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Critique de lilyrose87


Nous avions quitté le Pistolero sur une plage après sa rencontre interminable avec l'homme en noir. Nous le retrouvons sept heures plus tard, victime d'un cauchemar ambulant : un homarstruosité, sorte de homard mutant qui manque de le boulotter tout cru. Roland s'en sort difficilement avec un orteil et deux doigts en moins et un empoisonnement du sang.
Tout autre que lui aurait abandonné sa quête de la Tour et se serait laissé mourir. Mais pas Roland. Pas après tout ce qu'il a sacrifié.

Alors, il continue sa route, cadavre ambulant vêtu de noir et arrive finalement à atteindre une porte flottante. Oui, oui, vous avez bien lu. Et derrière cette porte l'attend son premier compagnon.
La suite, je vous laisse la découvrir.

Si dans le Pistolero, Roland était seul, cette fois, les Trois Cartes nous fait découvrir ses futurs compagnons de route, ceux que le ka a choisi pour lui : Eddie Dean, junkie des années 80, et Odetta Holmes, jeune schizophrène amputée de deux jambes, dont la couleur de peau avait encore une importance à son époque.
En apparence, les moins bons candidats au poste de Pistolero. En réalité, bien entendu, il n'en est rien. le ka ne peut se tromper.

Le passé du Pistolero est mis ici de côté pour laisser place à son émerveillement à la découverte de notre monde, similaire par moment et tellement différent du sien.

Ce second tome peut parfois sembler fastidieux et quelque peu traîner en longueur pour celles et ceux qui veulent de l'action, mais en ce qui me concerne, il s'agit de l'un de mes préférés. Les Trois Cartes pose les bases de la véritable quête de Roland, en nous faisant découvrir Eddie et Odetta. Certes, King s'étend beaucoup sur leur histoire, mais elle est fondamentale pour nous permettre de comprendre la psychologique des personnages. Car sous la faiblesse psychologique et physique d'Eddie et d'Odetta se cache un tempérament à l'acier trempé. Un tempérament de Pistolero.
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