dans l'histoire, sans que cela soit gênant, même si on lit tout en 2 ou 3 jours.

Le narrateur, Paul Edgecombe se confond avec Stephen King pour nous raconter cette histoire depuis la maison de retraite où il passe ses vieux jours.

Gardien-chef dans une prison, Cold Mountain dans l'Etat de Louisiane, dans le bloc E (réservé aux condamnés à mort) en 1932, Paul, entouré de ses collègues, accueille le présumé coupable d'un double meurtre horrible John Caffey (vous l'avez lu dans presque toutes les critiques, "comme la boisson mais ça s'écrit pas pareil").
John Caffey, un colosse noir, aux yeux absents qui pleurent tout le temps, qui ne parle pas beaucoup a été vite jugé et condamné après avoir été retrouvé dans une situation certes équivoque mais qui n'a pas fait l'objet d'une enquête ni d'un procès équitables. Je ne vous en dirai pas trop, juste que John révèle un don exceptionnel qui ajoutera encore à notre attachement pour lui.

Dans ce bloc renfermant le couloir de la mort, on va découvrir différents personnages, détenus et gardiens que l'on va soit adorer soit détester, d'un côté comme de l'autre.

C'est un roman profondément humain que nous présente Stephen King. L'auteur fait une analyse psychologique des protagonistes très poussée. Les comportements humains sont disséqués avec une grande finesse et une grande justesse.
Analyses qui ajoutées aux talents de conteur de l'auteur font un livre extrêmement touchant.

Je disais au début que l'on passait par toutes les émotions.
On ressent de la colère, de la révolte face au racisme, à la bêtise, à la méchanceté, de la peur de ce qui va se passer, de la surprise notamment avec l'arrivée d'un petit être extrêmement attachant, un peu de joie, du dégoût, beaucoup de tristesse et un énorme sentiment d'injustice. de l'amour et de l'amitié aussi, du début à la fin.

Des êtres touchants malgré les crimes commis pour certains, d'autres ignobles alors qu'ils sont censés aider, l'auteur affiche ici la complexité des êtres humains. On note beaucoup d'empathie de la part des gardiens (pas tous) qui ne sont pas là pour juger mais pour effectuer un travail qui les rebute parfois. La peur de se retrouver au chômage pendant la grande Dépression des années 1930 les empêche de tout laisser tomber mais on le verra, jusqu'à un certain point...

Le thème principal est bien sûr la peine de mort mais aussi le racisme, la religion est évoquée, le bien et le mal... Un parallèle est aussi subtilement fait entre les maisons de retraite et la prison à laquelle elles peuvent parfois ressembler quand on y séjourne.

Ce récit intelligent, qui mène à la réflexion, empreint d'humanité, extrêmement touchant, ne laissera personne indifférent.

Et j'allais oublier, j'ai parfois eu une pensée pour "Des fleurs pour Algernon" !

Encore un grand merci Anne-So pour m'avoir intégrée dans ce joli collier et m'avoir proposé la lecture de ce livre que tu as aussi beaucoup aimé :)
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Un must du King, découvert à l'époque en mini séries. Une émotion poignante et un réquisitoire implacable contre la peine de mort.
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Stephen King a relevé le challenge du roman feuilleton avec brio. Ce format d'écriture impose certaines contraintes mais donne aussi beaucoup de liberté ; Stephen King ignorait, lorsqu'il commença la rédaction de ce livre, combien d'épisodes il écrirait.
"La ligne verte" est un roman fantastique, mais pour ceux que la littérature fantastique rebuterait, n'hésitez pas ! Ce roman dépasse ce qu'on l'appelle habituellement la littérature de genre ; il ouvre la voie à des réflexions sur la notion de justice et de peine capitale.
Personnellement je l'ai lu trois fois, je ne pourrais mieux exprimer mon admiration !
Si la lecture d'un pavé vous effraie, l'adaptation cinématographique par Frank Darabont est très réussie.
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King, maître de l'horreur, maître du fantastique.
Maître de l'émotion également tout au long de cette ligne verte, qui par son histoire et son extraordinaire personnage central, touchera au coeur autant ses inconditionnels que les nouveaux lecteurs.
Car ce roman (à la base un feuilleton), est clairement l'oeuvre la plus accessible du King, mais l'une des plus marquante aussi.
Même si l'histoire se déroule dans les années 30, son propos sur la peine de mort est toujours d'actualité. Passionnant également pour ses messages concernant la ségrégation et le respect de la différence.
Frissons (d'émotion) garantis.
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La ligne verte, c'est l'histoire d'une souris et des hommes...
Paul Edgecombe est aujourd'hui centenaire, résident d'une maison de retraite. Il se dépêche de poser les dernières lignes de ce qui ressemble à un journal ou plutôt un fragment de son existence arraché au temps. Il se souvient...
Les dernières lignes, la dernière ligne, la ligne verte...
La ligne verte, c'est un morceau de lino qui conduit à celle qu'on appelle Miss Cent Mille Volts ou encore la veuve Courant. Nous sommes en octobre 1932, au bloc E, le quartier des condamnés à mort du pénitencier d'État, Cold Mountain, en Louisiane. Paul Edgecombe est le gardien-chef de ce quartier à part. Ici gardiens et détenus cohabitent dans un quotidien presque routinier qui égrène les derniers jours de ces condamnés à mort...
Ici les gardiens ne sont pas là pour juger, la sentence est déjà tombée, ils accompagnent ces derniers jours avec une présence, des mots, du réconfort, dénouer les tensions, faire tomber la peur panique qui pourrait s'inviter de manière ultime, certains le font mieux que d'autres ou plutôt certains le font moins bien que d'autres...
Un jour, un détenu pas comme les autres arrive au bloc E, il s'appelle John Caffey... Cette rencontre sera inoubliable...
Incontestablement, Stephen King sait nous raconter une histoire. Il a un sens incroyable de la narration avec des phrases qui font mouche.
La ligne verte comporte tous les ingrédients pour faire de ce roman une lecture addictive : une grande intensité dramatique mène le récit de bout en bout, le rythme est haletant, une émotion savamment dosée nous rapproche au plus près des personnages, distille dans les pages une tendresse et une humanité qui ne laissent pas indifférent.
Stephen King réussit ce tour de force de nous faire ressentir de la compassion vis-à-vis de ces prisonniers... Et aussi une tendresse infinie pour une souris qui s'invite dans le paysage de ce huis-clos pénitencier, trottinant entre les cellules et le lino de la ligne verte, couturant les pages de ce récit d'une once de légèreté irréelle et venant ainsi alléger le fardeau des uns et des autres...
Et je dois vous l'avouer, c'est une histoire ahurissante, pétrie d'une pointe de fantastique, ça fonctionne, je me suis laissé prendre dans l'effet recherché par un procédé bien huilé.
En nous racontant cette histoire, Stephen King n'a pas son pareil pour dénoncer ici le racisme, l'injustice, la bêtise humaine aussi, mais surtout l'horreur de la peine capitale.
Mais voilà qu'au moment de poser les premières touches de mon ressenti, je me sens comme démuni, Il manque un je ne sais quoi, un presque rien, pour m'emporter dans le vertige attendu.
Peut-être est-ce l'écriture qui manque de souffle ?
Peut-être n'ai-je pas trouvé ce que j'aime rencontrer avant tout dans une lecture qui va me séduire : des personnages suffisamment fouillés pour que je ne les oublie jamais ? Ici j'ai trouvé que ceux-ci manquaient de nuances...
Quelques longueurs aussi rendent le rythme inégal à certains endroits.
L'intrigue judiciaire, si elle a tout son sens et tient en haleine, peut aussi venir perturber le fil conducteur du propos. Car au fond, la peine de mort est une tâche ignoble, un signe de barbarie pour l'humanité en général et dans les sociétés qui la pratiquent encore (aux États-Unis, la peine capitale est légale dans vingt-sept États), quels que soient la nature du crime commis et son horreur, erreur judiciaire ou pas...
Il n'en demeure pas moins un vibrant, douloureux et époustouflant plaidoyer contre la peine de mort et c'est peut-être ce que je retiendrai avant tout de de récit.

« Même une pendule arrêtée donne l'heure exacte deux fois par jour, comme dit le proverbe. »
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Une fois n'est pas coutume, je suis bluffée par un ouvrage du King. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir vu le film à plusieurs reprises (et de l'avoir adoré). Je connaissais donc l'histoire par coeur, hormis quelques légères variations.

Ce n'est donc pas le suspense qui me tenait en haleine, mais ce talent de raconteur propre à Stephen King et qui fait qu'on veut l'accompagner aussi loin que possible, comprendre ses personnages, qu'on aime déjà sans effort, pleurer pour eux. Voilà, c'est dit, j'ai pleuré plusieurs fois en lisant La Ligne Verte, et il faut savoir que c'est très difficile de me faire pleurer avec un livre.

Mais au fur et à mesure que l'histoire avance, comment ne pas être touché, que ce soit par la bonté ou par les mesquineries des personnages? Comment ne pas souffrir avec le colosse John Caffey, aussi émouvant qu'il est vulnérable? Comment ne pas être tiraillé, comme Paul Edgecombe par des dilemmes aussi tragiques qu'absurdes? King transmet les émotions avec une force incroyable, ce n'est pas la première fois qu'il me prend aux tripes et sans doute pas la dernière.
Une chose est sûre : je lui laisserai bien d'autres opportunités de me faire pleurer ou trembler ou m'indigner ou de me rendre misérable avec sa plume, tout simplement!
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