AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,41

sur 610 notes
5
38 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Quelle aventure, quelle histoire, quelle fin !

Voilà j'ai tout résumé en quelques mots !

D'habitude lorsque je lis un pavé, j'entrecoupe avec une B.D.
Mais là, j'ai été si hypnotisé par ce récit que je ne me suis pas arrêté.
J'avais à la fois envie de savoir le dénouement et aussi de ne pas terminer ce roman.
Je ne voulais pas ressentir la peine de les perdre une deuxième fois.
Autre chose, j'avais deviné la fin, pas que je suis magicienne, mais je me suis spoiler moi-même… j'ai regardé, observé les illustrations tout le long du livre… J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai eu peur et j'ai regretté...
J'ai adoré cet ouvrage, j'aurais même mis 6 étoiles si j'avais pu… il est au-delà de ce que j'espérais…
Je terminerais par ses quelques mots de l'auteur :

Et au nom de Roland et de tout son ka-tet, je tiens à vous remercier de nous avoir accompagnés, et d'avoir partagé cette aventure avec moi. Je n'ai jamais travaillé aussi dur sur un projet de toute ma vie, et je sais — je le sais mieux que quiconque, hélas — qu'il n'a pas été une réussite totale. Mais quelle oeuvre d'art ou de faux-semblants peut prétendre l'être ? Et pourtant, malgré tout cela, je ne renierais pas une seule minute de tout ce temps que j'ai passé dans le où et dans le quand de Roland. Ces jours dans l'Entre-Deux-Mondes et dans le Monde Ultime ont été extraordinaires. Ce furent les jours où mon imagination était si limpide que je sentais l'odeur de la poussière et que j'entendais crisser le cuir.

Stephen KING
21 août 2003 

Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          4511
Le pavé est refermé. L'aventure est clôturée. La tristesse s'est installée. Les larmes ont séché. C'est la fin de la Tour Sombre, si fait, je vous dis grand merci saï King. Il m'aura fallu quatre années et six mois de lecture pour réussir à terminer cette saga que je n'avais pas envie de terminer. Sept tomes incroyables se révélant être le pilier de ma bibliothèque. Je dois maintenant écrire la critique du dernier tome, histoire de remuer un peu plus le couteau dans la plaie.

Donc la Tour Sombre, c'est le centre de l'oeuvre d'un auteur dont je suis grand fan, à savoir Stephen King. L'histoire conte la vie de Roland, un homme dit « Pistolero » qui n'a qu'une idée en tête : rejoindre une tour au milieu d'un champ de roses. le roi cramoisi, son principal ennemi tentera de lui mettre des bâtons dans les roues. Jusque-là rien de bien incroyable sauf que le parcours du Pistolero et de son kâ-tet (groupe de personne desservant le même destin ou kâ) ne se limite pas à un monde quelconque et imaginaire, c'est aussi notre monde. Il se repose sur une philosophie qui lie toute la littérature, au-delà même de l'oeuvre de King. Et si les univers littéraire existaient ? Et si les histoires que vous parcourez conter une réalité parallèle ? Et si seul Roland pouvait sauver tous ces univers ? Ah là tout de suite, ça devient très intéressant…

Ce dernier tome est ainsi incroyable. Il n'y a pas de mot d'ailleurs pour classer cette saga. Contrairement au précédent, ce tome est un beau gros pavé qui nous transporte comme aucun autre tome ne nous a transportés. On sent que King nous offre beaucoup de lui-même dans ce livre. On y retrouve des événements qui ont marqué sa vie, on retrouve son idée des histoires romancées avec cette importance du voyage qui surplombe de loin l'importance de la fin.

D'ailleurs cette fin… Mais quelle fin ! Oui je n'ai pas résisté, j'ai voulu connaitre la fin. Elle m'a hanté pendant plusieurs jours. Une des plus grandes chutes lues jusqu'à présent. de même je reste sans mots. Au final cette critique est très difficile à écrire car les mots manquent vraiment. Je me sens abandonné et triste, loin de Eddie, Roland, Susannah et Jack. de gros coups de blues m'ont frappé à différents moments du roman. Surement le livre le plus triste de King.

Bref, je ne peux que vous encourager à vous lancer dans cette lecture. Ça change la vision du monde et de la littérature. C'est une philosophie que seul le kâ-tet des lecteurs de King partage. C'est… *sans mots*. Je vais continuer mon deuil et lire d'autres King en y cherchant un peu de tour sombre…
Commenter  J’apprécie          323
Et voilà, je termine cette saga commencée pendant mon adolescence, avec une certaine tristesse … Je ne vais pas résumer car c'est une tâche difficile à faire sans spoiler mais je peux vous dire que c'est dans la lignée du précèdent, du bon ,que du bon , bourrée de références, de clins d'oeils et d'émotions diverses : Horreur (je pense notamment à la façon de se nourrir de Mordred), dégoût , stress, tristesse intense par moment mais quel bonheur de suivre les aventures de Roland et de son Ka-tet ! Un voyage passionnant et mouvementé vers la tour sombre, pour sauver les mondes du chaos et des rencontres imprévisibles, parfois drôle d'ailleurs, avec de sacré dialogues ! le seul petit "regret" c'est que j'en attendais plus du côté de Mordred …C'était en tout "ka" un vrai plaisir à lire et les personnages vont me manquer !
Challenge séries 2019
Challenge Mauvais genre 2019
Multi-défis 2019
Commenter  J’apprécie          264
Tout d'abord je tiens à remercier particulièrement CatF et Mag3375 pour vos commentaires qui m'ont touché par leur gentillesse lors de chacune de mes critiques. Vous avez réussi à m'inciter à rédiger chacun de mes ressentis de la Tour Sombre. Pour cela : GRAND MERCI BEAUCOUP-BEAUCOUP.

C'est avec beaucoup d'émotion que je termine cette aventure, paradoxalement triste et heureux.
Triste car c'est fini et maintenant rien ne sera plus jamais pareil lors d'une future relecture.
Heureux car j'ai adoré cette oeuvre et je suis si reconnaissant à Stephen King d'avoir le Génie de créer une telle saga. Il est indéniablement mon DINH, mon CAN-TAK de la littérature.

Dans ce septième tome tout est parfait. Les personnages, le déroulement de l'intrique et le choix laissé par le King à la fin, plus qu'appréciable.

Après le Fléau et Ça, Stephen King réussi, une fois de plus, à me faire ressentir un manque. Cela fait depuis début novembre que j'ai commencé cette épopée, que je suis Roland, Susannah, Jake, Eddie et Ote. Comment faire pour les oublier du Jour au lendemain ?

Une seule (petite) consolation, il me reste le tome 4.5 qui est La clé des Vents. Je voulais enchainer avec lui, mais après réflexion, je vais me le conserver sous le coude comme une Madelaine de Proust.

Il ne me reste plus qu'à vous dire ce que Roland vous direz lui-même :
Que vos journées soient longues et vos nuits plaisantes !
Commenter  J’apprécie          2211
Il est né, le maudit enfant, le petit Mordred, fruit de l'inceste et meurtrier en puissance de son père, Roland, dont il est destiné à interrompre la quête avant que celui-ci n'est pu atteindre et sauver la Tour Sombre. Car la Tour Sombre tremble, elle vacille, elle est sur le point de s'effondrer ! Réunis par la main malveillante du Roi Cramoisi, le clan des Briseurs est sur le point de détruire le dernier rayon qui la soutienne encore et leur réussite entrainera non seulement la destruction du monde de Roland, mais aussi celle de tous les mondes existants ou ayant existé. le ka-tet du dix-neuf est donc forcé d'interrompre son voyage encore une fois pour libérer – voir exterminer, si besoin est – les Briseurs avant qu'il ne soit trop tard. Cette mission capitale se double d'une autre encore plus grave, car, dans le monde réel, l'écrivain Stephen King est sur le point de mourir, renversé par une voiture conduite par un poivrot. A Roland et à ses amis de partir à la rescousse du romancier, trop lent et trop paresseux pour se sauver lui-même. Et sans Stephen King, plus de ka-tet, ni de quête, ni de Tour Sombre et, tant qu'à faire, plus d'Univers du tout !

Préparez vos mouchoirs, amis lecteurs, car le temps des deuils et des larmes est venu… La Tour Sombre se dessine enfin à l'horizon – plus que quelques centaines de pages et nous y serons – mais son ascension se paiera au prix fort. Car les quêtes épiques ont ceci de tragique qu'elles sont généralement solitaires et, si le héros peut pendant un certain temps être entouré de compagnons et d'amis, il devra tôt ou tard affronter seul sa destinée.

Et il est bon, ce dernier tome, plus que bon même, excellent ! Mais triste aussi, triste, triste, triste… Après tant de rebondissements, tant de combats, tant de tragédies et de victoires partagées, on a littéralement le coeur fendu à l'idée d'abandonner définitivement Roland, Eddie, Susannah et Jake. Au moins, nous offrent-ils avant de quitter la scène un véritable baroud d'honneur, un festival de suspense, d'action et de coups de pistolets qui nous propulse à tous les niveaux de l'échelle émotionnelle. Pourtant, je suis loin d'être une fan acharnée du sieur Stephen King et, lors de mes lectures précédents celle de la « Tour Sombre », il m'a aussi souvent déçue que captivée, mais, pour cette fois-ci, je dois reconnaître être soufflée. Près de 3000 pages sans un essoufflement, sans une seule sensation de redite ou de lassitude, c'est plus qu'une réussite, c'est un exploit ! Cerise sur la gâteau en ce qui me concerne, le mythe arthurien déjà présent dans toute la saga est plus que jamais mis en avant dans ce dernier tome avec l'apparition du personnage effrayant et tragique de Mordred, enfant-monstre trop inhumain pour ressentir envers autrui autre chose que de la haine, mais assez sensible pour en souffrir atrocement.

Aïle, Roland de Gilead ! Aïle, Eddie, Susannah et Jake de New York ! Aïle, Ote de l'Entre-Deux-Monde ! Aïle, pistoleros ! La palabre fut longue, mais ô combien plaisante et je vous dis Merci, Grand Merci, pour toutes ces délicieuses heures passées en votre compagnie.
Commenter  J’apprécie          200
Enfin, la conclusion de cette incroyable saga, oeuvre d'une vie, aussi bien du point de vue de l'auteur que du lecteur...
La quête de Roland s'accélère, et malheureusement les difficultés et les pertes augmentent...
De loin le meilleur tome de la série, haletant malgré ses 900 pages, poignant, satisfaisant à bien des égards (enfin les noeuds se dénouent).
A la satisfaction de ce moment de lecture s'ajoute celle d'avoir terminé cette incroyable saga, qui restera gravée dans ma mémoire. Les tomes sont très inégaux, j'ai parfois frôlé l'ennui, mais la fin du tome 7 rattrape tout !
Commenter  J’apprécie          170
À la fin du tome précédent, Susannah/Mia accouchait enfin du fils de Roland. À peine né, Mordred fait sa première victime et semble ne voir le jour que pour contrecarrer la marche de son père. « Mordred compte te tuer, Roland […]. C'est son boulot. C'est pour ça qu'il a été conçu. Pour mettre fin à ta vie, et à ta quête, et à la Tour. » (p. 187) Si Mordred est si résolu à éliminer Roland, c'est parce qu'il est aussi le fils du Roi Cramoisi. Pour cet enfant-araignée aux deux pères et aux deux mères, le mal est la plus douce des berceuses. « Voici une créature capable de faire des dégâts considérables jusqu'aux confins les plus secrets de votre imagination. Rappelez-vous qu'elle est née de deux pères, tous deux de redoutables tueurs. » (p. 199)

Mais cette menace n'est pas la plus inquiétante : le ka-tet enfin réuni doit sauver Stephen King de la mort avant le 19 juin 1999 tout en neutralisant les Briseurs qui s'activent à détruire les Rayons qui soutiennent la Tour Sombre. Aidé de Ted Brautigan (que l'on a déjà vu dans Coeurs perdus en Atlantide) et d'autres briseurs révoltés, le groupe de Roland gagne la bataille d'Agul Siento et le Rayon lui dit grand merci. Hélas, la quête de Roland touchant à sa fin, son ka-tet est peu à peu décimé, comme s'il était définitivement écrit que le pistolero ne pouvait atteindre la Tour sombre que seul. Mais la rencontre finale avec le Roi Cramoisi achèvera-t-elle la quête du vaillant Roland ?

Quel dernier tome magistral ! Entre horreur et émotion, Stephen King sait clore avec brio un cycle qu'il a porté pendant plus de 20 ans. À la fois, démiurge et personnage, King met en abîme son oeuvre et sa vie. Et une voix venue d'on ne sait où s'interroge : « Je me demande si Stephen King utilise ses rêves, quand il écrit. Vous voyez, comme levure, pour faire monter l'intrigue. » (p. 395) À mesure que l'on parcourt ce septième volume, la réponse est évidente. Dans ce dernier tome, Stephen King fait amende honorable pour avoir mis si longtemps à écrire et à conclure sa saga. Et il justifie les disparitions du tome 7 en battant sa coulpe, « tout ça parce qu'un homme paresseux et craintif a interrompu le travail auquel le ka le destinait. » (p. 528) Oui, attendez-vous à beaucoup de chagrin si, comme moi, vous vous êtes attachés à tous les personnages de cette histoire.

J'ai été fascinée par le personnage de Mordred. Dans la légende arthurienne, Mordred est le fils incestueux d'Arthur et de sa demi-soeur Morgause. le principe est le même ici, même si l'acte sexuel n'a pas été direct entre Roland et Susannah (et non, je ne vous dirai pas comment !). de manière générale, Stephen King excelle dans le palimpseste et le tissage de son histoire avec des oeuvres ancestrales.

Tel que vous me trouvez ici, à la fin de la lecture du septième tome du cycle de la Tour sombre, vous pourriez penser que je suis bien triste d'abandonner mes chers personnages. Pas complètement, en fait… Stephen King a écrit, quelques années après le tome 7, un dernier volume qui se place en fait après le tome 4. Ouf, encore quelques pages de bonheur avant de laisser définitivement la Tour sombre derrière moi !
Commenter  J’apprécie          160
Voilà le point final à cette belle quête….
Un dernier volume bien épais, qui apporte une belle conclusion a cette magnifique histoire.
C'est bien triste de quitter Roland, Susanna, Eddy, Jacke, Ote….
On sent l'auteur Stephen King, très ému lui aussi de terminer l'oeuvre centrale de sa vie… Comme il le dit lui-même , tout n'est pas parfait, mais il a écrit ce qu'il a vu .
La tour sombre reste une oeuvre totalement à part dans l'oeuvre de King et dans ce type de littérature. pour moi incontournable.
Commenter  J’apprécie          140
J'achève enfin cette saga commencée il y a une éternité.
Et je dois avouer que j'ai bien failli renoncer à un moment donné (vers la page 200 je dirais). Non pas parce que je m'étais lassée ou désintéressée, mais parce que j'avais laissé passer trop de temps et ne m'y retrouvais plus ni dans l'histoire et les personnages secondaires, ni dans le vocabulaire.
Mais ayant une incapacité presque pathologique à abandonner un livre commencé, j'ai persisté et j'en suis bien contente !
Il aurait été vraiment dommage de ne pas aller au bout après tant de pages lues.
Comme Roland et ses amis, je voulais aussi arriver jusqu'à la Tour et voir ce que Stephen King avait pu nous réserver...
Je ne spoilerai pas la fin bien sûr par respect pour tous ceux qui parcourent encore (ou parcoureront un jour) ce chemin avec les pistoleros, mais je l'ai trouvée déstabilisante (c'est presque le contraire qui aurait été étonnant...) sans pour autant pouvoir déterminer si c'est de manière positive ou négative.
Commenter  J’apprécie          110
Sensation de vide en refermant ce dernier tome de la tour sombre.
Ces quelques mois en compagnie de Roland et son Ka-têt resteront une expérience de lecture inoubliable ! Ni la première, ni la dernière, certes mais quelle aventure ! Je vais garder tant d'images que j'ai l'impression d'avoir lu un roman graphique..
Il y a eu tout de même des passages longs et ennuyeux, parfois incompréhensibles, mais vite effacés par des passages exaltants et jubilatoires.
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (1771) Voir plus



Quiz Voir plus

La Tour Sombre, dernier tome : I. Dan-Tete

Où se trouvent Jake et Callahan au début du roman?

A l'auberge du Cochon du Nord
A l'auberge du Cochon du Sud
A l'auberge du Cochon de l'Est
A l'auberge du Cochon de l'Ouest

10 questions
17 lecteurs ont répondu
Thème : La Tour Sombre, Tome 7 : La Tour Sombre de Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..